Aménagement paysager et entreprenariat

Je ne suis pas en vacances, bien sûr que non! Je fais même du temps double. En effet, j’ai fait la folie de me lancer dans le projet de réaliser l’aménagement paysager de ma résidence. Tout seul. Comme un grand. Un vrai saut en parachute sans vérifier si on a bien pris le parachute plutôt que la boîte a lunch.

Et on ne parle pas d’aménager qu’une seule plate-bande. Non. C’est la totale. Le travail est titanesque. Ou presque. Tout comme se lancer en affaires sans expérience. Il faut bien commencer quelque part. Justement, les rapprochements avec l’entreprenariat sont bons. Voici quelques liens.

L’inconnu

Qui aurait crû que Steph le scientifique informaticien saurait manier de la pelle et de la brouette? Pas moi. Mais quand on ne sort pas de sa zone de confort, on ne s’améliore pas.

Le défi

Des pros m’ont fait des soumissions à faire peur (autant financièrement que techniquement). Je suis qui moi pour réussir un truc pareil? Au contraire, je pense que ça ne prend pas un doctorat en physique quantique pour placer des pavés à la bonne place. Et on est jamais si bien servi que par soi-même.

La planif

La clé du succès est, à mon avis, la planification. Comme en affaires, avant de se lancer tête première dans des projets insensés, il faut s’arrêter et regarder les morceaux du casse-tête. Ensuite, on pourra se faire un plan, établir une direction puis agir en conséquence.

La témérité

Bien franchement? Plus on me dit « T’es malade Steph, tu vas te pèter la gueule! », plus j’ai le goût d’essayer. Si c’était facile, tout le monde le ferait.

Le risque calculé

Les gens d’affaires ne sont pas si débiles qu’ils le laissent croire. Quel est le pire scénario? Est-ce un risque acceptable? Est-on prêt à encaisser le pire des échecs? Au pire, je vais appeler un pro au milieu des travaux, il va rire de moi, me charger un max et j’aurai quand même mon aménagement paysager. J’aurai au moins essayé.

Le fric

Il ne faut pas se le cacher : Je ne fais pas ça que pour le fun. Je le fais parce que je sauve un max de blé. Le double sinon le triple du coût des matériaux. Ce n’est pas en dépensant qu’on devient riche, non?

S’entourer de gens plus compétents que nous

En affaires, c’est ma règle : Il faut savoir s’entourer de gens meilleurs que soi-même. Dans mon projet d’aménagement, c’est la même chose. Si vous pensez que je suis assez débile pour tout faire moi-même…

Avoir du plaisir

Sans passion ni plaisir, un projet est voué à l’échec. Point. J’ai du fun à apprendre et à essayer de nouveaux trucs. Je me vois déjà tout fier de m’asseoir sur ma terrasse et prendre un verre de vin. En replaçant ma chaise parce que ce n’est pas au niveau. Mais ça,  c’est un détail.

Bref, mon projet d’aménagement paysager comme mes projets d’affaires ont beaucoup de points communs. C’est surtout une question d’attitude et de la manière d’aborder les choses. Je suis motivé et j’y crois. Quel est le pire qui peut arriver?