Alors, après tout ce temps, quels sont les modèles d’affaires du Web 2.0? Quel site, parmi les vedettes grand public du Web 2.0, a trouvé sa mine d’or et est devenu une machine à imprimer de l’oseille comme Google?
En fait, si j’essaie de voir là où on peut faire un peu de fric, j’en arrive à créer trois catégories d’utilisateurs du Web.
Ceux qui se divertissent
Ce sont ceux qui vont sur Facebook, Youtube, twitter et autres sites du genre pour socialiser ou perdre un peu de temps. Ces personnes sont très concentrées sur le divertissement en question.
Comment faire du fric avec eux? La pub? Oui, un peu. Mais de là à devenir une vache à lait? Facebook a les nombres tant en trafic qu’en utilisateurs et pourtant, on attend encore que la caisse sonne. Sans compter que le taux de clic est exécrable. Faire payer pour un service premium? HA HA, elle est bonne celle là. De toute façon, pour un site qui sera rentable, 100 ne vivront pas très vieux.
Ceux qui recherchent
Ce sont ceux qui viennent, tapent un mot, trouvent et quittent. Pas de temps à perdre. Ils viennent chercher un truc bien précis et se poussent aussitôt que c’est trouvé.
Comment faire du fric avec eux? Google l’a bien compris. Associer des pubs en fonction de ce que l’utilisateur recherche. La pub est directement liée à l’intérêt du visiteur. Tout simplement brillant.
Ceux qui travaillent
Ce sont ceux qui utilisent les outils Web pour travailler et augmenter leur productivité. Ce sont ceux qui depuis que le commerce existe n’hésitent pas à investir pour améliorer leur rendement. Autrement dit, ce sont ceux qui sont prêt à dépenser pour faire encore plus de fric.
Comment faire du fric avec eux? Ils sont prêts à donner leur pognon. Suffit juste de comprendre leurs besoins et de leur offrir une solution en conséquence. Facile, non?
Deux exemples me viennent en tête :
37 Signals. Collaboration, suivi, partage, communication. Toutes les belles valeurs du Web 2.0. Plein de beaux outils pour faciliter le travail, mais avec un prix au bout. Les entreprises n’hésiteront pas à payer si c’est pour leur permettre d’être plus productifs. Et ça fonctionne!
Lithium. Le Web est une histoire de communautés? Les entreprises sont sûrement besoin de communautés aussi. Diminuer les coûts, augmenter la fidélité, augmenter les ventes et la qualité du service. Voilà ce que propose Lithium avec ces communautés sur demande. A voir leur liste de clients, nulle doute qu’ils n’ont rien à envier à Facebook.
Bref, les modèles d’affaires pour le Web 2.0 grand public sont encore à définir. Peut-être qu’il y aura une nouvelle révolution à la Google Adwords qui sait? Mais d’ici là, plutôt que de spéculer, des entreprises vendent du concret et font de l’argent en fournissant des solutions a ceux qui sont prêts à allonger des bidous. Moins glamour, mais nettement plus rentable!