Ce matin, j’ai repris l’entraînement de ski de fond (en fait, ce sont des séances de « brainstorming stratégique » à la sauce p’tite boîte). Et ce matin, je me voyais déjà l’été prochain à botter le cul de mon frère en vélo de montagne. Ça fait deux ans qu’il me le botte alors assez, c’est assez. Je dois donc devenir un champion. Et tout un pour botter des culs sans équivoque.
Par contre, être un champion, c’est difficile. Malheureusement, pour être le top du top il faut se bouger le derrière. Plus que la moyenne. Même plus que tout le monde. Seth Godin appelle ça « The Dip », c’est-à-dire le creux de la vague qu’il faut surmonter pour être le numéro 1. Ce même creux où la majorité des gens abandonnent. Celui qui continue prend une bonne option sur le succès. Parce qu’on se fout du #2 et du #3. Celui qui devient une rockstar, un athlète de haut niveau ou un homme d’affaires à succès est le meilleur dans sa niche. Point.
Bref, en ski comme en affaires, je devrai me forcer et travailler fort encore et encore pendant des jours et des semaines pour savourer une victoire qui ne viendra peut-être jamais. Pas facile la vie de champion.