Le Québec et le Canada, c’est le tiers monde du mobile, c’est connu. Mais c’est toujours plaisant d’en parler, des fois qu’un V-P marketing d’une de ces entreprises tombe sur mon billet et apprenne avec horreur qu’ils offrent les forfaits cellulaires les plus dispendieux de la planète. Ça me rappelle les forfaits Internet 10h/mois qui coûtaient 50$ par mois en 1996.
À ce sujet, il y a plusieurs commentaires intéressants sur un billet d’Isabelle Lopez sur les frais ridiculement élevés des plans Internet mobiles des compagnies telles que Telus, Rogers, Bell Mobilité, Virgin, Fido et Vidéotron.
Voici ma compréhension du marché mondial du Web mobile et de ces coûts :
Asie : Ultra utilisé, coûte des pinottes
Europe : Très utilisé, coûte des pinottes
Etats-Unis : Très utilisé, coûte des pinottes (forfait iPhone 60$ tout compris, illimité)
Canada : Peu utilisé, coûte un bras et une jambe.
Ici, pour un plan tout compris (Web, téléphone, SMS, etc) « correct », je ne trouve pas grand-chose pour moins de 100$ par mois. Quelques personnes ont trouvé des forfaits avantageux dans les craques du divan, mais ça me semble difficile d’en profiter (compatibilité, changement de fournisseur, contrat, etc).
J’ai entendu parlé que le CRTC voulait offrir de nouvelles licences d’exploitation pour permettre un peu plus de concurrence dans le monde du mobile au Canada. Bien sûr, les opérateurs présents y mettent un frein.
Si « Concurrence = Baisse des prix »
Et « Baisse des prix = Mauvais pour garder son cartel en santé »
Alors « Concurrence = Cartel qui devra se mettre au régime »
Et ça, c’est mal pour un cartel.
Bref, tôt ou tard le marché s’ajustera et nous pourrons enfin avoir accès à du Web mobile à un coût sensé. D’ici là, ne regardons pas le reste du monde prendre de l’avance et comparons-nous à Cuba et la Corée du Nord pour nous consoler.