Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 9e étape – Pourquoi tu fais ça?

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Pourquoi tu fais ça? Tu veux dire « pourquoi je veux lancer ma startup »? T’es débile Steph ou quoi, ce n’est pas une étape ça!

T’as bien raison mon pote, ce n’est pas une étape comme faire un prototype ou ouvrir son compte de banque.

Mais ça en est une dans le sens qu’un moment donné tu dois te poser la question car je crois que c’est essentiel pour le cheminement.

Par exemple, si tu veux être le leader mondial avec 95% des parts de marché, c’est différent que si tu peux te contenter d’une p’tite shop locale.

Perso, pour moi entrepreneuriat est un style de vie. Je veux être libre de faire ce que je veux, quand je veux, où je veux et avec qui je veux. Ça inclut faire ma sieste après dîner, faire mon 2h de vélo avant dîner, prendre congé quand je veux pour la durée de temps que je veux.

Avoir un patron avec un horaire est un obstacle à mon mode de vie. Pas ben ben le choix d’être entrepreneur alors.

Faire une grosse boîte est aussi un obstacle à mon mode de vie. Plus grosse la shop, plus complexe c’est et moins de liberté on a. Alors je dois bien doser, pas trop gros pour pas éviter de passer ma vie a travailler, mais assez gros pour payer mon mode de vie somme toute pas trop frugal. Pas très luxe non plus, mais la simplicité volontaire ce n’est pas ma tasse de thé.

Donc je dois brasser des affaires payantes tout en contrôlant la croissance. Autrement dit, je ne veux pas plus de clients, je veux plus de revenus par client. Nuance!

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Avis aux prophètes de malheur: DashThis a maintenant 4 ans!

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Mon entreprise DashThis a 4 ans cette semaine. En effet, je me suis roulé les manches et je me suis mis au boulot le 1er mai 2011, enfermé tout seul dans mon sous-sol. Il me reste 1 an à faire pour dire que j’ai mieux réussi que 80% des entreprises qui démarrent.

Ho, ce n’est pas très dur de faire mieux. Non, il faut seulement « rester en vie » pendant 5 ans alors que la grande majorité ne passent pas les 3 premières années.

Ne faisant pas les choses à moitié, « juste rester en vie » n’était pas suffisant. Tant qu’à s’investir à 100%, on accepte la réussite et rien d’autre.

Et que dire de ceux qui avaient prédit que je me planterais? C’est classique : Quand on lance quelque chose, il y a la parade des gérants d’estrade qui prédisent notre mort avant d’avoir compris l’idée et la vision.

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Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 8e étape – Le message

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Je sais, je sais, tu as lu mon billet sur le marketing, mais t’es pas plus avancé et les ventes n’entrent toujours pas au camion. Pourquoi Steph?

Et bien, je gagerais que ton message est nul.

C’est quoi le message? C’est le paquet de mots que tu utilises pour parler à des clients potentiels. Contrairement à l’humain, les mots ne sont pas tous nés égaux.

Puis dans un contexte de surexposition à l’information de toute sorte (il parait qu’on est exposé à 100 000 mots et 34 Go de contenu par JOUR), ton message doit être clair, concis et d’intérêt. Et encore, je n’ai pas parlé de la compétition. T’es pas le seul à vouloir l’attention des gens.

Alors, comment on fait un bon message clair, concis et d’intérêt? Bienvenue au manège #8 de Startup Land : Le message.

Règle numéro 1 : Le client s’en sacre de toi.

Si tu veux le perdre en moins de 2, parle-lui de toi. Si tu veux l’intéresser, parle-lui de LUI! Et mieux encore, ne parle pas, mais fais le parler de LUI. Comme on dit en anglais : I don’t care about your product, I care about me.

Règle numéro 2: Des bénéfices, pas des features.

Ton produit fait X, Y et Z? Ouin pis? Pourquoi je m’en soucierais? Parle-moi de pourquoi ces features vont changer ma vie. Dans les annonces de la bière Corona, quand les entends-tu parler du goût de la bière? Jamais. En fait, ils disent rien du tout. Ils montrent simplement que leur produit va te donner le goût de te sentir full chillax à la plage et de tirer ton téléphone à la mer.

Axe, ils ne disent pas grand chose non plus, mais tu comprends que si tu prends leur produit, les femmes vont te sauter dessus! Tu te fous bien du parfum, mais que les femmes s’accrochent après toi, watch out, ça, ça t’intéresse! Lire la suite de « Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 8e étape – Le message »

Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 7e étape – Le (maudit) marketing

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Ok ok… J’ai parlé des premiers clients la semaine passée. T’as trouvé quelques clients et tu es super fébrile? Bravo, c’est un bon pas en avant.

Mais 5 clients, c’est peut-être seulement de la chance?

Tu sais, faire 10 000$, c’est assez simple. Pas facile de faire la différence entre chance et talent. Bonne place au bon moment et hop, 10K$ dans tes poches.

Mais faire 500 000$? 1 000 000$?

Ce n’est plus de la chance là. Faudra que tu bosses fort pour aller chercher les clients afin d’en arriver là.

C’est comme les pommes. Tu prends celles qui sont à ta portée en premier. Mais si tu veux faire du vrai fric, faudra que tu te casses la tête pour aller chercher toutes les pommes de l’arbre.

C’est là que le marketing intervient. Bienvenue au 7e manège de Startup Land!

C’est quoi du marketing? C’est la méthode pour promouvoir et vendre des produits ou service. Ça inclut la recherche pour comprendre un besoin.

Ça, c’est la définition du gars qui a fait un MBA.

Voici la définition de marketing venant d’un entrepreneur :

« Trouve ce que les gens veulent et donne-leur ».

Voilà, c’est ça le marketing. Simple de même.

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Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 6e étape – Les premiers clients

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Après l’idée, les fondateurs, le prototype, le modèle d’affaires et le financement, le prochain manège de Startup-Land est les premiers clients.

Tu veux le secret de la réussite de ton entreprise mon pote?

LE secret qui va tout changer dans ta vie?

Ouvre bien tes p’tits yeux de puma. Voilà le secret de la réussite en affaires :

Ça te prend des clients.

Dis le pas à personne. Si tout le monde savait ça, tout le monde le ferait! Mais oui, c’est con de même. Ça te prend des clients qui payent avec du vrai fric.

Et pour ça tu devras changer ton chapeau de développeur / technicien / ou peu importe pour celui de vendeur.

Pas de vente, pas de clients.

Puis clients au pluriel avec un « s » commence par client au singulier. Ça en prend un pour commencer. Si t’es capable d’en convaincre un, t’es capable d’en convaincre 1000. Et vice versa.

Mais pour la majorité des mortels, le premier client c’est tout qu’un défi. Tu as tout contre toi. Pas de ressource, pas de réputation, pas de crédibilité, pas de référence, pas d’historique.

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Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 5e étape – Le financement

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Alors mon pote, où en sommes-nous?: Tu as eu une idée. Tu as trouvé zero ou plusieurs fondateurs. Tu as maintenant un prototype fonctionnel. Tu as aussi une idée du modèle d’affaires?

Parfait, on rentre dans une partie amusante : Comment on finance tout ça?

En effet, tu dois continuer à payer tes factures et bosser sur ton projet en même temps. C’est comme entrer un ballon de soccer dans le derrière d’un tigre de mauvais poil : Pas évident.

Faut pas se faire d’idée. Soit tu as du temps ou de l’argent, mais rarement les deux quand on commence. Pire, quand on est à sa première business, souvent on a ni temps ni argent.

Grosso modo. Si tu as du temps, mais pas un rond tu fais tout toi-même. Si tu as de fric, mais pas de temps, tu le fais faire.

Si t’as rien de tout ça? Il existe des solutions. Et c’est là qu’un entrepreneur va exercer sa magie à faire bouger les choses. Making things happens. On ne sait pas comment, mais on sait qu’on va y arriver alors go, on fonce.

Je me rappelle quand j’avais zéro expérience, à moins d’avoir un papa ou un oncle riche, le premier réflexe est de voir ce qui s’offre au niveau gouvernemental. Si ça vaut la peine de s’informer pour comprendre comment ça marche, perso je ne touche plus à ça.

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Du WAQ et du focus

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Petite interlude à ma série Comment Lancer sa startup en 12 étapes faciles pendant la semaine du WAQ. Ça mérite que j’y consacre 2-3 mots.

Pourquoi? Parce qu’à chaque année je me fais dire la même chose : Tu ne viens pas au WAQ Steph?

Non. Je n’y vais pas.

Tout d’abord, don’t get me wrong, j’ai un grand respect pour ceux qui organisent ce type d’événement. Ça démontre le dynamisme de l’industrie Web à Québec. On voit que ça grossit d’année en année et tant mieux si c’est un succès!

Alors non, je n’y vais pas. Peut-être un jour. Mais pas là.

Mais toi, pourquoi tu y vas? Pour rencontrer du monde et réseauter? D’accord, mais pourquoi tu veux rencontrer du monde et réseauter?

Et c’est là que je prends ma décision. Voyez-vous, dans mon genre d’entreprise, participer à des soirées ou événements ne s’enligne tout simplement pas avec mes objectifs et stratégies.

Oui oui, je suis de même. Super égoïste. Quand je sors de chez moi, c’est parce qu’il y a un gain personnel. Je rencontre quelqu’un qui connait quelqu’un, je veux apprendre quelque chose, demander conseil, etc. Je sors aussi pour partager mon expérience à d’autres parce que ça me fait du bien.

Mais je ne sors pas que pour sortir. Non. Plate de même. Pas professionnellement en tout cas.

Si je veux connaître quelqu’un, je lui pitche un email et je l’invite à dîner. Plus simple, plus rapide.

Pourquoi? Parce que je suis ULTRA focus sur la réussite de mes projets. Et puisque le temps est une ressource limitée et non renouvelable, j’essaie le maximiser.

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Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 4e étape – Le modèle d’affaires

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Résumons : Tu as eu une idée. Tu as trouvé zero ou plusieurs fondateurs. Tu as maintenant un prototype fonctionnel. Maintenant, si on parlait business un peu? As-tu une idée du modèle d’affaires?

Non?

Alors embarque pour le 4e manège de Startup Land : Le modèle d’affaires.

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un modèle d’affaires? Tiré de l’anglais business model, ça décrit essentiellement comment une compagnie fait de l’argent.

À ne pas confondre avec plan d’affaires, vue plus large, qui va décrire le qui quoi comment pourquoi d’une compagnie.

Pas d’argent, pas de compagnie. Au mieux un hobby ou un kossin de bénévolat où des hippies mettent des ponchos pour cultiver un jardin de chanvre bio communautaire.

Alors, t’as une idée de comment ton projet va faire du fric?

Des fois, c’est évident. Un média voudra offrir du contenu gratuitement afin d’attirer le plus d’eyeballs possible pour vendre de la publicité.

Un logiciel en ligne tel que DashThis vendra des abonnements mensuels selon un volume d’utilisation.

Il y a beaucoup de modèles différents : A l’utilisation, abonnement, courtage, affiliés, achat unique, donation, publicité, commandite, commission, etc.

On ne fera pas le tour des modèles. On va réfléchir à comment maximiser nos revenus.

Au départ, si tu offres une valeur ajoutée, tu dois demander une contrepartie. Si ce n’est pas monétaire, ça peut être sous forme de publicité, comme obtenir 10% de rabais si tu recommandes ce produit à tes amis.

Dans notre cas, ce qui nous intéresse le plus c’est la contrepartie monétaire. Parce que tu auras de la misère à payer ton épicerie avec des « likes » Facebook mettons.

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Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 3e étape – Le prototype

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Ça y’est, tu as décidé de faire cavalier seul ou de te lancer avec un, deux, trois fondateurs? Tant mieux. Maintenant place au vrai boulot.

Startup-Land n’est pas un parc d’amusement pour chiller et regarder les filles. C’est plutôt un boot camp ou tu vas te battre pour survivre. En fait, dis-toi qui si tu survis 5 ans alors tu feras mieux que 90-95% des entreprises!

Alors, what’s next?

Pour une startup Internet, ça te prend un prototype.

Je vois deux façons de faire la patente :

#1 Créer une preuve de concept

Vous êtes bons programmeur et pensez pouvoir sortir une démo fonctionnelle en 2-4 mois? Allez-y, programmez sans peur du lendemain. Dormir la nuit c’est pour le moumounnes.

En 1997 quand nous avons lancé notre site de rencontre, je n’avais pas d’enfants et plein d’énergie. Pas mal certain qu’on programmait 100 heures par semaine. On a lancé le site complet en 2 mois. À deux.

Il y a des grosses boîtes qui ne feraient pas le centième de votre boulot en une année, même avec 20 programmeurs.

Des jeunes motivés à réussir, qui n’ont rien à perdre et tout à gagner? C’est assez malade ce que ça peut accomplir en un rien de temps.

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Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 2e étape – Les fondateurs

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Alors mon pote, tu as trouvé une super idée et tu crois qu’il y a un potentiel de business? Bravo. C’est ton billet d’entrée à Start-up Land.

À partir de maintenant, le mot d’ordre est assez simple : Stop thinking, start doing.

Perso, instinctivement à cette étape, j’ai toujours eu le réflexe de m’associer à quelqu’un. Généralement un ami.

En fait, ce n’est pas « associer » de facto, mais à qui a-t-on le goût de parler en premier d’une idée d’affaires? À quelqu’un qui sera en mesure d’apprécier notre idée sans nous juger et nous traiter de tarla.

Puis si l’idée allume l’ami et qu’il a eu une étincelle dans les yeux, pourquoi pas faire un bout de chemin ensemble? Après tout, quand on est jeunes, on est tout le temps avec nos amis. C’est naturel de se lancer dans un truc déjanté avec un bon pote.

Mais tout d’abord, as-tu besoin d’un co-fondateur?

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