Quand les p’tites boîtes bottent le cul des grandes

J’ai eu vent de commentaires désagréables et condescendants envers une p’tite boîte qui a obtenu un mandat relativement gros. Le tout s’est fait avec une tape dans les dents de boîtes beaucoup plus grosses, plus expérimentées et mieux structurées. Comment est-ce possible?

Tout d’abord, la perspective

Il faut dire que ceux qui émettent des commentaires négatifs face à une p’tite boîte qui obtient un gros mandat n’ont généralement aucune idée de ce qu’est d’être entrepreneur. Ils ne savent pas ce que c’est de ne pas avoir de paie régulière ni même de savoir quand sera la prochaine. Ils n’auront jamais la chance de remporter un mandat face à une grosse boîte parce qu’ils ont des p’tits raisins secs au lieu de la paire de couilles que ça prend pour se lancer à son compte.

L’envergure n’est pas gage de compétence

Si une plus grosse structure peut être une forme de garantie quant à la capacité de livrer un mandat, le nombre d’employés n’a rien à voir avec la somme de talent et de créativité d’une équipe. En effet, 2 personnes peuvent être plus talentueuses et créatives qu’une bande de 30.

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Choisir le statut ou l’argent?

En lisant cet article de Techcrunch, une phrase est pleine de sens : « It’s not the sexiest business in the world, but it sure is profitable ». En d’autres mots, on ne sera pas des vedettes comme Facebook et Twitter, mais on va s’en mettre plein les poches!

Le dileme

En business, on peut penser de deux manières. De un, on peut vouloir changer le monde. Créer quelque chose dans un but idéaliste. De deux, on peut vouloir brasser des affaires. Jouer au Monopoly, mais avec du vrai pognon quoi. L’argent n’est pas secondaire, au contraire! On peut aussi avoir un mix des deux. Je suis un peu comme ça.

Être une vedette

Le besoin de reconnaissance est très fort chez l’humain. C’est important d’avoir du crédit de ses pairs. Tant qu’à entreprendre quelque chose, si on peut parler de nous, c’est fait un petit velours. Soyons honnête, on aime tous ça être le centre d’attention un jour ou l’autre. Dès qu’on se lance en affaires, on cherche à prouver à notre entourage qu’on a fait le bon choix. Et ce besoin de se prouver va en grandissant.

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Les imposteurs du Web

Savez-vous pourquoi les vrais experts du Web ne sont pas consultants? Parce qu’ils sont trop occupés à faire fructifier leurs connaissances qu’ils n’ont ni le temps ni envie de faire de la consultation.

À l’autre bout, il y a ces consultants qui ne font que de la consultation parce qu’ils ne seraient pas assez bon pour vivre de leur connaissances. Ceux-là sont des imposteurs. En effet, pourquoi se fier à quelqu’un qui n’a jamais mis ses théories et connaissances à l’essai?

Une anecdote du CLD

Un jour, alors que j’étais jeune et naïf, je vais au CLD pour avoir du financement. Le gars de l’autre côté du bureau me regarde de haut avec sa cravate cheapo et me parle d’un ton condescendant. « Ton projet marchera pas » qu’il me dit. Ha oui? Si t’es si fin-finaud que ça mon pote, pourquoi t’es pas dehors en train de faire des millions plutôt que d’être dans un bureau crappy avec un veston acheté à rabais? Je n’ai pas eu de financement au final.

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Les caractéristiques d’un projet Web de rêve

Des fois, je me demande si je fais la différence entre le réel et le rêve éveillé. Je fais des recherches depuis un moment sur mon prochain coup fumant. Pour guider mes recherches, je me suis mis quelques balises que voici.

Pas de masse critique

La facteur d’échec numéro 1 dans beaucoup de projets Web, c’est la masse critique. Sans masse critique, le site ne lève pas. Ça prend du monde pour attirer du monde. Ça coûte cher. Essayez de lancer un Facebook demain pour voir. Donc pas de masse critique dans mon projet.

Des revenus dès le premier jour

Pas de revenus, pas de salaire. J’ai une famille à nourrir et une maison à payer. Ça prend des revenus rapidement. Les projets qui ont du financement et qui ne font pas un rond après 1 an, très peu pour moi. Ça goûte trop la bulle des années 2000. Donc du pognon rapidement.

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En affaires comme dans la cuisine

Étant amateur de bonnes bouffes et d’affaires, je ne peux m’empêcher de faire un lien entre les occasions d’affaires et nouveau livre de François Chartier : Papilles et molécules.

De kossé?

Oui, oui, il y a un lien évident : S’il y a une harmonie qui permet aux aliments d’être savoureux lorsqu’ils sont mélangés ensembles (ou l’inverse dans un mauvais mélange), c’est le même principe en affaires.

Dans les deux cas, le défi est de créer quelque chose de nouveau. Avec la méthode de François Chartier, je comprends que n’importe quel cuisiner en herbe comme moi pourrait inventer des recettes. Et pas seulement des recettes, mais des recettes mangeables!

En affaires?

Dans le business, c’est la même chose. Il faut savoir faire les bons mélanges pour créer de la valeur. Le mix marketing est un bon exemple. Si on dose bien les 4 P (prix, place, promotion et produit), on a une opportunité d’affaires.

Créer du business comme créer une recette

C’est peut-être un trop plein d’imagination débordante, mais à l’instar de l’approche scientifique de François Chartier pour créer des harmonies entre les aliments, je pense qu’il est possible de créer des occasions d’affaires par une approche structurée et méthodique. Un peu de marketing par ici, un peu de besoins là, un soupçon de modèle d’affaires et hop, on est en business.

Bref, il me semble que je passerais bien mes journées à créer des entreprises autant que de créer des recettes. Et puis si les livres de recettes se vendent très bien, pourquoi pas des livres d’opportunités d’affaires?

Comment trouver son idée de startup

Appelez moi un hyperactif des startups et ça ne serait pas totalement faux. En effet, je suis continuellement en train de penser à mon prochain coup fumant. Trouver la prochaine idée qui va me rapporter un max de pognon. Le problème, c’est que c’est plutôt difficile. Pour 100 idées, peut-être pas une seule verra le jour.

Où trouver les idées de startup?

Les idées pour démarrer un projet d’affaires sont partout. Je suis souvent impressionné par ces gens qui trouvent des moyens de faire du fric à partir de rien (Lire ce billet avec une vidéo très inspirante). Pouvoir saisir les opportunités demande une très bonne ouverture d’esprit. Ceux qui voyagent beaucoup ont souvent cette facilité.

Les idées organiques

La principale source d’idées provient de nos propres besoins. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Les exemples sont nombreux. Bill Gates a créé le Basic pour lui faciliter la tâche de programmation. Mark Zuckerberg a créé Facebook pour améliorer le répertoire d’étudiants de son université. L’aspirateur, les essuis-glace intermittent et Google ont tous été créé pour répondre au besoin de leur inventeur. Posez-vous la question : Qu’est-ce que vous faites qui pourrait être optimisé avec les moyens d’aujourd’hui?

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Quel est votre potentiel de croissance?

Vous êtes vous déjà demandé comment vous allez faire votre premier million? Comment les entrepreneurs à succès s’y prennent pour bâtir un max de valeur en un rien de temps sans se tuer au boulot? Chacun a sa façon de voir la croissance de ses revenus et le lien est étroit entre cette vision et la croissance.

Le salarié

Pour un salarié typique, sa valeur provient de ses talents et connaissances. Son potentiel de croissance peut difficilement passer par une augmentation du nombre d’heures travaillées étant donné la limite de 168 heures par semaine. Il est aussi bien d’augmenter son taux horaire pour aspirer à mieux. La formation et les responsabilités sont généralement les meilleurs vecteurs de croissance. Mais ça reste très linéaire comme croissance.

Les p’tites boîtes et les travailleurs autonomes

Sauf exception, les p’tites boîtes et les travailleurs autonomes qui font des salaires de fou sont rares. Ils peuvent bien gagner leur vie dans un créneau où ils excellent, mais comme l’employé, ils sont limités par le nombre d’heures qu’ils peuvent facturer. Pour faire plus, il faut facturer plus d’heures, donc plus de personnel, plus de gestion et plus de problèmes.

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5 trucs pour lancer un projet Web avec moins de 1000$

Je parlais dernièrement de l’importance du cash flow et du bootstrapping pour une startup, c’est-à-dire faire énormément avec très peu. Ça rejoint un de mes (nombreux) projets qui est de refaire (un jour) un autre site de rencontre. J’en ai déjà vendu 2 à des prix fort intéressants. Pourquoi pas un troisième?

LE problème des problèmes

Pour un site de rencontre comme pour n’importe quel autre projet du genre, le problème est la masse critique. C’est un flop assuré à 99% à moins de réussir à atteindre rapidement une masse critique. Des sites de rencontre, il y en a des milliers et de gros joueurs aux gros moyens occupent la place. Ça coûterait des millions prendre une petite part de marché. Rappellons-nous le flop Capazoo malgré ses 25 M$ en investissement…

Réussir sans moyen?

Pourtant, je suis convaincu qu’on peut lancer un site de classe mondiale avec 1000$ de budget, excluant vos centaines d’heures à bosser en débile. Comment? Voici cinq idées.

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The best, not the biggest

J’ai écouté un documentaire sur la compagnie Sabian hier soir. Cette compagnie fabrique des cymbales (que j’utilise fièrement depuis 20 ans!). C’est une entreprise tout de même artisanale, mais qui vend ses produits partout sur la planète. Une phrase du fondateur m’a frappée : You have to be the best, not the biggest.

The best, not the biggest?

C’est une question de valeurs principalement. A quoi ça sert d’être les plus gros si nous ne sommes pas les meilleurs? Pour certains, être les plus gros peut être un objectif de pognon, mais lorsqu’on veut changer le monde, ça passe d’abord et avant tout par être les meilleurs. Non?

Être les meilleurs comme valeur phare

Être inspiré par le fait de vouloir être le meilleur est bien différent d’être inspiré par vouloir être le plus gros. Vous je ne sais pas, mais moi, être le meilleur m’importe plus que d’être le plus fort. Surtout sur le long terme. Nos actions pour être les meilleurs sont bien différentes de celles pour être les plus gros. C’est peut être naïf, mais je crois que le meilleur aura toujours le dessus sur le plus fort, tôt ou tard.

Bref, c’est inspirant d’entendre le patron d’une compagnie mondiale toujours garder à l’esprit ce qui l’a mené aussi haut. Et surtout, ne pas dévier vers des valeurs plus proches de la nécessité du profit absolu.

Bootstrapping et cash flow?

Alors mon pote, tu as laissé ta job pour te lancer tête première dans tes projets? Tu as les yeux brillants, plein d’idées et une montagne de motivation? Tu as même des économies pour vivre les premiers mois? Super. Mais tu as de bonnes chances que le rêve finisse vite et à pic.

Le syndrome du plus tard

Ça m’est arrivé quelque fois et ça arrive à beaucoup d’entrepreneurs en herbe : Mettre le cash flow en second plan. La première priorité étant de développer un produit ou service extra top full cool. Les revenus viendront bien automatiquement une fois que le monde entier verra notre susmentionné produit extra top full cool. Non?

L’erreur

L’erreur ici est l’ordre des priorités. Le cash flow, c’est l’air que respire une startup. Pas de cash flow, pas de startup. Dès le jour 1, le cash flow devrait être la priorité absolue. Et ce, tout au long de la vie de l’entreprise. A moins d’aimer jouer avec les marges de crédit et les dettes?

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