Avis aux prophètes de malheur: DashThis a maintenant 4 ans!

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Mon entreprise DashThis a 4 ans cette semaine. En effet, je me suis roulé les manches et je me suis mis au boulot le 1er mai 2011, enfermé tout seul dans mon sous-sol. Il me reste 1 an à faire pour dire que j’ai mieux réussi que 80% des entreprises qui démarrent.

Ho, ce n’est pas très dur de faire mieux. Non, il faut seulement « rester en vie » pendant 5 ans alors que la grande majorité ne passent pas les 3 premières années.

Ne faisant pas les choses à moitié, « juste rester en vie » n’était pas suffisant. Tant qu’à s’investir à 100%, on accepte la réussite et rien d’autre.

Et que dire de ceux qui avaient prédit que je me planterais? C’est classique : Quand on lance quelque chose, il y a la parade des gérants d’estrade qui prédisent notre mort avant d’avoir compris l’idée et la vision.

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Du WAQ et du focus

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Petite interlude à ma série Comment Lancer sa startup en 12 étapes faciles pendant la semaine du WAQ. Ça mérite que j’y consacre 2-3 mots.

Pourquoi? Parce qu’à chaque année je me fais dire la même chose : Tu ne viens pas au WAQ Steph?

Non. Je n’y vais pas.

Tout d’abord, don’t get me wrong, j’ai un grand respect pour ceux qui organisent ce type d’événement. Ça démontre le dynamisme de l’industrie Web à Québec. On voit que ça grossit d’année en année et tant mieux si c’est un succès!

Alors non, je n’y vais pas. Peut-être un jour. Mais pas là.

Mais toi, pourquoi tu y vas? Pour rencontrer du monde et réseauter? D’accord, mais pourquoi tu veux rencontrer du monde et réseauter?

Et c’est là que je prends ma décision. Voyez-vous, dans mon genre d’entreprise, participer à des soirées ou événements ne s’enligne tout simplement pas avec mes objectifs et stratégies.

Oui oui, je suis de même. Super égoïste. Quand je sors de chez moi, c’est parce qu’il y a un gain personnel. Je rencontre quelqu’un qui connait quelqu’un, je veux apprendre quelque chose, demander conseil, etc. Je sors aussi pour partager mon expérience à d’autres parce que ça me fait du bien.

Mais je ne sors pas que pour sortir. Non. Plate de même. Pas professionnellement en tout cas.

Si je veux connaître quelqu’un, je lui pitche un email et je l’invite à dîner. Plus simple, plus rapide.

Pourquoi? Parce que je suis ULTRA focus sur la réussite de mes projets. Et puisque le temps est une ressource limitée et non renouvelable, j’essaie le maximiser.

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Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 2e étape – Les fondateurs

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Alors mon pote, tu as trouvé une super idée et tu crois qu’il y a un potentiel de business? Bravo. C’est ton billet d’entrée à Start-up Land.

À partir de maintenant, le mot d’ordre est assez simple : Stop thinking, start doing.

Perso, instinctivement à cette étape, j’ai toujours eu le réflexe de m’associer à quelqu’un. Généralement un ami.

En fait, ce n’est pas « associer » de facto, mais à qui a-t-on le goût de parler en premier d’une idée d’affaires? À quelqu’un qui sera en mesure d’apprécier notre idée sans nous juger et nous traiter de tarla.

Puis si l’idée allume l’ami et qu’il a eu une étincelle dans les yeux, pourquoi pas faire un bout de chemin ensemble? Après tout, quand on est jeunes, on est tout le temps avec nos amis. C’est naturel de se lancer dans un truc déjanté avec un bon pote.

Mais tout d’abord, as-tu besoin d’un co-fondateur?

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Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 1ère étape – L’idée

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J’ai l’air du gars sauvage, loner et isolé qui ne participe pas ou peu aux différents événements, mais je rencontre plein de gens malgré tout. Particulièrement grâce au programme « Tu veux les conseils de Steph? Invite-le à dîner! ». De la consultation haut niveau pour le prix d’un burger, une vraie aubaine.

A part le burger, ce qu’il y a de commun dans ces rencontres est que je radote souvent la même chose : Comment réussir une entreprise Internet.

Il m’est donc venue l’idée d’écrire une série de billets sur le sujet. Rien de magique, beaucoup de gros bon sens.

J’aurais pu aussi m’arrêter sur l’ingrédient clé du succès : « Botte-toi le cul pis vend! ». Mais ça aurait peut-être été court comme billet. A noter sur un post-IT et à afficher sur son écran d’ordi tout de même.

Alors quels seront les sujets?

  • L’idée
  • Les fondateurs
  • Le prototype
  • Le modèle d’affaires
  • Le financement
  • Les premiers clients
  • Le pricing
  • Le marketing
  • Le maudit message
  • Pourquoi tu fais ça?
  • La croissance
  • La diversification

Alors mon pote, t’es prêt pour un voyage a Start-up Land et à t’abreuver de la sagesse sans borne de mes écrits? Let’s go.

Là où tout part : L’idée.

Une idée. C’est tellement con quand on y pense. ça nous arrive n’importe où, n’importe comment. C’est rien en soi, mais ça arrive à nous exciter et nous empêcher de dormir. Ça vaut que dalle, mais ça peut nous rendre riche.

On ne sait pas pourquoi, mais quand on a une idée, on sait qu’on est sur quelque chose.

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Le paradoxe de la réussite

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Vous avez sûrement déjà entendu parler d’un athlète olympique qui est tombé en dépression après avoir gagné une médaille d’or?

Tu parles d’une lopette! Il réussit à gagner une médaille olympique, chose qu’une fraction infime des êtres vivants arrive à accomplir et il se tape une dépression? Voyons donc!

Pourtant.

La motivation est une foutue salope quand on y pense. Elle nous permet d’accomplir les plus grandes choses, mais une fois arrivé au but, elle nous lâche. De même. Sans prévenir.

Au cours des derniers mois j’ai eu une panne de motivation. Mon problème, pour mettre des mots dessus, est que ça va trop bien.

Ouep. Trop bien.

Je dépasse mes chiffres chaque mois. L’argent tombe presque du ciel, automatiquement. C’est la beauté des revenus récurrents! Je suis entouré d’une équipe en qui j’ai 100% confiance. Il n’y a pas vraiment d’obstacles. Ça roule comme sur des roulettes. La paix d’esprit. Zero stress.

Zero stress. Ça me tue ça moi!

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La multiplication des pains (ou comment un entrepreneur peut se multiplier)

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« J’m’en occupe »

C’est probablement la pire phrase à dire pour un entrepreneur. Enfin, ceux qui, comme moi, on cette fâcheuse attitude « on est jamais si bien servi que par soi-même ».

Disons tout d’abord qu’il y a deux types d’entrepreneurs qui réussissent :

# Ceux qui délèguent
# Ceux qui font tout eux-mêmes

À mon avis, les premiers arrivent plus souvent que les seconds à construire de grandes entreprises. Bien évidemment parce qu’ils laissent les tâches à 10$/h à quelqu’un d’autres pour se concentrer sur les tâches de plus haut niveau, stratégiques particulièrement, disons à 10 000$/h.

Chez DashThis nous sommes en train de réorganiser le travail pour me sortir de l’opérationnel. Il y a 4 personnes pour faire la job que je faisais tout seul. Et même là, je dois m’attacher pour éviter que je m’occupe de certains dossiers.

J’ai trop souvent cette impression que si je m’en occupe ça serait mieux. En fait, ça le serait probablement. Mais à trop tout vouloir faire seul, on néglige l’important qui est de conduire le bateau, pas de visser des boulons.

Le service à la clientèle est le bout où j’ai le plus de difficultés à laisser aller et SURTOUT, à ne pas faire de micro-managing, i.e. laisser la chance à l’équipe de s’en occuper sans que je leur respire dans le cou.

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Sous-traiter le service client en Inde

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« S’ils sont à la hauteur de ce qu’ils vendent, ça sera parfait! »

Avec la croissance de DashThis vient la croissance du support. Et ça vient avec des défis et des coûts.

On engage? On sous-traite? On automatise? On met des limites? On fait payer?

Ce n’est pas évident. Je ne veux pas que ma boîte devienne un centre de support. Après tout, l’outil est sensé être simple!

Par contre, les users n’aiment pas lire la documentation et aiment beaucoup poser des questions.

Puis le service est le lubrifiant par excellence pour faire entrer une carte de crédit dans notre machine. Rare sont ceux qui n’achètent pas à cause de l’excellence du service. C’est généralement l’inverse.

Alors, me dis-je, s’il y a des tonnes de compagnies qui sous-traitent leur service à la clientèle, ça ne doit pas être si pire que ça?

En cherchant un peu, j’ai vu des offres qui correspondent à mon besoin. Ce qui me donne le goût d’essayer.

« S’ils sont à la hauteur de ce qu’ils vendent, ça sera parfait! »

Pensez-y, ils offraient du service 24/7 pour environ 1500$ par mois! Si je voulais offrir ce niveau de service, ça me coûterait certainement 200 000$ par année. Là, j’avais ça pour 18 000$? Tu parles d’un deal!

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Cibler ceux qui dépensent l’argent des autres

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Avez-vous déjà dépensé l’argent des autres? C’est amusant hein! Du coup, le montant payé nous dérange un peu moins, pour ne pas dire pas du tout.

Pas pour rien que les hôtels à vocation d’affaires chargent l’accès à Internet un prix de fou. C’est la compagnie qui paye!

Si vous vous demandiez pour pourquoi les gouvernements sont des trous sans fond qui engloutissent le trésor public, et bien voilà : Simplement parce qu’ils dépensent l’argent des autres.

Dans leur cas, l’argent des autres vient toujours à manquer, mais bon, c’est un autre sujet.

Ceux qui ont déjà travaillé pour une grosse boîte savent ce que c’est : Quand vient le temps d’acheter, le prix n’est pas un facteur réellement critique, mais une variable parmi d’autres dans une décision.

Perso, j’essaie toujours de penser à un projet d’affaires où celui qui achète dépense l’argent des autres plutôt que son propre argent.

Pourquoi?

Parce que c’est plus payant. Au lieu de vendre un truc à 20$, on peut le vendre 50, 100 ou même 500$.

Juste parce que le type ne dépense pas son propre fric.

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J’aimerais que mon chum soit un peu plus comme toi

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« J’aimerais que mon chum soit un peu plus comme toi »

Je me suis fait dire ça hier. Par rapport à ma vie d’entrepreneur. J’aurais aimé que ça soit lié à mon physique olympien, mais non.

C’est vrai qu’une vie d’entrepreneur peut faire rêver. Tout comme une vedette de cinéma ou un athlète professionnel. Il y a plusieurs avantages à travailler pour soi. Pas de patron, la liberté de choisir sa destinée, gagner autant de fric qu’on a le goût d’en gagner, etc.

Oui, il y a beaucoup d’avantages et j’essaie d’en profiter au maximum.

Bien que ça soit flatteur comme commentaire, je lui ai répondu que ma vie qui a l’air si belle et facile vient avec des années d’incertitude, d’insécurité, d’instabilité et de revenus en montagnes russes.

Pas des mois. Des années.

Tu veux vraiment que ton chum soit comme ça? Parles-en à ma femme pour voir.

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Mon expérience chez Ugoburo

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Acheter des livres en ligne? Ok.

Acheter des pièces d’ordinateurs en ligne? Ok.

Acheter un bureau? Un bureau de travail debout qu’on n’a pas essayé? Et pas n’importe quel bureau, un qui coûte plus que le total des cadeaux de Noël pour les enfants des 5 prochaines années?

En ligne?

Ouin. J’étais pas mal réticent à l’idée. Comme acheter un sandwich, une chemise ajustable, un vélo ou un nouveau parfum. Me semble qu’il y a des choses qui s’achètent plus difficilement en ligne.

Mais bon, pas eu trop le choix. Les bureaux en démo chez Bureau en Gros sont merdiques. Je n’ai pas trouvé de magasin physique avec ce que je cherchais.

Cherche en ligne alors.

Tombe bien sûr sur Ugoburo. Ils sont forts en marketing Web, c’est évident. Le remarketing ne nous lâche pas après coup. Rien de désagréable au contraire, ils sont renforcés mon impression que c’était la place où acheter.

Mais à ce stade-ci, je suis loin d’acheter. De un, je dois trouver le bureau que je veux. J’opte pour celui-ci. Sooper Dooper Cool, c’est ça que je veux.

Mais hého, t’as vu le prix? On est à l’opposé du spectre qui commence par les bureaux en simili-carton moches à 30$ chez Wal-Mart.

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