Avez-vous déjà joué au soccer sans que personne ne veuille prendre le ballon? Bizarrement, ça peut fonctionner avec beaucoup de chance. Mais qui veut laisser son succès à la chance? On ne s’en sortira jamais : pour gagner, ça prendra éventuellement quelqu’un pour faire avancer le ballon et le foutre dans le but adverse. Pourtant, on rencontre ces situations au quotidien.
Leader ou couillon de service?
Mon frère me parlait d’une question en entrevue où on lui a demandé à quelle position il se voit dans un groupe. Si je penche plus naturellement vers le rôle de leader, ce n’est pas vrai dans tous les cas. Entre autres quand je ne suis pas à l’aise ou si je suis en présence d’un type plus leader que moi.
Y a-t-il un leader dans la salle?
Le problème, c’est quand personne ne prend le leadership, le groupe ne fout rien. Pire, c’est quand personne ne prend le leadership et attend qu’un autre le prenne en faisant semblant de ne pas avoir entendu la question. Alors là, le groupe tourne en rond et on se renvoit la balle en réfléchissant à sa prochaine bonne excuse.
Botter des culs, c’est amusant
À l’inverse, ça ne prend pas une personnalité exceptionnelle pour être un leader. Il faut seulement passer des paroles aux actes et être motivé à faire bouger les choses. Puis, plus le leader agit dans des tâches importantes, mais moches que personne ne veut faire, plus il aura du mérite.
Bref, soit on est un mouton sans soupçon de leader et on s’assume tel quel, soit on arrête de faire semblant et on prend le flambeau sans attendre après quelqu’un d’autre. En bout de ligne, seul ou en groupe, on est vraiment cons sans leadership.