Pour faire suite à mon dernier billet, il convient de nuancer mes propos. C’est bien de charger dans la fourchette supérieure plutôt que de jouer dans le moins cher. Mais, le prix qu’un client convient de payer n’étant pas infiniment élastique, il ne faut pas exagérer non plus.
Le terme élastique est là où toute la magie se passe. Le jeu consiste à l’étirer proche du maximum sans qu’il ne pète et nous orvole dans face comme on dit en bon québécois.
Pour ça, j’ai 2 règles assez simples pour me guider :
Don’t be greedy
On apprend de ses erreurs. J’en ai fait une pas pire au début de DashThis. Un client voulait nous donner un autre mandat. Moi le smath j’ai vu trop gros.
Pour un projet qu’on aurait eu fastoche et qui aurait été profitable à 5000$, j’aurais pu demander 8000. Ou même 10 000$. Peut-être même être baveux et demander 12 000$.
Mais non.
J’ai demandé 36 000$.
Ça semblait faire du sens. Du moins pour moi. Mais le client a coupé court à ça en me disant « Ok, on va y aller avec l’autre qui nous a quoté à 3000$. On aurait été jusqu’à 8000$ avec vous, mais 36000$ c’est trop ».
BANG. Dans les dents Guérin. T’a voulu être trop gourmand. Maintenant, t’as pas 8000$ ou 5000$, t’as sweet fucking zero. Rien. Nada. Pouet pouet.
Un tien vaut mieux que deux tu l’auras
Des fois, le risque de perdre X$ pour faire X+Y$ de plus ne vaut juste pas le coup. Mieux vaut accepter X$ et mettre ça dans la cagnotte que de ne pas avoir X$ du tout. Prendre ce qui passe plutôt que de tenter le diable et se ramasser le cul à l’eau les poches vides.
Bref, si on a une p’tit voix qui nous dit « T’es malade, c’est ben trop cher », il faut l’écouter et se dire que c’est mieux un montant moins élevé sûr qu’un jackpot trop risqué.