Les élections provinciales ont pris fin hier pour ceux qui n’étaient pas au courant. Pendant cette campagne, comme celle au fédéral, j’ai pu mettre à jour ma liste d’amis facebook que je classe comme « amis-facebook-que-je-n’inviterai-sûrement-pas-à-souper ».
C’est tout de même étrange parce qu’aux dernières élections, en 2003, 2007 ou autres, les réseaux sociaux étaient moins développés et c’était plus difficile de savoir ce que les gens pensent question politique à l’extérieur de notre cercle d’amis. La politique a rarement été un sujet pour se faire des amis au bureau ni pour draguer la jolie réceptionniste.
Mais sur les réseaux sociaux? J’en vois de toutes les couleurs sur Facebook et Twitter. Ce ne sont pas des débats d’idées, mais des affirmations et opinions assez tranchées. Il y a deux choses : Je me demande si ces gens se rendent compte qu’ils sont lus par un tas de gens qui ne les connaissent pas vraiment et que leurs commentaires peuvent créer des effets négatifs? Et je me demande si au contraire, ils n’ont pas la bonne attitude et qu’il vaut mieux démontrer à tous sa position politique?
Pour ma part, j’estime qu’afficher à tous vents mes couleurs politiques est trop risqué. La règle numéro 1 en affaires est de ne pas parler politique et des Canadiens-Nordiques, non? Que je prenne pour un parti ou pour un autre, c’est un sujet trop délicat et je pourrais perdre des points auprès d’une personne qui m’estime, mais ne me connaît que professionnellement. Est-ce que ça vaut le coup? Je ne crois pas. Ma liste d’amis « amis-facebook-que-je-n’inviterai-sûrement-pas-à-souper » peut aussi me servir comme liste de personnes à ne pas engager ou de personnes avec qui ne pas trop jaser business.
Bref, rien pour me faire changer d’idées et de trop en dire sur ces plateformes. Se garder une p’tite gêne de la même manière qu’on n’agit pas pareil dans son salon que dans un cocktail. Mieux vaut rester superficiel et garder le vrai stock pour ses vrais amis.
La politique trop ouverte sur les réseaux sociaux, vous en pensez quoi?