La compétition dans les sports c’est l’fun.
La compétition en business, pas mal moins.
Le dernier post de m’sieur Rand va dans le même sens de ce que je pense depuis un bon moment. On est trop dépendant de Google, Facebook, Amazon et compagnie. C’est devenu des monopoles dominants qui font les règles du jeu et maintenant on l’a dans le derrière.
Quand je dis “on”, je parle de ceux qui font affaire sur Internet, peu importe le type de commerce.
En 2011 quand j’ai démarré DashThis, du contenu moyen pouvait se hisser au premier rang. J’avais à peine besoin de faire de la promotion “paid” pour compenser. Et encore, le coût par clic était bas avec peu de compétition.
Le traffic rentrait sans gros efforts et ça convertissait assez facilement en ventes. Good enough!
Aujourd’hui, c’est plus “rough” comme sport. Pas évident de scorer en organique et le paid coûte une fortune. Si ta réputation et ton historique sont so-so, c’est pire.
Mais par dessus tout, Google lui-même rend les choses plus difficile. Vous vous rappelez que les pubs étaient dans le temps majoritairement dans la bande de droite? Aujourd’hui, c’est pas 2, mais 4 pubs dans toute la largeur, par dessus le premier résultat organique, loin dans le bas de l’écran.
Pas fou Google. Les premiers spots valent de l’or. Aussi bien faire payer pour! Et comme ils sont payé au clic la décision d’éliminer la colonne secondaire est assez simple.
Ça et les fichus updates de son algorithme qui peuvent démolir ton ranking sans que tu saches pourquoi.
Facebook fait la même chose. Qui réussi à faire du contenu viral organique de nos jours? Pourtant, c’était assez simple à l’époque. C’est d’ailleurs l’appel du trafic bon marché, le “reach” important qui a fait que TOUT LE MONDE a incité son trafic naturel à cliquer “Like us on Facebook”.
C’est qui le cave aujourd’hui?
La portée organique est exécrable. Il faut définitivement payer à chaque fois qu’on veut qu’un post résonne un peu sur le réseau…
Ce qui était autrefois une super opportunité bon marché est devenue une dépendance coûteuse et dangereuse.
Les prix et la compétition ira juste en augmentant mon pote. Deal with it!
Et ça, ça veut dire plus cher en acquisition donc…?
C’est ça, moins rentable! Bravo!
D’un autre côté, ces dernières années ça riait pas mal de ceux qui disaient de continuer de faire grossir leur liste d’emails. C’est tellement 2010! Pourtant. Je pense que le email est et a toujours été le meilleur canal marketing. Clientèle attentionnée, qui ne coûte pas grand chose à entretenir et dont tu as le contrôle complet et total. Tu veux quoi de plus?
Mais n’abuse pas des bonnes choses non plus. On est débordé d’emails alors t’es mieux d’y aller molo sur le volume. Le premier truc que je fais en ouvrant mes emails le matin sur mon téléphone est de flusher une série d’emails que je n’ouvre même pas. Swipe. Swipe. Swipe. Swipe…
Les cold emails, c’est flush automatique. Les 47 emails d’onboarding automatisés pseudo-personnalisés aussi. Il n’y a qu’une poignée de newsletter qui m’intéressent, que j’ouvre et que je lis.
Au fond, c’est comme n’importe quoi. Mets pas tes oeufs dans le même panier et méfie toi de ce qui est contrôlé par des tiers qui ont leur propre agenda.
Ça ne veut pas dire d’ignorer le SEO, le PPC et les médias sociaux, mais juste de faire attention. Surtout de voir ça pour ce que c’est: des canaux comme d’autres où on doit réfléchir à l’opportunité et son rapport coût / bénéfice.
C’est quand la dernière fois que tu t’es posé la question « Pourquoi j’investis dans Facebook » et « Kossé ça donne« ?
Et si je lançais une nouvelle compagnie demain matin? Ma stratégie initiale ne serait pas construite sur ces canaux. Nope. Trop peuplé. Trop dispendieux. Trop compétitif. Pu assez efficace. Ces opportunités sont passées comme faire de la pub TV en 1970 vs 2000.
Je ferais quoi alors?
Je suis paresseux. Ça prend trop d’énergie compétitionner avec le monde. Quand il y a trop de monde au party j’aime mieux me pousser et trouver un endroit plus calme où je peux me servir en premier dans le buffet.
Keep it simple mon pote. Focus sur le problème du client. Focus sur la valeur apportée au client. Focus sur en faire des fans. Et donne leur les outils pour devenir des ambassadeurs. Google et Facebook ne pourront rien contre ça.
Le meilleur truc est encore de créer et nourir sa propre audience, mais ça, ça prend du temps. Et beaucoup de jus de coco pour produire du contenu pertinent et de qualité. Tu ne peux pas faire les choses à moitié ici. Pour t’inspirer, regarde les 5 dernières pièces de contenu (article, video, etc) qui t’ont fait réagir (bookmarké, commenté, liké, partagé, etc). Pas facile à trouver hein!
Mais sinon Steph, est-ce qu’il y a des meilleures opportunités et/ou meilleurs canaux à exploiter à meilleur coût qui donnent des résultats pronto?
La réponse courte: Oui.
La réponse longue: Oui et c’est ta job de marketeur de les trouver mon pote!