Aménagement paysager et entreprenariat

Je ne suis pas en vacances, bien sûr que non! Je fais même du temps double. En effet, j’ai fait la folie de me lancer dans le projet de réaliser l’aménagement paysager de ma résidence. Tout seul. Comme un grand. Un vrai saut en parachute sans vérifier si on a bien pris le parachute plutôt que la boîte a lunch.

Et on ne parle pas d’aménager qu’une seule plate-bande. Non. C’est la totale. Le travail est titanesque. Ou presque. Tout comme se lancer en affaires sans expérience. Il faut bien commencer quelque part. Justement, les rapprochements avec l’entreprenariat sont bons. Voici quelques liens.

L’inconnu

Qui aurait crû que Steph le scientifique informaticien saurait manier de la pelle et de la brouette? Pas moi. Mais quand on ne sort pas de sa zone de confort, on ne s’améliore pas.

Le défi

Des pros m’ont fait des soumissions à faire peur (autant financièrement que techniquement). Je suis qui moi pour réussir un truc pareil? Au contraire, je pense que ça ne prend pas un doctorat en physique quantique pour placer des pavés à la bonne place. Et on est jamais si bien servi que par soi-même.

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Empocher 30 M$ ou s’acharner sur la vérité?

Hier soir, j’ai écouté le film Flash of genius qui raconte la vie de Robert Kearns. Cet homme a inventé l’essui-glace intermittent. C’était à l’époque, une révolution! Comme il était un grand rêveur et un peu naïf (comme beaucoup de créateurs / inventeurs), il pensait pouvoir produire son invention et la vendre au Big Three, en particulier à Ford.

David contre Goliath

Long story short, il se fait avoir par Ford qui lui pique son invention. Évidemment, il essaya de les poursuivre. Et c’est là que ça devient intéressant. Un homme tout seul sans moyen contre une des plus grosses corporations au monde qui ne manque ni de temps, ni d’argent.

La vérité, tout simplement

Kearns ne voulait qu’une chose : que Ford avoue publiquement lui avoir piqué son idée. Ford lui a fait des offres de règlements à l’amiable de 250 000$, 1 M$ et 30 M$ qu’il a toutes refusées parce que ça ne venait pas avec un aveu de culpabilité. Il voulait la vérité, que le monde sache que c’est SON invention.

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L’entrepreneurship selon les p’tites gardiennes

Elles ne s’en rendent pas compte, mais les p’tites gardiennes de 11-15 ans qui s’occupe de la marmaille pendant que papa et maman vont faire la fête sont de véritables entrepreneures.

L’opportunité

Pourquoi gardent-elles des mômes? Parce qu’elles savent qu’en échange de leur temps, elles recevront une compensation monétaire. Elles savent aussi que dans un quartier jeune, la ressource première (les mômes) est abondante.

L’offre de service

Elles préparent leur offre en pensant aux disponibilités, aux contraintes et aux demandes particulières. Elles s’assurent de pouvoir répondre au besoin des parents.

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Se concentrer sur les tâches à valeur ajoutée

On est jamais si bien servi que par soi-même, non? En effet et je pense que ça doit faire parti de l’attitude de l’entrepreneur. Par contre, trop c’est comme pas assez. Combien de temps perd-t-on sur des tâches qui apportent aucune valeur à l’entreprise? Suffit d’en faire l’inventaire.

Perso, quand je fais du javascript, du CSS, de la maintenance de serveurs ou que je réponds à des emails de support pour installer le marqueur de Tout Le Monde En Blogue (un service gratuit), ça rapporte que dalle. Et je ne parle pas des rapports qui demandent 2 heures de mise en page (aucune valeur) pour une heure d’analyse (valeur ajoutée).
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Magasiner du service plutôt qu’un prix

Dans une entreprise de services, il y a deux types de clients : Ceux qui magasinent les prix et ceux qui magasinent le service. Les premiers ont souvent leurs yeux qui explosent à la vue d’une soumission alors que les seconds sont satisfaits et en ont pour leur argent.

En effet, quand je magasine une tondeuse, je magasine un prix. Pourquoi? Parce qu’ils ont tous des fonctionnalités et des caractéristiques sensiblement équivalentes. La seule différence est le prix. Alors aussi bien payer le moins cher possible.

Mais quand on fait faire quelque chose, on achète un savoir-faire. Ainsi pour une maison, un site Web, ses soins de santé ou l’éducation de ses enfants, le prix vient souvent en second. Reste à savoir quel prix on est prêt à payer pour obtenir le meilleur possible.

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Qu’est-ce qu’on est cons sans leadership

Avez-vous déjà joué au soccer sans que personne ne veuille prendre le ballon? Bizarrement, ça peut fonctionner avec beaucoup de chance. Mais qui veut laisser son succès à la chance? On ne s’en sortira jamais : pour gagner, ça prendra éventuellement quelqu’un pour faire avancer le ballon et le foutre dans le but adverse. Pourtant, on rencontre ces situations au quotidien.

Leader ou couillon de service?

Mon frère me parlait d’une question en entrevue où on lui a demandé à quelle position il se voit dans un groupe. Si je penche plus naturellement vers le rôle de leader, ce n’est pas vrai dans tous les cas. Entre autres quand je ne suis pas à l’aise ou si je suis en présence d’un type plus leader que moi.
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Yulbiz, SWAFF, DrumBiz, peu importe tant qu’on y est

J’ai eu le plaisir d’assister à la première soirée Web et affaires sans nom organisée à Drummondville par Luc Gendron. Sans nom parce qu’ils ne se sont pas encore branchés sur un nom. Perso, j’aime bien Drumbiz. L’appelation SWAFF est aussi une option puisque ce n’est pas lié géographiquement comme « YUL » qui est le code d’un aéroport à Montréal.

Le nom, c’est accessoire

Peu importe le nom qu’on donne à une telle soirée, c’est vraiment les gens qui participent qui font que c’est mémorable. Évidemment, c’est difficile d’être aussi bons et créatifs que nous, les gens de Québec, et de trouver un nom original, informel, à double-sens et relax comme SWAFF. (Ceux qui me connaissent noteront la note d’humour ici)

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Pas envie de vendre? Faites du Web!

En lisant cet excellent billet, ça m’a fait réaliser que le Web permet à un entrepreneur de réussir sans vendre. Autrefois, la vente faisait parti du boulot d’entrepreneur. Même si on compare un site Web à un média papier, il fallait vendre pour distribuer ce dernier et vendre pour générer des revenus de pub.

Aujourd’hui, la distribution se fait toute seule avec notre ami Google. Les revenus aussi du moment qu’on place AdSense sur notre site. Et hop, des revenus publicitaires sans vendre. C’est le rêve de tout créateur : Créer sans avoir à vendre. C’est facile et c’est l’fun.

Facile? Vraiment?

Malheureusement, c’est facile. Et comme l’argent facile n’existe pas, ceci vient avec un inconvénient : N’importe qui peut être notre compétiteur. Et tous ces gens se battent pour une seule chose : Notre attention. Pensez-y, l’attention est une ressource rare. Si la croissance de nos revenus fait augmenter notre pouvoir d’achat, il est difficile d’augmenter son attention disponible.

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Quand on apprivoise la bête des ressources humaines

Travailler tout seul dans son sous-sol est une chose. Travailler en équipe en est une autre. Gérer des employés est une toute autre affaire. Avec la croissance d’une entreprise, vient tôt ou tard les ressources humaines. Les fameuses et diaboliques RH.

Pourquoi avoir des employés?

S’il a le choix, un entrepreneur fera tout lui-même. À sa façon. On est jamais si bien servi que par soi-même n’est-ce pas? Par contre, une personne seule, si vaillante soit-elle, ne pourra rivaliser avec une équipe. Un moment donné, ça prend de l’aide pour pousser l’entreprise plus loin.

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Si tu veux faire de la mécanique, pars toi pas un garage

C’est quand même drôle. Pour un gars qui a toujours fait presque 100% du développement techno de mes projets Web, je me demande si j’ai mis les mains dans le code 15% de mon temps dernièrement. En effet, je suis plutôt occupé par la paperasse, les meetings, la stratégie, d’autres meetings, la formation, l’analyse, encore de la rédaction et probablement encore d’autres meetings.

Le paradoxe du mécanicien

Mon ancien patron chez Oricom m’a dit ça un jour : Si tu veux faire de la mécanique, pars toi pas un garage. En effet, en se lançant en affaires, le mécanicien devra déléguer et s’occuper plutôt de la direction, de la stratégie, des ventes et du développement de ses affaires. C’est paradoxal parce que le mécanicien se lance en affaires parce qu’il adore faire de la mécanique. J’adore faire des applications Web, mais plus ça va, moins je vais en faire.

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