Devant un même problème, pourquoi une personne se décourage immédiatement alors qu’une autre l’aborde comme un défi qui le motive? Même si le problème n’est pas impossible et que la première personne a autant la capacité de réussir que la deuxième.
Encore dernièrement, j’ai croisé des gens avec une vision négative. Avant même d’essayer, ils se mettent des barrières psychologiques. J’aime bien l’exemple du mur devant soi. Avec une attitude négative, on se dit :
– Ha non, je ne serai pas capable de monter ce mur. Il est bien trop haut.
Pourtant, certaines personnes, pas plus brillantes que les autres, voient les défis d’un autre œil :
– Ouais, il est haut ce mur, comment vais-je passer par-dessus?
Et hop, ils essaient n’importent quoi pour grimper ce mur, mais ils essaient. Et s’ils ne réussissent pas, la déception est minimisée par la satisfaction d’avoir essayé.
On me parle d’échecs alors que ce ne sont pas des échecs, mais des apprentissages. J’aime bien l’idée qui dit que pour augmenter son taux de réussite, il faut doubler son taux d’échecs.
Je ne sais pas si ça vient du temps que je jouais au football (vous savez, à 155 lbs, ça fait peur de se mesurer à un type de 220 lbs), mais j’ai appris à réussir ou au moins, à essayer (le type de 220 lbs m’a planté plusieurs fois ce qui ne m’a pas empêché de le clouer à terre à quelques reprises et ça, c’est très très très satisfaisant!).
Bref, comme je le dis souvent, c’est dans la tête que ça se passe. Je ne dis pas que tout est facile, mais l’attitude devant le défi fait une énorme différence. Parlez-en aux athlètes qui sont présentement aux olympiques. Et vous, quelle attitude avez-vous?