À part une poignée de “chanceux” qui profitent de la crise comme Zoom, l’industrie médicale ou les fabricants de papier cul, la majorité des entreprises subissent un coup sur leurs revenus.
En premier, tout ce qui est cancellé ou remis à plus tard. Que ça soit un abonnement SaaS, une consultation d’avocat ou un projet de construction, il y a un paquet de factures qui devaient se faire qui ne se feront pas.
Si c’était juste ça. Mais non, c’est tout aussi difficile de remplir le pipeline des ventes. Les préoccupations et priorités ont changé brutalement prenant à peu près tout le monde de court.
La question n’est plus comment croître, mais plutôt comment éviter le pire. Le pire étant les mises à pied permanentes ou carrément la fermeture quand ce n’est pas une faillite.
Voilà pour le discours fataliste. Maintenant, on fait quoi?
En premier, comme je dis toujours à mes enfants, t’es pas mort? Alors plains toi pas, ça pourrait être pire.
Ensuite, est-ce que ton service peut être réorienté pour servir la crise? (Servir, pas profiter!) Par exemple Pur Vodka qui fabrique maintenant du désinfectant ou cette entreprise qui converti des masques de plongée récréative pour soigner les malades. Ou encore cette entreprise de Québec qui a créé un jeu pour changer de Netflix ou des jeux vidéos.
Oui? J’espère que ça fait au moins une semaine que tu es là dessus!
Non? C’est le cas de beaucoup d’entreprises.
Perso, je vois ça assez simplement: Fais ce pourquoi tes clients t’ont engagé. Fais le bien. Sois fiable. Sois présent. Sois empathique avec tes clients, surtout qu’ils ont probablement eux aussi des problèmes à gérer.
Pour le reste, sois à l’écoute de ton monde. Si c’est sensé, il faut continuer de faire du marketing parce que la terre n’arrête pas de tourner pour autant. Sinon, fais toi un martini et attends que ça passe.
Aussi, c’est l’fun ces situations quand on y pense, ça force à être créatif, à sortir de sa zone de confort, à s’adapter. Il y a plein d’opportunités en temps de crise. On voit apparaître des leaders positifs qui mobilisent tout autant que des conona-anxieux qui ont la panique aiguë. Rappelle-toi que la panique est bien mauvaise conseillère…
Les préoccupations qu’on lit partout? Se nourrir, être en sécurité, pouvoir être soigné au besoin, être informé, être rassuré… ou tout simplement comment passer au télétravail! En plus que plusieurs ont des mômes à temps plein dans les jambes!
Peu importe ta raison d’être, c’est fort possible que ça tombe au rang des “nice-to-have” en ce moment. Genre même pas un semblant de beep sur le radar de l’importance. Zéro. Nada.
Ça dépend de chacun, mais moi je pense que 1) la crise aura une fin un jour et 2) si l’offre étant bonne avant la crise, il n’y a pas de raison de croire que ça ne reviendra pas après.
Après tout, c’est une tempête. Soit tu as un bon bateau et tu vas passer au travers. Soit ton bateau était douteux d’avance alors tu risques fort de couler. Soit tu vas couler de toute façon parce que la tempête est juste trop grosse.
Pour ma part, je ne suis pas rendu à faire mon jardin et engraisser un cochon pour nourrir ma famille parce qu’on sera dans une apocalypse économique sans précédent. Je pense plutôt qu’on va passer au travers et qu’on en a encore pour quelques semaines d’incertitude.
La bonne nouvelle c’est que ce n’est pas une crise financière comme en 2008, mais une crise sanitaire. Donc l’économie devrait reprendre son train assez rapidement une fois tout ça passé. Check ben la bonne humeur de tout le monde quand on pourra ressortir!
Un mot aussi sur l’extraordinaire capacité du marché à s’adapter. Des traitements, un vaccin, des équipements moins dispendieux produit plus rapidement et en plus grande quantité. Tout ça est présentement en branle. Je m’attends à plusieurs bonnes nouvelles dans les prochains jours / semaines. Ce ne sont pas les gouvernements qui vont nous sauver, mais la créativité humaine et notre résilience.
Bref, une bonne dose de jugement, de calme et de patience. Reste chez vous. Lave tes mains. Respecte les consignes des autorités. Si tu es trop névrosé, je te suggère de sortir tes crayons de couleur et de faire un arc-en-ciel avec tes enfants. Ça va bien aller!