Je me suis réveillé à 4h11 ce matin avec cette question qui m’a empêché de me rendormir : Est-ce mieux de viser la France ou les USA pour démarrer un projet d’affaires international?
A l’époque j’ai vendu mes premiers sites Web, je faisais mes projets bilingues. Je visais les USA, mais je les faisais aussi en français because c’est ma langue maternelle. Obviously chose.
Le plus drôle, c’est quand me démenant comme un diable dans le vinaigre pour me faire connaître aux USA, le marché de France venait naturellement et représentait environ 98% de mon trafic. Pas étonnant que ce soit des français qui m’aient racheté.
Depuis, je faisais des projets principalement en français. Alors aujourd’hui, je ferais quel choix? La décision est importante compte tenu des efforts a déployer qui ne seront pas récupérés pour changer d’orientation.
Le marché américain est :
- Plus près physiquement
- Plus près culturellement
- Très grand (~350 M)
- En avance sur les technologies
- Dans une langue autre que ma langue maternelle
- Très compétitif
Le marché français est :
- A 6 heures de vol
- Quand même différent culturellement
- De même langue bien qu’ils ne savent ce qu’est une brocheuse
- A notre niveau techno, donc en retard sur les USA
- Moins compétitif
- Moins populeux (~65 M)
Évidemment, c’est plus tentant l’Europe quand on se voit ouvrir un bureau près de Bordeaux ou Lyon. C’est nettement plus charmant que Buffalo. Mais aux USA, personne ne connaît ce bon vieux Steph alors que j’ai quelques lecteurs en France.
Est-ce mieux d’y aller pour le gros coup direct aux USA ou bien de faire ses classes dans un marché plus facile quitte à perdre opportunités aux USA?
Je suis quand même moumoune et prudent (entrepreneurement parlant) alors j’ai un penchant pour le marché français, principalement en raison de la langue. Je parle relativement bien anglais, mais je serais mal à l’aise de faire un pitch de vente en anglais.
Mais quand je vois des startups d’ici comme Tungle ou Poly9 qui se font racheter, ça me fait douter. Le meilleur moyen de s’améliorer est de sortir de sa zone de confort. Vendre en anglais, c’est ce que les gars du Cirque du Soleil, de Frima et de Beenox ont fait. Pas mal pour des gars de mon coin qui sont nés en français.