En lisant un article sur Goldstar, le 5e plus gros revendeur de billets de spectacles et événements en Amérique, un passage m’a frappé :
« Our goal as a company is to get people to go out more, so we don’t have a foosball or ping pong table,” Graff says. There’s no Xbox 360. We don’t do laundry or have a cafeteria. Everyone works hard and gets home to their lives. I’ve previously been at jobs that required 60-80 hours a week. We don’t do that. We work smarter, not longer. But we also have fun. Employees get comp tickets to shows. Plus our venues are constantly inviting us to some great events, so we go out a lot too. »
Si ce n’est pas tout un contraste avec la philosophie startup des années 2000 où le bureau est notre 2e maison, c’est quoi?
Le babyfoot pour vos beaux-yeux?
D’un point de vue des ressources humaines, avoir des gadgets comme un xbox, la table de babyfoot, la cafétéria, le gym, la machine a pop-corn, le hamac, la massothérapeute et autres kossins du genre fait parti du « package » pour attirer et retenir les employés.
D’un point de vue business, c’est un investissement qui demande une contrepartie : faire plus d’heures au bureau. Voyez-vous, ce genre d’environnement est plutôt rare dans les milieux où le monde se pousse systématiquement après 35 heures. Ça ne ferait qu’augmenter les pertes de temps plutôt que d’augmenter les heures au bureau.
Si cette idée de lieu de travail aux dizaines d’avantages m’attirait dans la vingtaine, c’est différent aujourd’hui dans la trentaine avec une famille et des mômes. En effet, mon temps est une denrée rare et je dois choisir entre la game de xbox au bureau ou bien donner le meilleur de moi-même au travail et me pousser passer du temps avec des enfants qui grandissent trop vite.
Work smarter, not longer.
De 17 ans à 32 ans c’était la norme les semaines de 60 heures et plus. J’avais du fun et personne ne m’obligeait. Maintenant, ayant de nouvelles priorités dans ma vie comme une famille, je dois couper quelque part. Faire plus avec moins. Je travaille 45-50 heures, mais je perds le moins de temps possible. Le sens des priorités devient plus aiguisé.
C’est certain que la vie au bureau doit être agréable. Pas de babyfoot n’empêche pas de se faire du fun, d’organiser une journée de ski, avoir un BBQ chez le président ou se faire un 5 à 7 de temps en temps.
Bref, j’ai hâte de voir si la génération babyfoot-au-bureau gardera cette attitude ou aura des nouveaux besoins en vieillissant. Comme plus de vacances ou des semaines de 4 jours plutôt que la massothérapeute ou le pub-spa-détente-terrasse du bureau.
Vous en pensez quoi?