J’expérimente ces jours-ci un curieux mélange de frustration et d’insatisfaction. Avec ma conjointe, nous avons décidé de payer le gros prix pour un plan d’aménagement paysager. Avec la poignée de main scellant le contrat, j’ai dis « Tu sais qu’à ce prix, je m’attends à être très très très très satisfait? » et la personne de me répondre « Oui, bien sûr, sans problème ».
L’art de livrer des excuses
Puis par la suite, il y a eu une série de petits détails insignifiants pris un par un, mais qui tombent sur les nerfs sur le volume. Vous savez, le genre de détails qui fait qu’on se dit « Bon, je ne chialerai quand même pas sur ça ». Un ça passe. Deux aussi. Mais 10? 15? Et il y a toujours une bonne excuse, meilleure que la précédente, qui vient avec…
L’art de ne pas écouter
S’il y a une chose que nous avons répété des dizaines, sinon des centaines, de fois, c’est que nous sommes serrés dans le temps et qu’il est primordial que les délais soient respectés. On s’était entendu sur 4 semaines. À 8h00 ce matin, ça fait maintenant 6 semaines et toujours rien de livré. Je me demande ce qui n’est pas clair dans « On est serré dans le temps, ça ne doit pas dépasser 4 semaines »?
L’art de se planter
Finalement, je mets un ultimatum pour 11h30 ce matin. Deux scénarios peuvent maintenant se produire. Le livrable n’est toujours pas près et une extension est demandée. Dans un tel cas, c’est un « Ton plan, tu te le mets bien profond où je pense. On passe à l’option B. » bien mérité. L’autre cas est que le livrable est remis. Il faudra alors négocier le tarif à la baisse. Très à la baisse. Combien vaut le temps que j’ai perdu?
Bref, il a des leçons à retenir dans cette histoire, pour n’importe quel entrepreneur. Premièrement, ne pas promettre des choses qu’on ne peut pas livrer. Et deuxièmement, ne pas charger le gros prix en vantant un service exceptionnel qui ne l’est pas vraiment. C’est dans ces cas qu’un site comme MonAvis.ca devient intéressant pour se payer la traite…