Dans un article très intéressant envoyé par mon frère (qui n’a pas de blogue, donc pas de plogue) intitulé « It’s the Global Economy, Stupid! », on y lit 2-3 trucs à nous faire réfléchir, nous, les petits québécois francophones (et autres francophones de la planète) entourés de millions d’anglophones.
Entre autres, saviez-vous que :
– Selon, les prévisions des économistes, le produit intérieur brut de la Chine sera le double de celui des USA en 2050?
– Le pays où l’on parle le plus anglais au monde est la Chine? Pas « sera »… « est »!
– Si nous sommes le chanceux parmi 1 million de personnes, il y a donc 1 300 personnes comme nous en Chine?
– Le 25% de la population chinoise avec le plus grand QI représente plus de monde que le total de la population nord américaine?
Dans le journal de ce matin à propos de Chrysler qui s’en va en Chine : Le travailleur moyen dans l’industrie automobile américaine gagne 73$ de l’heure (avec les avantages). Son vis-à-vis chinois? 0.83$! C’est seulement 88 fois moins…
Saviez-vous qu’il y a 100 ans, la nation la plus riche au monde, la puissance militaire de la planète, le centre mondial des affaires et de la finance, le meilleur réseau d’éducation, le centre mondial des innovations et des inventions, la monnaie comme valeur standard et la plus grande qualité de vie… était la Grande-Bretagne? Comme quoi il ne faut pas asseoir son gros derrière sur ses lauriers…
Dans un contexte d’Internet où tout est global et interconnecté, comment le petit québécois francophone pourra s’en tirer? Une population de 6 M contre le reste de la planète? Un village francophone dans un ensemble anglophone? L’Inde, à elle seule, produit plus d’ingénieurs par année qu’il y en a au Québec… Qui seront les prochains leaders dans les affaires électroniques?
Il y a la solution simple : Mettre des murs autour de nous, s’enfermer et faire pousser nos carottes pour nous nourrir. Entre nous, nous serons bien au chaud et bienheureux. Pas besoin du reste du monde, non?
Et il y a la solution plus complexe qui consiste à prendre le leadership pour changer les choses à notre façon. Compétitionner quoi! Ne pas rester là à attendre que les milliards de chinois et d’indiens viennent nous botter le derrière chez nous puis qu’on se retrouve dernier de peloton. Au contraire, ce flux de nouveaux capitalistes (Chine, Inde, Russie) sur le marché amène son lot d’opportunités.
Bref, sans devenir paranoïaque et prophète de malheur, il y a quand même certains trucs que nous devrons considérer dans les années à venir. Notre terrain de jeu, le web, ne sera pas épargné. Sinon, l’occident riche, brillante et modèle du reste de la planète va l’avoir dans les dents. Comment pensez-vous que les francophones et les québécois s’en tireront?