Exemple de succès 2.0

Si vous ne connaissiez pas Ask a Ninja, il est temps de vous mettre au parfum. En moins d’un an, deux comédiens cassés sont passés du petit videocast à une entreprise attirant plus d’un million de visiteurs par mois. Ils vendent de la pub à de grandes entreprises et ont leur ligne de produits à leur image.

Bel exemple de succès qui est devenu profitable sans beaucoup d’investissement. Ce genre de succès serait probablement impossible en passant par les médias traditionnels.

Ne pas innover que pour innover

Tout entrepreneur en herbe rêve de lancer une innovation qui sera la prochaine révolution. Mais, qu’est-ce qu’une innovation au fait? Et pourquoi une innovation créera du remous alors qu’une autre sera mise aux oubliettes?

Innover, selon wikitionary, c’est introduire quelque chose de nouveau dans un usage, une coutume, une croyance, un système scientifique ou philosophique, etc.

Pour certaines deviennent populaires et d’autres non? Commercialement parlant, pour lever, une innovation doit répondre à un besoin et doit apporter un avantage substantiel à son utilisateur.

Entre autres, il faut savoir comment une innovation sera utilisée dans un marché donné. Si l’on innove que pour innover, sans répondre à un besoin précis, alors cette innovation ne sera d’aucun intérêt.

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Freemiums: Le gratuit rapporte!

Apparemment que le modèle d’affaires où l’on offre une version gratuite et que l’on fait payer pour des options est très couru des investisseurs. Ce modèle que l’on appelle freemium a pour but de créer rapidement l’adoption auprès de la clientèle.

Par exemple, Six Apart avec sa plateforme de blogues gratuite qui a vendu 2M de blogues premium à 20$ par année. (Wouah, ça fait 40 M$ ça?! Cheching!)

Il faut faire attention à ce modèle cependant: Si vos ventes ne couvrent pas le service gratuit, il faudrait peut-être revoir votre modèle d’affaires!

Exploiter un marché de niche

Je me demande souvent pourquoi des petites entreprises avec peu de moyens visent large plutôt que de viser un point précis, ce que l’on appelle un marché de niche.

Un marché de niche est un segment bien défini d’un marché plus grand. Par exemple, Google est un outil de recherche généraliste. Faire une niche dans la recherche serait d’être spécialisé dans la recherche médicale ou encore la recherche pour les webmasters francophones.

Le créneau est plus petit, les clients moins nombreux, mais la compétition est souvent moins nombreuse également. De plus, pour une petite entreprise, c’est préférable d’être spécialiste dans quelque chose de précis plutôt que de manquer son coup dans plusieurs domaines.

Vaut-il mieux réussir dans un créneau particulier on se casser les dents en visant plus large?

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Ne laissez pas votre marketing à des pros

Réflexion intéressante sur le blog de Seth Godin: Le marketing est très important et dans beaucoup de startups à succès, le marketing a été fait… par des amateurs!

Souvent, ce sont des programmeurs, des vendeurs, managers qui lancent des entreprises. Ils sont spécialistes dans leur domaines, mais amateurs en marketing. Pourtant, ils réussissent.

Alors soit le marketing est facile, soit, et j’adore celle là, le marketing est trop important pour être laissé dans les mains des professionnels. Et ce n’est pas fou puisque le promoteur d’un projet est souvent une personne très passionnée par ce qu’elle entreprend. Ainsi, c’est la meilleure personne pour vendre et mettre en marché son produit.

Ce n’est donc pas la qualité de la programmation ni le design qui fait tout le succès, mais bien à quel point un entrepreneur s’implique dans son projet.

Un MySpace de l’emploi

Voilà une excellente idée qu’à eu Scott Langmark de créer Blue Chip Expert, un réseau de chercheurs d’emploi. Contrairement à Monster ou CareerBuilder, celui-ci utilise un système de référence qui crée un aspect viral et ne fonctionne que sur Invitation.

De plus, si quelqu’un réfère une personne qui est engagée alors elle reçoit une prime. Disons que la personne est engagée pour un contrat de 200 000$, alors le référeur reçoit 4 000$. Si c’est l’ami d’un ami alors celui-ci reçoit 2 000$. Ça augmente les chances d’avoir un candidat de qualité.

Le but est d’accélérer la recherche de bon candidats en termes d’heures et non plus de mois.

L’inconvénient d’une telle idée est qu’elle est facile à copier. S’il n’atteint pas la masse critique suffisamment rapidement, il pourrait se faire copier et couper l’herbe sous le pied.

Voir le fonctionnement

Via CNN Money

Savoir quand se retirer

J’aime beaucoup quand des entrepreneurs à succès nous parle de leur vécu. Sur le blogue de Scott Adams (vous connaissez Dilbert n’est-ce pas?), il nous parle de savoir quand se retirer d’un projet nul.

Scott Adams qui est réputé pour le succès de Dilbert a quand même raté 27 entreprises sur 30! C’est beaucoup vous trouvez? Pas moi! Avoir 10% de succès dans ses entreprises est un exploit sinon le maximum que l’on peut espérer à moins d’être un génie extrêmement chanceux.

Ceux qui ne savent pas quand arrêter une entreprise le font souvent par orgueil sans doute. Et ceux-là doivent avoir un taux de réussite de 1%… s’ils sont chanceux!

Alors dans son billet, Scott Adams nous parle de comment savoir si notre idée est nulle ou si elle mérite d’aller plus loin. Le truc? Si tout le monde aime notre idée alors c’est nul. Si à l’inverse, un nombre minime, 10% par exemple, de personne adore carrément notre idée alors c’est gagné.

Par exemple, quand il a lancé Dilbert, la majorité du monde était indifférent. Mais une poignée, 10% étaient des fans inconditionnels de dilbert. Ils envoyaient les bandes dessinées à leurs amis par courrier. Certains s’étaient déjà fait un livre de dilbert avant que le premier ne soit sorti!

C’est ici un cas de « early adopters », ceux qui courent les gadgets et nouveautés. Si ceux-ci adoptent une nouveauté alors l’avenir est bon. Sinon, posez-vous des questions.

Je résume donc le truc : Tout le monde aime : Sauvez-vous. Tout le monde s’en fout sauf une poignée qui sont accros alors vous avez une opportunité!

Faire de l’argent sans avoir d’entreprise

Je vois ça de plus sur le web : des entrepreneurs qui font de l’argent sans avoir d’entreprise. Comment font-ils? Ils travaillent intelligemment et ont une vision d’Internet que beaucoup d’entrepreneurs n’ont pas.

Par exemple, http://www.commercial-property.co.uk/. Cette page bien simple et pas du tout web 2.0 attire pourtant son lot de visiteurs qui recherchent ou vendent des propriétés commerciales. Ensuite, il réfère les clients ou vendeurs à des entreprises locales d’immobilier et se prend une commission au passage!

Son truc? Les entreprises ne savent pas comment attirer le trafic. Lui, oui. Par exemple, il utilise des domaines génériques comme « propriété commerciale » plutôt que « ma compagnie.com ».

Résultat? Il a fait plus de 350 000$ US cette année…

News Ways to Strike it Rich on the web via CNN Money

Pensez-vous profits?

Voilà le genre de question qui peut nous valoir d’être lapidé sur la place publique par les communistes ou les socialistes farouches! Toujours est-il que lorsqu’on lance une entreprise, il faut penser un minimum aux profits. Sans profits, l’entreprise ne va pas bien loin.

Qu’est-ce qu’un profit? C’est la partie des revenus qui nous reste une fois que tous les coûts d’opération sont couverts. On peut les réinvestir ou se payer un bon resto avec. C’est aussi le mot clé qui attire généralement les investisseurs. La mission d’une entreprise est de créer de la richesse pour les actionnaires. Donc sans profit, peu de monde voudra investir dans cette compagnie.

Dans le commerce traditionnel, on ne verra pas un entrepreneur marginaliser les profits. En fait, il ne travaille que pour faire des profits. Chaque dollar dépensé doit amener quelques sous de profits sinon c’est une mauvaise dépense.

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L’illusion du succès facile

Depuis une bonne dizaine d’années, le web a offert bon nombre d’opportunités d’affaires. Souvent, on a vu des jeunes bourrés de talents devenir riches en peu de temps. Ceci en a évidemment fait rêver plusieurs. À tel point que n’importe qui se lance tôt ou tard dans n’importe quel projet web. Avec plus ou moins de succès. Moins que plus dans la plupart des cas.

Il est vrai qu’une entreprise sur le web bénéficie de barrières à l’entrée réduites si l’on compare à un commerce traditionnel où il faut acheter un inventaire, louer un espace commercial, investir dans la pub, avoir un fond de roulement pour espérer passer la première année…

Avec le web, on peut avoir un commerce pour le coût d’un nom de domaine seulement. On met en vente des trucs sur eBay et on espère en ressortir avec un profit. On répète l’expérience et on fait un revenu d’appoint intéressant et peut-être même de quoi quitter son patron et vivre en millionnaire paresseux.

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