Et bien voilà, on a comblé tous les postes affichés. En moins de 3 semaines. Rapidement. Efficacement. Et sans dépenser une fortune.
On a pris les premiers venus? Soit pas nono mon pote! On a le luxe d’attendre et de choisir LA bonne personne pour chaque poste alors on prend notre temps.
Alors comment on a fait?
Et bien tout d’abord, on est naturellement plus attrayant qu’il y a 4-5 ans alors que l’équipe était composée d’un seul dude dans son sous-sol: moi. Maintenant, DashThis a des clients dans 42 pays, est rentable et profitable, on est une bonne gang de talents multi-disciplinaires (dev, marketing, UX, UI, ventes, etc).
Bref, on ne représente plus un risque pour un futur employé (le risque de fermer vu la fragilité d’une nouvelle startup), mais bien une opportunité pour quiconque veut travailler sur un produit SaaS avec des clients partout dans le monde.
Mine de rien, il y a plusieurs dizaines d’agences Web et de firmes TI a 3 lettres à Québec, mais des bonnes boîtes de produit SaaS qui ont les moyens de leurs ambitions? On peut les compter sur les doigts de pied d’un unijambiste.
Je dirais que le seul bémol est l’absence de bureau pour le moment. Par contre, on est maintenant dans un local temporaire le temps d’installer nos nouveaux bureaux (oui oui, on met des boîtes de carton dans les fenêtres pour couper le soleil). La conséquence est qu’on a acheté beaucoup de cafés au Starbucks pour passer les entrevues.
Et ça, des fois ça peut avoir l’air louche: « Vient me rejoindre au Starbucks, on a pas de bureau, mais inquiète toi pas pour ta paye hein! ».
On a même passé une entrevue dans un resto suite à un dîner avec 2-3 cocktails. C’était peu commun mettons. Mais vous savez quoi? C’est l’image qu’on veut vendre: Des entrepreneurs un peu flyés qui ne font pas comme les autres. Et le plus comique? Ça marche! On d’ailleurs embauché la personne rencontrée au resto!
Donc pour résumer: Jusqu’à maintenant pour intéresser les bonnes personnes, on a une job de vente à faire. On présente notre entreprise comme étant unique et différente de ce qu’ils vont voir ailleurs sur le marché. Puis on vend aussi la personnalité des leaders de l’organisation. L’employé n’achète pas une “job”, il achète un “lifestyle” chez nous.
Ensuite, c’est bien beau offrir des jobs de qualité, mais encore faut il que ça se rende aux bonnes oreilles. Il faut le diffuser!
Sans me prendre pour un autre, je constate que mon blogue est assez connu. Le mot se partage assez facilement quand je fais ce genre d’annonce. Ce sont des milliers de visiteurs qui sont venus sur mon blogue zyeuter les jobs offertes Pas mal hein?
Puis, encore une fois via mon blogue, le pote Éric de Grenier aux Emplois me fait toujours la fleur de publier mes offres sur son site d’emplois. Dans leur domaine d’activités (les comms), ça marche fort. On reçoit des dizaines de CVs venant d’eux. Un gros merci, ça aide.
Ensuite, on ne peut passer à côté de Facebook. Un peu de pub pour mousser mon billet de blogue et PATOW! Ça explose. Des centaines de partage, des milliers de visites, des likes pis toute la patente. Tout ça pour une couple de pesos de budget.
Aussi, tant qu’à être dans les médias sociaux, est-ce qu’on peut vouloir engager sans penser à Linkedin? On regarde nos contacts et leurs contacts puis on lance des perches. Genre « On a tel poste d’ouvert, ton profil est intéressant, ça te tente tu? ». Si ça ne marche pas directement, ces personnes connaissent peut-être des gens qui le sont.
Et nos offres circulent encore.
En bout de ligne, on a reçu des dizaines de CVs. Même avec beaucoup de tris, on a passé beaucoup d’entrevues. Des premières, des deuxièmes et même des troisièmes. Le matin,le midi, avant souper, après souper, tard le soir.
Et bingo, on a trouvé ceux avec qui ça fit. Bienvenue à bord!
Bref, une entreprise et un produit attirants, un peu de blogue, un peu de Facebook, un peu de Linkedin, un peu de Grenier aux Emplois, un peu de chance, bon timing, un peu de budget, beaucoup de volonté pour trouver les bonnes personnes et voilà, tous nos postes sont comblés.