COVID-19
 l’occasion de revoir le tĂ©lĂ©travail

C’est un beau bordel qui commence cette semaine pour plusieurs employĂ©s et employeurs en raison de la pandĂ©mie du COVID-19. En effet, afin de respecter la consigne de distanciation sociale, le tĂ©lĂ©travail s’impose par lui mĂȘme. Ça permet d’Ă©viter les contacts et d’ĂȘtre Ă  l’abri des bibittes ou de les garder chez nous.

Pour moi, le travail remote est tout Ă  fait naturel. Travailler de la maison est aussi normal et sensĂ© que de boire un verre d’eau. Je suis organisĂ©, Ă©quipĂ© et disciplinĂ© en consĂ©quence. Et bien sĂ»r, je suis dans un domaine tout indiquĂ© pour ce mode de travail. MĂȘme avec les gamins dans les pattes.

Mais c’est loin d’ĂȘtre le cas pour tout le monde.

C’est peut-ĂȘtre l’occasion de revoir les pratiques des organisations concernant le travail Ă  distance?

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 l’occasion de revoir le tĂ©lĂ©travail »

Quand les SaaS deviennent des commodités

Baisse les barriĂšres Ă  l’entrĂ©e et le marchĂ© sera inondĂ© de kossins. Classique en Ă©conomie, non? C’est ce qui se passe dans le monde du SaaS (Software as a Service) depuis un moment.

Je suis abonnĂ© Ă  plusieurs groupes Facebook et autres newsletters dans le monde des startups et ça me sidĂšre chaque jour: Il existe des milliers de produits SaaS aussi variĂ©s qu’identiques l’un de l’autre.

C’est normal. Le coĂ»t pour lancer une entreprise en ligne a tellement baissĂ© qu’on peut produire un SaaS pour moins de 5000$ de nos jours. RĂ©sultat, tout le monde s’improvise entrepreneur.

Heureusement, le marché est là pour mettre un peu de réalité dans tout ça.

Un compĂ©titeur avec une copie pratiquement identique de DashThis m’écrit sur Linkedin pour qu’on jase un peu
 « I’d love to pick your brain to understand what agencies are doing, learn from your experiences and how do you look at the overall market and see if there is an opportunity to work together. »

Bien sĂ»r mon pote, rĂȘve toujours.

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L’intelligence artificielle pour la business

Mon dernier billet a suscitĂ© plusieurs rĂ©actions, Ă  mon Ă©tonnement. Ça me dit que le sujet intĂ©resse particuliĂšrement. Ça adonne bien, je m’y intĂ©resse depuis mon Ă©poque Ă  l’universitĂ© oĂč j’ai pris un cours un peu trop abstrait Ă  mon goĂ»t.

On va se le dire tout de suite: Je ne suis pas un expert en IA qui a le pedigree pour diriger un centre de recherche. Ho que non! Avec ma formation scientifique j’arrive Ă  peine Ă  comprendre en surface comment la bĂȘte fonctionne.

Mais d’un autre cĂŽtĂ©, avec mon expĂ©rience d’entrepreneur et mon orientation sciences appliquĂ©es j’arrive Ă  comprendre Ă  quoi ça sert et comment s’en servir.

Et c’est lĂ  la beautĂ© de la chose. Pas besoin de savoir comment c’est fait pour s’en servir!

Tout comme on a pas besoin de savoir comment fabriquer un micro-ondes pour le faire fonctionner et concocter des recettes.

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La dĂ©sillusion de l’intelligence artificielle

« Dis Steph, comment peut-on appliquer l’intelligence artificielle Ă  YXZ? »

Mauvaise question mon pote.

La bonne question est « Dis Steph, peux-tu m’aider Ă  bien dĂ©finir le problĂšme et rĂ©flĂ©chir Ă  des solutions? »

Ça ne me fait pas de doute. On est dans le « Peak of inflated expectations » du « Hype Cycle ». Autrement dit, on essaie d’appliquer l’IA Ă  toutes les sauces pour en tirer profit. Comme la bonne vieille ruĂ©e vers l’or.

Comme en 1999-2000 quand tout le monde faisait n’importe quoi avec le Web. Avoir un .com dans ton nom ouvrait les portes du financement facile. On connaĂźt la suite, peu ont survĂ©cu Ă  la rĂ©alitĂ©. C’est par la suite que le web utile a connu ses belles annĂ©es. Lors du « Plateau of Productivity ».

Comme aujourd’hui dire que tu fais de l’IA tu as accĂšs Ă  plein de financement, de programmes gouvernementaux, de facilitĂ©s quelconque que tu n’aurais pas autrement.

Juste parce que tu « fais » de l’IA


Parce qu’il faut encourager l’innovation


Ça, c’est faire les choses à l’envers. Trouver un problùme à une solution.

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À propos de mon nouveau projet

« Pis Steph, c’est quand tu lances ton nouveau produit? »

Cette question lĂ , on me la demande rĂ©guliĂšrement. Question amusante tout de mĂȘme. J’aime toujours raconter des histoires autour de ça. AprĂšs tout, je suis le fondateur low profile, introverti pas trĂšs bavard. Sous-entendu, kossĂ© tu fais Steph?

La rĂ©ponse de haut niveau est simple: Je rĂ©flĂ©chis aux choses qu’on a pas le temps de rĂ©flĂ©chir quand on est dans le day-to-day.

TsĂ©, quand on a trop la face collĂ©e sur l’arbre, on ne voit pas la forĂȘt.

ConcrĂštement, ça veut dire lire beaucoup, penser au long terme, discuter avec les gens du milieu, poser des questions, Ă©couter, identifier des problĂšmes, imaginer des solutions
 et essayer de voir clair lĂ  oĂč d’autres voient de la brume.

La plupart des idĂ©es sont Ă  chier et ne vont pas bien bien loin. Quelques unes sont bonnes et ont peut-ĂȘtre un potentiel. Une est excitante et reprĂ©sente, Ă  mon avis, le futur, mais revient Ă  foutre le feu dans la cabane. J’y reviens.

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Et puis, 2019?

Un peu d’ordi avec un cafĂ© en ce lundi matin 30 dĂ©cembre venteux prĂ©-tempĂȘte. Je rĂ©alise que c’est le moment des revues de fin d’annĂ©es. Plusieurs compagnies et individus jouent le jeu.

Et moi de me dire “Hmmm
 2019
 qu’est-ce qu’il y a eu dont?”

Mon cerveau est peut-ĂȘtre engourdi, mais rien de spĂ©cial me vient en tĂȘte.

Ordinaire serait le bon mot.

Une annĂ©e ordinaire oĂč tout a Ă©tĂ© comme ça devait ĂȘtre.

Ce n’est ni bien, ni mal, ni spectaculaire, ni moche. C’est dans les attentes. Pas en dessous, ni au dessus. PrĂ©visible. Stable.

Ordinaire.

Comme du gazon qui pousse. Ou du vin qui goûte le vin. Ou une paire de souliers avec des lacets. Ou du papier collant qui colle. Tu vois le genre.

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L’Ă©volution du party de NoĂ«l

Est-ce que nous imiterons cette annĂ©e la compagnie qui a versĂ© 10M$ en bonus Ă  ses 198 employĂ©s? Ou encore celle qui fĂȘte NoĂ«l dans un tout inclus dans le sud?

Spoiler: Non. Quand mĂȘme pas. On a des moyens, mais on a pas ces moyens!

De toute façon, l’idĂ©e n’est pas de se comparer et jouer au voisin gonflable, l’idĂ©e est de faire ce que l’on pense le mieux pour cĂ©lĂ©brer la fin de l’annĂ©e, de remercier l’équipe et de passer du bon temps ensemble.

Et c’est aussi toujours bon de se rappeler d’oĂč on vient. À ce sujet, voici la petite histoire de nos partys de NoĂ«l depuis le dĂ©but. 🎅🎅🎅

2011: C’est assez tranquille disons. Je suis seul dans ma grosse Ă©quipe de un alors on fĂȘte sans flafla. Peut-ĂȘtre que j’ai Ă©tĂ© “wild” et que j’ai changĂ© de sorte de fromage dans ma sandwich? MalgrĂ© tout, j’étais sur quelque chose avec un gros 6000$ de ventes pour les premiers mois d’opĂ©ration.

2012: Premier “vrai” party de NoĂ«l! Un dĂźner Ă  5 au Bistro la Cohue. PayĂ© Ă  mĂȘme nos profits, c’est bon signe, non? Un gros 250$ ou Ă  peu prĂšs. Ça semble peu, mais c’est pas mal le max qu’on pouvait se payer. Être bootstrapped, c’est aussi faire ce genre de choix.

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Pourquoi viser gros?

Je viens de terminer le livre de Rand Fishkin, Lost and Founder. Excellent livre qui m’a beaucoup rejoint. Surtout qu’il parle en toute transparence des difficultĂ©s qu’un entrepreneur rencontre comme les terribles dĂ©cisions, la dĂ©pression, voir trop grand, etc.

Ça me conforte beaucoup dans ma vision des choses. Ça fait longtemps que je suis un disciple de la philosophie Basecamp, d’ĂȘtre un entrepreneur lifestyle plutĂŽt qu’un Elon Musk. MĂȘme qu’aujourd’hui mon entreprise est plus “grosse” que ce que j’avais envisagĂ© (je disais mĂȘme max 10 employĂ©s Ă  l’époque!)

Mais, comme tout le monde qui a un peu de succĂšs j’imagine, l’idĂ©e d’ĂȘtre plus gros, plus vite m’a souvent taquinĂ© l’esprit. L’attrait financier est gĂ©nĂ©ralement la raison principale. Et souvent l’erreur en mĂȘme temps.

D’autant plus que les mouches nous court aprùs. Chaque mois on reçoit des demandes pour financer notre croissance. Des investisseurs qui recherchent des bons placements et qui veulent multiplier leur mise avec des bonnes compagnies.

Combien tu veux? 2M$? 5? 10? Pas de problĂšme mon pote! Signe avec ton sang et ton Ăąme ici.

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OĂč sont les entrepreneurs avec qui parler?

– It feels lonely at the top

Une phrase classique que chaque dirigeant connaĂźt, peu importe la taille de son entreprise. En haut de la pyramide, tout dĂ©pend de lui. Et s’il veut du support et de l’écoute, et bien il doit chercher ailleurs.

Je suis en train de lire le livre de Rand Fishkin, Lost and Founder, et c’est vraiment excellent. Un livre transparent et sans bullshit comme j’aime.

Ça m’a frappĂ© aprĂšs seulement quelques pages: Je veux ĂȘtre le pote de ce gars lĂ ! Il a tout l’air de celui avec qui on veut discuter des hauts et des bas de la vie d’entrepreneur techno!

En effet, les personnes qui comprennent exactement nos vies ne sont pas lĂ©gion. Crois moi, ouvre le hood d’un entrepreneur et tu verras plus de doutes et d’insĂ©curitĂ© qu’il n’y paraĂźt.

J’ai une vie sociale satisfaisante, un bon rĂ©seau social comme la gang du club de patin de vitesse oĂč mes trois enfants pratiquent ce sport. De trĂšs bons amis que je suis toujours content de voir. Ma famille proche et moins proche est assez unie et gĂ©ographiquement accessible ce qui aide Ă©normĂ©ment aussi.

Mais professionnellement?

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L’Ă©trange chemin de l’acquisition d’une compagnie SaaS

On est rendu lĂ . À un moment donnĂ©, la croissance organique Ă  des limites. Doubler les revenus de 500$ Ă  1000$ c’est facile. De 5M$ Ă  10M$, c’est une autre game. Ça va prendre des mĂ©thodes plus musclĂ©es. Une façon classique est de faire l’acquisition d’autres compagnies.

Les plus gros achĂštent les plus petits. On a la santĂ©, les moyens et les ressources pour le faire alors pourquoi pas? On peut au moins explorer l’idĂ©e.

Toutes SaaS florissante attirant les mouches, on a eu notre lot de tire kickers. Ainsi, je sais assez bien comment ça fonctionne. D’autant plus que j’ai moi-mĂȘme passĂ© dans un processus d’acquisition il y a quelques annĂ©es.

Devenir l’acheteur plutĂŽt que l’achetĂ©. Je n’ai jamais Ă©tĂ© dans ce siĂšge. Avouons que c’est rigolo et que ça fait big shot!

Alors, comment on fait ça?

Tout d’abord, racheter une compagnie est un moyen alors ça doit partir d’un objectif. L’objectif ici est de continuer d’avoir une bonne croissance. Donc idĂ©alement une offre complĂ©mentaire Ă  notre produit. Sinon on pourrait acheter une boutique spĂ©cialisĂ©e dans les savonnettes au parfum de lavande, mais pour la synergie on repassera.

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