Être (un peu) prétentieux pour réussir

Avez-vous déjà remarqué que ceux qui connaissent toujours le succès sentent la confiance à plein nez? Ça en est même agaçant tellement on aime pas les gens prétentieux.

Bien sûr, trop c’est comme pas assez. Mais parlons du « pas assez » justement. À compétences égales, lequel des deux soumissionnaires suivants choisiriez vous?

– J’ai un très bon talent dans ce domaine. Je pense pouvoir régler votre problème.

– Absolument, je suis expert dans ce domaine et votre problème est un défi qui me motive. Par conséquent, je suis le meilleur pour exécuter votre mandat.

Moi, le 2e bien sûr. Dans le fond, on se fout bien de savoir si le problème est solvable ou pas ou si ça représente l’Everest du trouble. Ce qu’on veut, c’est une personne confiante de résoudre le problème. On veut surtout une solution clé en main : On lui donne le mandat et on a en retour un problème de réglé. On ne veut surtout pas avoir à lui tenir la main ou à lui montrer comment faire sa job.

Alors lorsque nous sommes en compétition avec d’autres employés, soumissionnaires ou entreprises, il vaut mieux ne pas avoir l’air du plus faible ou du moins confiant de la gang.

À l’inverse, être trop prétentieux n’est pas mieux non plus. Les gens ne sont pas dupes et voient les imposteurs des kilomètres à la ronde. Rien de mieux que de se faire avoir une fois pour ne plus se faire prendre.

De toute façon, une personne trop prétentieuse à généralement un ego gros comme un paquebot. Et trop d’égo n’est pas très constructif à l’intérieur d’une équipe. Les gens orgueilleux n’acceptent pas l’aide ni les critiques ni les conseils. Pire, ils blâment les autres de leur échecs ou leur incompétence.

J’ai souvent l’occasion d’affronter des objections ou des hésitations. Je ne suis pas très prétentieux de nature, mais je n’ai pas le choix de prouver que je suis le meilleur. Dans le cas contraire, c’est un contrat ou un client que je perds.

Bref, une prétention bien dosée aide à faire rayonner notre confiance en nos moyens. Si notre interlocuteur ressent cette confiance, il sera à l’aise de travailler avec nous. Sinon, c’est un peu comme suivre quelqu’un au combat qui avoue douter réussir et en sortir vivant!