Vous je ne sais pas, mais moi quand j’entends une histoire d’une personne qui meurt dans la fleur de l’âge, ça replace bien des ambitions. Hier seulement, une copine sur Facebook parle d’un ami qui est en train de mourir d’un cancer. 33 ans. Des flots. Une femme.
Une autre amie qui me parle de son amie qui en a que pour quelques années à vivre. 40 ans. Cancer du sein.
Je vois dans le journal ce matin l’histoire du procès d’une femme qui a tué une connaissance l’année dernière. Si je me rappelle bien, il marchait pour aller chez lui plutôt que de prendre son auto en état d’ébriété. Hop, il se fait entrer dedans par une folle. Meurt 3 semaines plus tard. 37 ans.
Ma mère et le père d’un ami qui meurt bien trop jeunes eux aussi. 59 ans et 61 ans. Encore le foutu cancer.
Un autre ultra sportif en forme et en santé qui meurt d’une claque comme ça. Crise cardiaque. 51 ans.
Alors quand je pense à ça et que je suis encore en train de travailler à 11h le soir sans que j’aie vu mes enfants plus que 5 minutes dans la journée, ça remet les choses en perspective.
What if?
C’est l’fun travailler, avoir de l’ambition, rêver et construire. Mais si on pogne le mauvais numéro et que ça s’arrête à 38 ans, 41 ans ou 46 ans, ça aura donné quoi?
Je me demandais ça hier : Si j’apprenais que j’allais mourir dans 3 ans, comment je voudrais passer mes derniers moments? Certainement pas en travaillant! La réponse évidente est de passer du temps avec les personnes qu’on aime, non? Ou encore qu’on voyagerait ou qu’on ferait ce qu’on a toujours rêvé de faire, mais jamais osé.
Pourtant, pendant qu’on est en santé et que tout baigne, on s’en balance. On fera ça plus tard, à la retraite.
C’est ce que ma mère disait aussi.
D’un autre côté, il ne faut pas vivre dans la peur qu’un événement malheureux arrive, bien sûr.
Par contre, garder en tête que la vie est fragile aide à relativiser les choses. On a pas eu ce client? Too bad. On a pas fini ce qu’on voulait faire? C’est samedi et mieux vaut jouer avec les mômes. Rush de livraison un vendredi? No way que je vais rater mon martini du vendredi! De la job le dimanche? Non. Le dimanche est le no-work day sacré chez nous surtout quand il y a du football à la tivi et des Tostitos dans le garde-manger.
À quoi bon travailler en débile pour gagner 300K$ par année quand on peut s’en tirer à 80K$ en travaillant la moitié moins?
Bref, c’est vendredi et ce soir, c’est le martini avec une poutine au porc confit, sauce au foie gras au bistro chez Steph. Chilling time!
Lecture complémentaire: 15 secondes