Fraîchement sortie, la nouvelle est encore chaude: DashThis fait le Growth 500, qui liste les 500 entreprises les plus en croissance au Canada, pour une 3e année consécutive. Cette fois avec une croissance de 447% en 5 ans.
Now what? C’est le genre de billet que j’hésite à écrire… Il y a tellement de façon d’interpréter tout ça, de nuances à apporter et d’histoires d’arrière scène qui ont un impact énorme sur les résultats.
Cependant, ce qui me frappe cette année c’est que c’est vraiment moins “Stéphane” comme explication du classement, mais beaucoup plus “Antoine pis sa gang”.
En effet, si j’ai été le vecteur de croissance des premières années, Antoine est en train de prendre la relève avec brio. Avec ses complices comme JP et Élo, c’est une équipe du tonnerre. ⚡
Chapeau à toute la gang, les fleurs vous reviennent!
C’est beau à voir bien franchement. Avoir une relève, une équipe qui fonctionne toute seule, c’est souvent un défi énorme pour un entrepreneur. Je ne veux pas être un control freak qui est incapable de laisser aller ou de faire confiance. Ça vire en micro-management où tout le monde est figé, effrayé de faire une erreur.
Je n’ai pas ce problème, heureusement. Je fais confiance facilement, même si ça m’a déjà nuit dans le passé. Mais malgré tout, je laisse aisément le monde faire des erreurs. En fait, j’insiste là dessus. Ceux qui ne font pas d’erreurs sont ceux qui n’essaient rien. La culture de la perfection, très peu pour moi, bien honnêtement.
Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà reproché à quelqu’un d’avoir essayé, d’avoir fait preuve d’initiative. Mais ça m’est arrivé souvent de dire “Tu le sais pas. C’est des préjugés. Arrête de parler pis essaye.”
Essaye. Mets-ca en ligne. Parle au client. Teste. Apprend. Ajuste. Ré-essaie. Go, avance mon pote!
Comme disait l’autre: You miss 100% of the shots you don’t take.
Je suis un de ceux qui font un paquet d’erreurs. Pas parce que je suis un gros nul, mais parce que j’essaie un tas de choses. Parce que je suis dans l’action. Parce que je préfère valider concrètement une idée au lieu de me convaincre que ça ne marchera pas. C’est le réflexe de celui qui n’ose pas essayer d’ailleurs…
En fait mon seul critère est de ne pas faire deux fois la même erreur. Et encore, je n’ai pas un score parfait à ce niveau. Si ça prend dix fois avant de comprendre alors so be it.
J’y pense, où sont ceux qui me regardaient de haut il y a 9 ans en disant que c’était une idée de marde? Pendant qu’ils se moquaient, j’étais en train de le faire. Who’s laughing now?
Je vais encore une fois parler de mes enfants, mais c’est ce que j’essaie de leur inculquer: Fais-le. Prends un risque. Salis toi les mains. Et si ça ne marche pas, tant pis, tu seras déjà 1000x mieux que celui qui te jugeait, mais qui n’a pas les couilles d’essayer.
Pour réussir, pas besoin d’être le meilleur. Seulement besoin de commencer par commencer, de faire un pas en avant et de persévérer. Sors de ta zone de confort, c’est là que la magie se passe.
Bref, c’est ce que je souhaite pour le futur de DashThis: Oser. Oser la patente qu’on se dit “Ça serait malade si ça marchait!”. Qu’on passe plus de temps à essayer qu’à parler, qu’on continue de prendre des risques, même si des fois on a l’air ridicule. Amazon s’est planté dans plein de trucs après tout… La culture d’initiative, c’est un des gros avantages compétitif de l’économie moderne, très difficile à imiter. Il faut en profiter!