La valeur du MBA avant le CV

Dans le temps, le MBA Ă©tait un diplĂŽme destinĂ© aux gestionnaires d’expĂ©rience qui voulaient parfaire leurs connaissances en gestion. J’ai eu le mien Ă  30 ans, ce qui est relativement jeune, mais aprĂšs 8 ans d’expĂ©rience sur le marchĂ© du travail tout de mĂȘme.

Aujourd’hui, on peut avoir un MBA directement en sortant du BAC quoique les meilleurs programmes demandent encore un minimum de 3 Ă  5 ans d’expĂ©rience pertinente.

RĂ©sultat : je vois plein de flots de 23-24 ans qui n’ont jamais travaillĂ© ailleurs que dans un dĂ©panneur qui se pĂštent les bretelles d’avoir un MBA. Et bien sĂ»r, avec un tel diplĂŽme en poche, ça estime pouvoir commencer au top de l’échelle avec le gros salaire, le char et le compte de dĂ©penses. Ils ont de belles cravates et de beaux vestons, mais leur expĂ©rience de gestion dans leur CV se limite Ă  ĂȘtre chef scout…

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Partie remise pour le 20 juin

Business first comme on dit. Je vais devoir annuler le 5 à 7 que j’avais l’intention d’organiser le 20 juin prochain. En effet, on a trois mandats à livrer pour fin juin. Et avec les 2 semaines de 4 jours qui s’en viennent et les vacances, ça ne laisse que peu de jeu. Ça l’air de rien, mais septembre c’est pratiquement demain.

Pour un entrepreneur, l’étĂ© est un vrai casse-tĂȘte. Il faut signer les mandats avant que les clients partent en vacances et ces mĂȘmes clients veulent leur projet livrĂ© dĂšs leur retour mĂȘme si la moitiĂ© du staff est en vacances.

Bref, on se reprendra bientît pour un startup meetup. D’ici là, s’il y a de quoi, je suis toujours dispo pour un lunch ou pour un chit-chat à propos de business. Stephane3d@gmail.com pour me rejoindre.

Startup n’est pas une qualitĂ©

Il y a un buzz positif autour des startups. C’est mĂȘme un mot cool pour draguer les nanas dans les 5 Ă  7. Mais dans les faits, une startup n’est rien d’autre qu’une entreprise en dĂ©marrage. Et c’est surtout la phase oĂč il faut rester le moins longtemps possible.

Pourquoi?

Parce que si tout le monde peut lancer une startup, peu la réussisse. En effet, la majorité des startups ne vivent pas 1 an. Encore moins 5.

Parce que le démarrage est la période la plus difficile, la plus critique, la plus stressante. On est constamment en mode survie. Pas de luxe. Pas de vacances. Pas de repos.

Parce que c’est un Ă©chec jusqu’à la preuve du contraire. On s’investit corps et Ăąme dans un Ă©chec en devenir. Il faut bosser fort pour transformer ça en rĂ©ussite.

Parce que personne ne nous prend au sĂ©rieux. Perso, je dois jouer au politicien chaque fois qu’on me demande « combien ĂȘtes-vous » ou « qui sont vos clients majeurs ». Personne ne veut faire affaire avec un plouc qui va fermer dans 6 mois.

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Startup meetup, 5 Ă  7 et plus encore

En vrac, la suite des choses suite à mon appel aux startups de la ville de Québec

Un p’tit 5 à 7 informel pour commencer?

Ça vous dirait un p’tit 5 Ă  7 informel pour se rencontrer et placotter de tout ça? Dans un dĂ©bit de boisson, ça serait agrĂ©able. J’ai pensĂ© au mercredi 20 juin. Des partants? Qui peut?

Au menu, connaĂźtre les gens et jaser de ce qui nous anime. Aussi, Ă©changer sur des idĂ©es sur comment dĂ©velopper un Ă©cosystĂšme. J’ai rencontrĂ© Philippe-Antoine Lehoux d’Abri.co qui serait prĂȘt Ă  nous accueillir pour des soirĂ©es un brin plus formelles. A discuter.

Pour qui? Le mot startup est vague et/ou limitatif. Quiconque a une idĂ©e de projet, en cours, en rĂȘve, en dĂ©marrage ou en croissance, mĂȘme en agence comme JoĂ© le mentionnait, qui s’intĂ©resse au monde des startups ou qui a de quoi Ă  amener de constructif dans la patente. C’est large je sais. Disons que si le mot startup rĂ©sonne bien Ă  vos oreilles que vous ĂȘtes ni un peddler ou autre vendeur de balayeuses, ça sera un bon dĂ©but.

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Hobby, business et profit

J’ai eu quelques bonnes discussions suite Ă  mon billet sur les startups de la semaine derniĂšre. Plusieurs d’entre elles sur les modĂšles d’affaires et les revenus. Pour faire suite Ă  ces discussions, est sorti hier le classement des entreprises ayant la plus forte croissance au Canada (Bravo Ă  LibĂ©o, NVI et Adviso pour leur prĂ©sence dans ce classement d’ailleurs).

Quel est le lien entre ce classement et les startups? Et bien, de un, une startup qui n’a pas de modùle d’affaire digne de ce nom n’a pas de grandes chances de faire un tel classement. Puis, ça illustre au moins une chose : Une entreprise qui ne fait pas de profit n’est pas une entreprise. C’est une OSBL ou un hobby.

MĂȘme si votre startup super cool a une croissance dĂ©mesurĂ©e en termes d’utilisateurs, la rĂšgle est simple: Pas de profit, pas de business. C’est une Ɠuvre de charitĂ© au mieux. Vous ĂȘtes chanceux de vivre de salade et d’eau du robinet.

Rien ne garantit qu’une tonne d’utilisateurs gratuits pourront ĂȘtre converti en dollars. On l’a bien vu au dĂ©but des annĂ©es 2000. Ceux qui ont achetĂ© mes sites Web se sont levĂ©s un bon matin en nous demandant de convertir des utilisateurs gratis en utilisateurs payants. RĂ©sultat? #fail!

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Assez de startups à Québec pour faire de quoi?

J’aime bien les regroupements de startups qui se font ailleurs, comme Built In Montreal, initiative du pote Phil Gauvin, ou Made in NYC. Ça fait longtemps que je pense Ă  faire de quoi du genre pour la ville de QuĂ©bec,

Pourquoi?

Parce que crĂ©er un «hub» de startups crĂ©e un aspect communautĂ© autour d’un intĂ©rĂȘt commun. Ça favorise l’entraide, l’échange d’expĂ©rience et de conseils.

Parce que ça favorise aussi l’émergence de ceux qui n’ont de besoin qu’un petit coup de main pour faire le saut.  Ça favorise Ă©galement la persĂ©vĂ©rance. On sait tous que s’entrainer tout seul est plus difficile que de s’entraĂźner en gang.

Parce qu’en gang, ça amĂ©liore le rayonnement Ă  l’international. Je sais que des gens de l’étranger cherchent ce genre de regroupement. Pour investir, crĂ©er des liens avec d’autres hubs, faire savoir qu’il y a autre chose que la Silicon Valley, etc.

Comme le dit Paul Graham, un gourou des startups : « if you’re in a startup hub, unexpected good things will probably happen to you, especially if you deserve them. »

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5 trucs pour vendre sur Internet sans dire un mot

Ça me surprend chaque fois qu’on obtient un mandat de personnalisation sans avoir dit un seul mot.  Il y a 30 ans, mĂȘme juste 10 ans, ça aurait Ă©tĂ© impensable de faire des affaires sans contact direct. Pourtant, aujourd’hui on arrive Ă  avoir des mandats de plusieurs milliers de dollars sans se voir ni se parler.

Welcome to my world!

En fait, ce n’est pas nouveau pour moi. En 1996, le pote Sylvain et moi dĂ©veloppions de sites Web et logos pour des entreprises en Europe sans jamais leur parler. C’était assez rudimentaire avec les moyens de l’époque surtout avec les chĂšques par avion parce que Paypal n’existait pas et les virements banquaires Ă©taient (et sont encore) un pain in the ass.

Mais bon, je m’égare lĂ .

Si plusieurs clients aiment bien le tĂ©lĂ©phone, d’autres sont totalement Ă  l’aise avec le email uniquement. Alors, comment arriver Ă  conclure une entente avec une organisation Ă  l’autre bout de la planĂšte sans jamais se voir ni se parler, seulement par Ă©changes d’emails? Voici 5 trucs.

#1 Soigner son texte

Ça l’air simple, mais c’est un art. GĂ©nĂ©ralement ce qui sort par Ă©crit est distortionnĂ© par rapport Ă  ce qu’on a en tĂȘte. On fait tous ça, penser, Ă©crire et se relire aprĂšs avoir pesĂ© « send » et se dire «  Ha bĂątard, ça n’a pas de sens ce que je viens d’Ă©crire lĂ ! ».

Corriger les fautes, aĂ©rer le texte, se relire, faire des phrases simples, courtes, concises, prĂ©cises, pas ambigĂŒes


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Incontournables ces semaines de 80 heures

Ha l’ironie. Moi qui prĂŽne un Ă©quilibre entre travailler et chiller un max, on se fait avoir des fois. Mon ancien collĂšgue JiPi m’envoit cet article hier sur Facebook en disant que ça lui rappelait mon blogue.

Ironie?

Oui, parce que justement, ces temps-ci, la balance prend le bord. Je dois bien faire des semaines de 70-80 heures. Pas le choix. Il y a des projets Ă  livrer, des deals a closer, des updates Ă  faire, du dĂ©veloppement Ă  continuer et mĂȘme un nouveau site Web Ă  mettre en ligne.

Patow! Dans les dents le work-life balance.

Mais ce n’est pas grave, parce qu’au fond, qui connait un entrepreneur qui n’a pas eu son lot de semaines de fou? On a pas le choix aprĂšs tout. On ne bĂątit pas une entreprise Ă  temps partiel ou avec un horaire de fonctionnaire bĂ©nĂ©ficiant des semaines de 32 heures l’étĂ©. There’s no such thing as a day off quand on est Ă  son compte.

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Faut pas oublier de chiller et de profiter de la vie

Vous je ne sais pas, mais moi quand j’entends une histoire d’une personne qui meurt dans la fleur de l’ñge, ça replace bien des ambitions. Hier seulement, une copine sur Facebook parle d’un ami qui est en train de mourir d’un cancer. 33 ans. Des flots. Une femme.

Une autre amie qui me parle de son amie qui en a que pour quelques années à vivre. 40 ans. Cancer du sein.

Je vois dans le journal ce matin l’histoire du procĂšs d’une femme qui a tuĂ© une connaissance l’annĂ©e derniĂšre. Si je me rappelle bien, il marchait pour aller chez lui plutĂŽt que de prendre son auto en Ă©tat d’ébriĂ©tĂ©. Hop, il se fait entrer dedans par une folle. Meurt 3 semaines plus tard. 37 ans.

Ma mùre et le pùre d’un ami qui meurt bien trop jeunes eux aussi. 59 ans et 61 ans. Encore le foutu cancer.

Un autre ultra sportif en forme et en santĂ© qui meurt d’une claque comme ça. Crise cardiaque. 51 ans.

Alors quand je pense Ă  ça et que je suis encore en train de travailler Ă  11h le soir sans que j’aie vu mes enfants plus que 5 minutes dans la journĂ©e, ça remet les choses en perspective.

What if?

C’est l’fun travailler, avoir de l’ambition, rĂȘver et construire. Mais si on pogne le mauvais numĂ©ro et que ça s’arrĂȘte Ă  38 ans, 41 ans ou 46 ans, ça aura donnĂ© quoi?

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Startups et chaleur humaine

Chaleur humaine. Je trouve ça poĂ©tique par rapport au mot « relation ». Il y a un poĂšte en poncho et chapeau de paille qui sommeille en moi, c’est bien Ă©vident. Mais bon, je m’égare lĂ .

Chaleur humaine disais-je donc.

Mon billet d’hier m’a amenĂ© quelques discussions intĂ©ressantes, principalement par rapport aux Ă©vĂ©nements sociaux oĂč je dis que c’est une perte de temps. Ça mĂ©rite un peu de nuance.

Qu’on se comprenne bien : Je ne crois pas qu’on puisse faire une entreprise tout seul de son cĂŽtĂ© sans jamais parler Ă  des gens. Les affaires, c’est d’abord et avant tout une question de relations humaines et de confiance. On n’achĂšte pas un produit, on achĂšte une relation.

Comme me disait Gozmike sur Twitter « Startup in a vacuum is a great way to build something nobody gives a shit about ». Et comment!

Seul dans son silo, c’est mal

Je dis depuis toujours qu’il faut parler de ses idĂ©es, sortir dehors et confronter ses projets au vrai monde. Moi le premier : Mes idĂ©es sont trĂšs bonnes jusqu’à ce que j’en parle. C’est bon pour l’humilitĂ©, mais c’est aussi excellent pour enrichir un projet.

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