Tiens, j’avais oublié ce à quoi ressemblait la vie

La bonne nouvelle c’est que les affaires vont bien. La mauvaise nouvelle, c’est aussi que les affaires vont bien.

Oups!

La première année d’une entreprise, c’est amusant. C’est le rêve, les balbutiements, on bosse sans avoir de comptes à rendre (ni de comptes qui entrent, mais bon).

La 3e année, en supposant qu’on ait survécu à la 2e année, c’est là que c’est ça devient payant, que le gâteau a figé et que ça s’annonce bien pour faire partie du 20% des entreprises qui fêteront leur 5e anniversaire.

Mais la 2e? Putain!

Quelques yeux avertis auront remarqué une diminution de ma présence ici sur ce blogue, sur Facebook et ailleurs comme dans les 5 à 7. Déjà qu’elle était réduite l’année dernière, là c’est carrément à sec.

Il y a tellement de morceaux à coller pour que le casse-tête tienne. L’intégration des employés, la gestion des attentes des clients (vendre assez pour faire entrer du fric, mais pas trop pour ne pas nous mettre dans le pétrin), le développement de la nouvelle mouture du produit tout en continuant la mise en marché, structurer le message, continuer les tests, rappeler qu’on existe, s’assurer que le produit est aligné sur les besoins de notre clientèle, etc.

En gros : Vendre. Produire. Tester. Vendre. Gérer. Livrer. Ajuster. Répéter. Vendre.

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Startup et point de bascule

On a beau avoir de l’expérience dans le démarrage d’entreprise, on apprend à chaque fois et ça ne se passe jamais comme la précédente.

En 1997, j’ai juste eu à programmer, avoir un peu de talent et être à la bonne place au bon moment. Puis du jour au lendemain je faisais 10 000$ par mois à partir de mon sous-sol (US avec le dollar canadien à 0.63$!) avant de revendre à gros prix avant que la bulle ne pète.

Facile!

En 2005, le contexte de consultant où je bossais m’a permis de lancer Percute à peu de frais. Puis cette idée de faire des Swaff m’a amené vers un nouvel associé doué de la parole qui a ce don de faire aligner des planètes. Résultat, Nofolo est né d’un accouchement sans complication, en bonne santé et se porte très bien aujourd’hui.

Facile!

En 2011, je lance DashThis. Pour une fois, ce n’est pas aussi facile. On peut comparer ça aux études universitaires versus secondaire. Là, je dois travailler fort en étant très incertain du résultat. D’ailleurs peu de gens vont croire à mon projet.

Comme sauter en parachute et douter qu’on a bien vérifié d’avoir mis le parachute dans le sac.

Persévérance et travail acharné. C’est pas mal ça.

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L’ère post-Percute / Nofolo, un an plus tard

Ça fait un an aujourd’hui que j’ai quitté Percute / Nofolo. C’est long, mais court en même temps. On dirait que c’était hier.  D’un autre côté, Nofolo a beaucoup de succès et a engagé plein de monde depuis. C’est l’fun de voir ça!

Probablement que la moitié des employés n’auraient aucune idée de qui je suis si je me pointais là-bas. Pourtant, je leur ai demandé de mettre un buste en bronze bien en vue dans l’entrée et qu’ils rendent un culte quotidien avec le sacrifice d’un agneau albinos, mais il semblerait qu’ils aient d’autres priorités…

Des regrets?

J’ai jamais aimé le concept des regrets. Quand je décide, j’assume. C’est certain que je ne suis pas fait en bois et qu’on passe par toutes sortes d’émotions et de questionnements. Surtout que ça faisait 5 ans que je bossais là-dessus (Percute a vu le jour en 2006). On ne parle pas de faire une folie comme changer de pâte à dents Crest pour du Colgate.

En quittant, deux choses pouvaient se produire : Je réussi ma nouvelle aventure ou je me plante. Si je me plante, je n’aurai pas de regrets parce que j’aurai essayé et fait mon possible.

Le bon

Le gros avantage de quitter aura été de retrouver une liberté d’action. Ça guette beaucoup d’entrepreneurs de type « technicien ». On part des trucs en ayant les mains 100% dedans. Puis avec la croissance amène la gestion et d’autres responsabilités qui font qu’on s’éloigne de ce qu’on aime faire. Dans mon cas, j’aime résoudre les problèmes des gens en leur patentant des outils.

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Demi-Marathon et périostite, prise 2

Ben coudonc. J’écrivais à la même période l’année dernière que le demi-marathon de Québec était incertain à cause d’une périostite. C’est encore la même chose qui se produit cette année.

Le commun dans les deux histoires? Je recommence à courir dehors depuis 1 mois environ, même si j’ai couru tout l’hiver sur un tapis et que j’ai rocké en ski de fond. La forme est très bonne, mais les deux tibias m’en veulent à mort on dirait. On ne forcera pas la chose pour que ça vire en fracture de stress non plus.

C’est Patricia Tessier qui a déjà dit que la tapis roulant lui donnait des périostites dès qu’elle retournait sur le bitume. Je vais finir par le croire.

Merde, moi qui n’aime pas courir dehors l’hiver. On dirait que je n’aurai pas le choix l’année prochaine.

Coureurs: Comment faites vous pour aimer courir dehors l’hiver sur des trottoirs glacés ou dans les rues enneigées?

Et puis le billet de Google Analytics, kossa donne?

Alors Steph, es-tu multi-millionnaire depuis le blog post de Google sur DashThis? Est-ce que Facebook va t’acheter pour 1 milliard comme Instagram dont 400 M$ iront dans les poches du patron? Pas mal pour une entreprise qui fait ZÉRO revenus!

Ha mes p’tits curieux vous!

Pour résumer, l’impact a été très positif. Je ne m’attendais pas à un tsunami qui aurait fait exploser la compagnie. Et tant mieux! Ça a été une incroyable occasion de valider mon concept à grande échelle.

En chiffres, ça représente environ 5000 visites dont la majorité en 3 jours. Ça représente environ 400 nouveaux utilisateurs. Mais pas des bandwidth suckerz. Non, des prospects et clients potentiels très qualifiés.

En budget Adwords, on peut parler de 10 000$ de visibilité. Sans compter l’impact immédiat sur le positionnement dans les résultats de recherche.

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DashThis en vedette sur le blogue officiel de Google Analytics

Ceux qui me connaissent bien savent que je ne m’excite pas trop lors des bons coups pas plus que je ne sombre dans la dépression lors des moins bons. Je suis assez constant en termes d’émotions, bon temps, mauvais temps.

Mais là, voir DashThis être en vedette sur un blogue officiel de Google? On peut dire que le sourire est plus grand que la moyenne. C’est comme rêver d’être une rock star et d’en devenir une.

Ben voyons Steph, c’est juste un petit billet de blogue. Tout ce qu’il y a de plus ordinaire.

Ben non, justement. Vous en connaissez beaucoup des entreprises de Québec, du Québec et même du Canada qui reçoivent le spot light de monsieur Google? J’ai vu Adviso dernièrement ou Jonathan Villiard, mais sinon, il faudrait que je fouille. Mais bon, je doute que ça soit aussi fréquent que de croiser une Honda Civic sur l’autoroute.

Bah relaxe Steph, ya pas de quoi écrire à sa mère.

Non? 85 000 abonnés RSS et 104 000 abonnés Twitter? Ya rien là? Come on! Pour une p’tit boîte comme DashThis, c’est une opportunité incroyable. Plein de gens ciblés de l’industrie sont maintenant au courant que DashThis existe. Partout sur la planète. J’ai même un Vietnamien qui m’a écrit en vietnamien pour un projet personnalisé. Merci Google Translate.

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Hollandais, Allemand, Portuguais et plus pour DashThis


Utilisation de DashThis dans le monde

C’est amusant d’avoir des utilisateurs partout sur la planète. Mais ça vient aussi avec le cauchemar de n’importe quel développeur informatique : L’internationalisation.

Internationalisaquoi?

Internationalisation. Ça, c’est adapter un logiciel à une culture d’un marché. C’est-à-dire à sa langue et à son format de date et de monnaie. Pour Google ou Microsoft et autres grosses boîtes avec d’énormes ressources, c’est simple. Pour une PME, c’est compliqué de gérer tout ça.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le site de DashThis n’est qu’en anglais. Tenir une newsletter, un blogue ainsi que tous les textes d’un site Web en 10 langues est très complexe.

Heureusement, on peut offrir l’outil en plusieurs langues. On limite alors l’internationalisation à une seule section. Et c’est la plus importante, celle que l’utilisateur finale voit.

DashThis est maintenant disponibles en 10 langues :

  • Anglais
  • Français
  • Hollandais
  • Italien
  • Allemand
  • Finlandais
  • Suédois
  • Danois
  • Portuguais
  • Espagnol

Merci à Cathie Pearson et sa firme Apogee pour le coup de main!

Le DashThis nouveau est en ligne

Ça l’air de rien, mais ça grouille fort chez DashThis. Entre le développement du produit, les ventes à l’international, le service à la clientèle, les mandats, les opérations au day-to-day, on trouve le moyen de refaire une beauté au site Web. Le tout rendu possible grâce à l’aide de Marielle Ménard et ses potes chez Atelier 480. Un gros merci!

Pourquoi un nouveau site Web?

Parce que l’ancien était, disons, un peu rustique. Mais il n’y a aucune gêne à avoir, je préfère un contenu intéressant dans un contenant brun qu’un contenu brun dans un contenant intéressant. Exception faite du beurre de pinottes bien entendu.

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Du business en Suède, Chine et Thailande pour DashThis

En quelques jours, nous avons eu pour DashThis un mandat de développement de tableau de bord personnalisé en Suède en plus de nouveaux utilisateurs en provenance de Russie, d’Iran, de Grande-Bretagne, de Chine, de Taiwan et de Thailande. Tout ça sans effort marketing.

Si ça amène des défis différents que de travailler avec des clients locaux, c’est drôlement stimulant. En tout cas, moi je m’amuse comme un gamin dans son carré de sable.

Je fais de l’Internet depuis 1991 et j’ai commencé à faire des affaires en 1996. Rudimentaire, mais affaires quand même. Je me rappelle qu’un premier mandat avait été la création d’un logo pour un belge. On était en 1996 sans Paypal. Le chèque envoyé par avion. C’était le début de mon aventure internationale quoi!

J’ai encore sur mon tableau à la maison les deux dollars américains qu’un roumain m’a envoyé après avoir spammer quelques personnes ici et là pour un jeu pyramidal attrape-nigaud (vous savez, il y a 5 noms sur un liste, on met le sien, enlève le dernier et envoie 1$ aux autres. Moi je l’ai fait sans envoyer le pognon… oups!). Je trouvais comique de recevoir par la poste une lettre d’outre-mer avec deux dollars à l’intérieur, 2 mois plus tard!

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Une nouvelle tronche pour Steph!

C’est connu : Je suis nul en design. Je ne suis pas meilleur en photographie. Mon blogue souffre depuis longtemps de ce manque de talent.

On peut dire de mon blogue que le contenu est plus intéressant que le contenant. Enfin, j’espère sinon je suis mal foutu!

Heureusement, le pote JP et son infini réseau de contacts a réglé un des deux problèmes. On a été faire un shooting photo au studio Pub Photo. Le résultat est vraiment impressionnant. Il y a un grand canyon de différence entre les moyens professionnels et ma caméra cheapo. Sans parler du souci du détail et le professionnalisme de l’équipe chez Pub Photo.

On a fait nos photo pour le nouveau site Web de DashThis qui s’en vient et LinkedIn. Puis, tant qu’à y être, pourquoi pas ce bon vieux blogue. Pour la première fois en 6 ans, je trouve que la photo rock!

Merci à Francis Bouchard de nous avoir reçu et livré d’aussi bonnes photos.

Maintenant, il me manque seulement un kickass design pour mon blogue. Un jour peut-être.