Le paradoxe de la réussite

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Vous avez sûrement déjà entendu parler d’un athlète olympique qui est tombé en dépression après avoir gagné une médaille d’or?

Tu parles d’une lopette! Il réussit à gagner une médaille olympique, chose qu’une fraction infime des êtres vivants arrive à accomplir et il se tape une dépression? Voyons donc!

Pourtant.

La motivation est une foutue salope quand on y pense. Elle nous permet d’accomplir les plus grandes choses, mais une fois arrivé au but, elle nous lâche. De même. Sans prévenir.

Au cours des derniers mois j’ai eu une panne de motivation. Mon problème, pour mettre des mots dessus, est que ça va trop bien.

Ouep. Trop bien.

Je dépasse mes chiffres chaque mois. L’argent tombe presque du ciel, automatiquement. C’est la beauté des revenus récurrents! Je suis entouré d’une équipe en qui j’ai 100% confiance. Il n’y a pas vraiment d’obstacles. Ça roule comme sur des roulettes. La paix d’esprit. Zero stress.

Zero stress. Ça me tue ça moi!

Je performe quand j’ai peur de me planter. Quand la réussite est impossible et que l’échec n’est pas une option. C’est là que j’exécute ma magie et réalise des choses que plusieurs disaient impossible.

Mais là? Je me sentais perdu un peu.

Voilà 2 semaines je pensais m’être trouvé une p’tite tâche motivante pour m’amuser. Et bien non. Chris m’a enlevé ça des mains. « Laisse-moi ça, je vais faire faire ça par Alex. Chillax boss. ».

Chillax? Je suis en train de faire une overdose de chillax!

Alors je fais quoi maintenant? Ho, je ne manque pas de boulot. J’ai une liste de choses à faire et un plan à exécuter. Mais contrairement à avant, j’exécute de moins en moins.

C’est vraiment incroyable. Je me suis fendu le cul pour ne plus avoir à me fendre le cul et là je m’ennuie parce que je ne me fends plus le cul.

Oui oui, je pourrais me motiver à me dire que la prochaine étape est 10M$ de revenus. Mais ce n’est pas pareil. A quoi bon? Ce n’est pas l’argent comme tel qui me rend heureux, c’est de réussir des projets, d’être libre de faire ce que je veux quand je veux. L’argent, c’est une conséquence du succès.

Mon but a toujours été de travailler fort pour ne plus travailler. Construire un guichet automatique qui imprime de l’argent. Regarder ses revenus récurrents entrer en sirotant un pina colada sur une plage dans un 5 étoiles à Punta Cana.

Faire 1000$ pendant que je vais faire une ride de vélo de montagne avant la sieste de l’après-midi.

Faire 500$ chaque nuit pendant que je dors.

Partir de nouveaux projets? Oui oui, je bosse sur des nouveaux trucs. Je m’implique comme mentor dans d’autres projets. C’est l’fun.

Mais la peur de ne pas réussir et de me planter me manque. Ça fait 20 ans que c’est comme ça. A chaque fois que je travaille fort et que je réussis, je perds un peu de motivation.

Évidemment, c’est un beau problème. Je me plains le ventre plein comme on dit.

Mais bon, ça ne dure jamais longtemps et c’est nécessaire pour prendre du recul et se donner un nouvel élan. J’ai dans l’idée de bâtir des nouveaux trucs autour de ce qui fonctionne déjà. Check ben l’effet boule de neige toé! De nouvelles patentes au menu bientôt.

Stay tuned!