Du business en Suède, Chine et Thailande pour DashThis

En quelques jours, nous avons eu pour DashThis un mandat de développement de tableau de bord personnalisé en Suède en plus de nouveaux utilisateurs en provenance de Russie, d’Iran, de Grande-Bretagne, de Chine, de Taiwan et de Thailande. Tout ça sans effort marketing.

Si ça amène des défis différents que de travailler avec des clients locaux, c’est drôlement stimulant. En tout cas, moi je m’amuse comme un gamin dans son carré de sable.

Je fais de l’Internet depuis 1991 et j’ai commencé à faire des affaires en 1996. Rudimentaire, mais affaires quand même. Je me rappelle qu’un premier mandat avait été la création d’un logo pour un belge. On était en 1996 sans Paypal. Le chèque envoyé par avion. C’était le début de mon aventure internationale quoi!

J’ai encore sur mon tableau à la maison les deux dollars américains qu’un roumain m’a envoyé après avoir spammer quelques personnes ici et là pour un jeu pyramidal attrape-nigaud (vous savez, il y a 5 noms sur un liste, on met le sien, enlève le dernier et envoie 1$ aux autres. Moi je l’ai fait sans envoyer le pognon… oups!). Je trouvais comique de recevoir par la poste une lettre d’outre-mer avec deux dollars à l’intérieur, 2 mois plus tard!

Mais aujourd’hui, ça prend des proportions dont j’ai de la misère à croire. Nous avons reçu des visites en provenance de plus des trois quarts des pays de la planète. Ho, ce ne sont pas tous des clients payants direz-vous, mais n’empêche que l’intérêt, le potentiel et la grandeur du marché sont là.

Ça force à voir les choses différemment. Toutes les questions des devises, des langues, des cultures sont importantes aujourd’hui. Ça va aussi loin que de repenser aux prix: 49$ pour un américain n’a pas la valeur que pour un Mexicain, un Indonésien ou un Tunisien.

Faire un deal avec une entreprise de Montréal est facile. En faire un avec une boîte du Texas est plus compliqué. Mais en Suède, en Russie ou en Thaïlande? Faut sortir la débrouillardise 101!

Le plus étonnant, c’est que ça reste plutôt simple quand on s’attarde à la relation avec le client. De la même manière qu’on le ferait avec un client local. Les gens de l’autre bout de la planète doivent sentir qu’ils font du business avec de vraies personnes qui veulent régler leur problème. Même virtuellement, par courriel, ça doit transpirer. Customer service is king.

Sur ce point, LinkedIn est vraiment pertinent. Ça améliore la perception et la crédibilité. Puis souvent, le type à 12 000 KM de chez moi ne sera qu’à 1 ou 2 degré de moi par les diverses connexions de nos deux réseaux. Ça rapproche les gens comme on dit.

Bref, l’entreprise est jeune, mais confiante et stimulée par l’idée d’avoir des clients dans chaque pays du monde. Encore beaucoup d’apprentissage en vue avant de maîtriser l’art du commerce virtuel mondial, mais on va y arriver!