We work hard. We play hard. Un classique!
Je pense que la plupart des entrepreneurs vous diront qu’il faut que démarrer une entreprise soit amusant pour endurer toute la merde les efforts qui viennent avec. Mieux, je pense que la plupart diront que c’est inutile d’être un bourreau de travail et bosser 100 heures par semaine.
En effet, passé un certain seuil, on a trop la face collé sur l’arbre qu’on ne voit plus la forêt. Et ce n’est pas évident de s’arrêter quand il y a encore des choses à faire.
Combien de fois que je me suis dis que je dois terminer tel truc le vendredi soir pour que le client soit content.
Et bien depuis quelques années, le client attend maintenant au lundi. Le vendredi c’est un jour sacré. Passé 16h, il n’y a pas grand chose qui pourrait me faire rater le martini spécial Steph et m’empêcher de cuisiner un super snack au bistro chez Steph.
Le week-end? Je prends quelques emails, fais 2-3 suivi, clair peut-être un peu de paperasse, mais je passe maintenant rarement plus de 2 heures à bosser. Le week-end, c’est le temps pour faire autre chose. En premier lieu, jouer avec les mômes, parler à ma blonde, recevoir des amis à souper, faire une ride de vélo de 4 heures, une power nap, écouter le football, etc.
Bref, n’importe quoi sauf travailler.
Déjà que la semaine est plutôt bien remplie. Ce n’est pas rare que je travaille jusqu’à 23h. Un moment donné, faut pas virer fou non plus. Tout est question d’équilibre. Et moi mon équilibre je la trouve dans un week-end vide de boulot. L’ordinateur fermé.
Avant d’avoir des flots, je pouvais travailler 70 heures par semaine. J’ai déjà fait quelques fois des 80 heures, mais c’était débile. Là, c’est plus autour de 45-50 heures. Et c’est bien suffisant. Plus que ça, je deviens avec les idées embrouillées et trop stressé.
Je me suis déjà rendu compte que j’étais impatient avec mes flots le soir alors qu’ils voulaient jouer avec moi. Mais papa était stressé et avait des trucs à « régler ». Penses-y Steph, dans quelques années tes enfants ne voudront plus jouer avec toi alors laisse le boulot de côté une heure ou deux.
L’heure du souper en semaine en maintenant aussi sacré que le week-end. Je joue dehors avec les mômes, donne les bains, fais le souper écoutant du Jazz (jazzradio.com est super!), prend un apéro et ne retournera travailler qu’une fois les flots couchés.
Même chose avec les week-end bike trips au Vermont avec les potes. C’est sacré. No way que je vais manquer ça pour du boulot. Un ancien pote a raté les dernières occasions à cause du travail. Qu’est-ce qui était si important qui ne pouvait attendre pour rater un week-end dans le bois avec les potes? Mais bon, faut dire que l’excuse du boulot est plus facile que de s’entrainer pour être capable de suivre.
Je me suis déjà fait faire une crise par un associé parce que je travaillais moins que lui. Ayant des enfants et lui non, c’est évidemment plus difficile de fournir autant. Anyway, enfants ou pas, me tuer au travail n’est pas ma tasse de thé. On lui a payé un gros char et il était content. C’est l’fun un gros char, mais sans qualité de vie, c’est comme soulager un mal de tête en se payant une boîte de clous.
Mais bon. Donald Trump dort max 4 heures par jour parce qu’il trouve ça inutile et préfère travailler. Si tu veux te défoncer au travail, c’est à toi les oreilles. Je ne te dirai pas quoi faire et encore moins te dire que ma façon est la bonne. Chacun son truc.
Bref, travailler beaucoup est essentiel un moment donné. Tous les entrepreneurs auront eu des semaines de fou dans leur parcours. Mais c’est bon de garder le tout équilibré. Tu travailles fort? Alors amuse toi fort!