Web business 101 = business 101

Il y a de quoi qui me gosse avec la business sur le Web. Depuis longtemps d’ailleurs. Pourquoi les affaires sur Internet sont-elles si différentes des affaires traditionnelles? Par différentes, j’entends que la majorité des startups semblent peu se soucier d’un besoin réel. Au contraire, plusieurs placent le produit avant le besoin en ayant l’impression de combler un besoin.

Je dis n’importe quoi? Regardez les startups ici et puis dans toutes les startups camps de ce monde. Puis faisons la démonstration par l’absurde : Qu’elle est la différence entre la startup au goût du jour et ces 30 inventions stupides?

Notez que je n’ai rien contre les entrepreneurs. Au contraire, j’encourage ça. Mais les très faibles barrières à l’entrée inondent le marché de produits et services totalement inutiles.

Lire la suite de « Web business 101 = business 101 »

A propos des réseaux sociaux dans la vraie vie

Je viens d’écouter l’entrevue de Sylvain Carle par Benoît Descary pour le nouveau projet de Praized Media : Needium. Qu’est-ce que Needium? De un, le nom est la contraction de need et medium donc le medium des besoins. De deux, il permet d’écouter les conversations dans les réseaux sociaux pour dénicher les besoins.

Si l’idée est intéressante à la première vue, j’ai un doute sur son succès comme entreprise. En fait, pas seulement Needium, mais toutes les startups du Web social comme Click Contact, Shwowp, Namesake ou OneTrueFan.

Le problème, c’est que nous, techno-geekeux-Web-2.0-savvy-chose, pensons que tout le monde est sur Internet avec un mobile en main. La réalité, c’est que nous sommes une petite gang sur une petite île dans un gros océan de gens qui n’en ont rien à cirer. Si nous voyons un potentiel énorme pour faciliter les contacts entre commerçants et consommateurs, nous sommes malheureusement bien seuls.

La réalité est que les commerçants sont déjà très occupés par le day to day de leur entreprise. Nombreux sont ceux à qui nous parlons se montrent intéressé par l’idée d’amener de la nouvelle business chez eux. Cependant, rare sont ceux qui sont prêts à mettre les efforts nécessaires pour y arriver. Le changement est trop important et pas assez naturel pour que ça se fasse de façon fluide.

Prenez une rue commerciale et faites le tour des commerces. La majorité a de la misère à s’occuper d’un site Web statique. C’est inconcevable qu’ils s’occupent du mobile, de Twitter ou de Facebook. Ho bien sûr, il y en a 2-3 de branchés dans la gang qui sont bien au fait de tout ça. Mais 2-3 commerces sur 100, ce n’est pas un marché. D’autant plus que les efforts sont revus à la baisse quand ils analysent l’impact réel du Web social sur leur chiffre d’affaires.

Je dis n’importe quoi? On a eu une tonne d’idées Web-deux-point-zéro-social-à-fond-la-caisse. Mais en parlant à des commerçants, ceux-là même qui devraient être flabbergastés par les possibilités des réseaux sociaux, on se rend compte qu’ils ne sont pas là du tout. Ici, en France, aux USA, partout.

Lire la suite de « A propos des réseaux sociaux dans la vraie vie »

La guerre des collants

La guerre des collants débute aux États-Unis. Ça finira pas nous rattraper tôt ou tard. En effet, Avec les Foursquare et autre Facebook, les collants à mettre dans les vitrines seront de plus en plus nombreux. Google est de la partie aussi.

Le but de tout ça? Attirer les gens pour qu’ils « check in », que tout leur réseau le sache et leur donner un rabais en retour. Ça semble une idée de génie, non?

Bien peut-être pas.

Moi, je n’utilise pas Foursquare ou autre kossin du genre. Je comprends le jeu, mais je n’y vois que peu de valeur. Par contre, je magasine comme à peu près tout le monde. Savoir que le type à côté de moi a eu un rabais parce qu’il a checkiné me chicotterait. Chicotter assez pour que je demande un tel rabais moi aussi.

Tu ne me donnes pas de rabais? J’me pousse ailleurs mofo!

Sérieux, l’autre type a droit à un rabais parce qu’il a checkiné, chose qui sera vue par une poignée d’amis alors que moi je n’aurai rien? Je ne me gênerai pas pour raconter ma déplaisante aventure également à une poignée d’amis.

De deux choses l’une : Je n’ai pas mon rabais, je n’achète pas. J’ai mon rabais, j’achète. Dans les deux cas, je n’ai pas besoin d’avoir checkiné. Seulement besoin de réclamer un rabais. Se plaindre… négocier… Business 101 quoi! Pas besoin de Foursquare pour ça.

Et d’un point de vue commerçant, c’est pas un peu lourd à gérer tout ça? Ils ont déjà de la misère à répondre à leurs courriels que maintenant ils devront gérer les promotions sur des checkins?

Mais ok, si l’autre mec a un coupon et que j’en ai pas. Je paie full price. C’est ça la game. Peut-être que c’est pareil pour les checkins. Reste que ça m’apparaît vraiment comme une mode passagère tout ça. Un coupon, ok. Mais un checkin? Vivement les commerçants qui iront à contre-courant et qui donneront un rabais à ceux qui ne checkin pas.

Exemple d’un excellent billet de blogue d’entreprise

Je lis beaucoup de bons blogues d’affaires et de temps a autre je tombe sur des perles. Comme le billet de MailChimp « Going Freemium: One Year Later ». C’est, à mon avis, l’exemple parfait de ce que doit être un blogue d’entreprise.

La transparence

Le billet explique leur décision d’aller de l’avant avec le modèle freemium. Ils parlent d’essais et d’erreurs et pourquoi ils n’ont pas fait ce move avant. Ça donne au lecteur l’impression de faire affaires avec une boîte composée d’humains et non un système fermé où les seules communications sont filtrées par le gars de PR.

La communication

Il y a dire qu’on communique et le faire. Ce billet communique réellement de l’information au lecteur. Il y a de la viande sur l’os. On ne fait pas semblant de communiquer en dévoilant l’info au compte goutte.

Des chiffres stratégiques

Les chiffres, c’est toujours un sujet délicat. On ne sait pas ce que la compétition pourrait tirer de ces informations. Mais quand on y pense, ça change quoi? Ça donne du poids et de la crédibilité plutôt. Comme Ben Chestnut le dit « Yeah, I know you’re just here for the numbers. So here ya go ». En dévoilant les chiffres, il les contrôle.

Lire la suite de « Exemple d’un excellent billet de blogue d’entreprise »

Un concours original pour Québec Scope

Québec Scope, un magazine événementiel bien connu à Québec, a lancé la semaine dernière son tout nouveau site Web. Nofolo a bien sûr été invité a manger des kébabs et boire des cocktails parmi une foule jet set parce qu’on est derrière la stratégie du site web susmentionné. Un résultat dont nous sommes bien fiers!

Si le site transmet bien la personnalité du magazine papier, c’est le concours « Je fais la Une de Québec Scope » qui retient l’attention. En effet, avec l’aide de Mag Cover, une compagnie de Québec, nous avons mis en place un concours dont le public est la vedette. Littéralement.

Pour participer, il faut soumettre une photo pour illustrer la page couverture du magazine. Comme celle de la bande de Nofolo illustrant ce billet. Le concours se voulant deuxpointzéroien, gagnant sera celui qui récoltera le plus de vote via Facebook. Et le prix remporté sera de voir sa pastèque sur la page couverture du mois d’avril prochain. Et oui, votre belle tronche imprimée 50 000 fois sera vue par environ 200 000 paires d’yeux.

Bon, on dira que j’ai un parti pris et c’est vrai. Mais contrairement à bon nombre de concours sans saveur que je reçois, celui-ci sort de l’ordinaire. C’est une belle utilisation des réseaux sociaux (vous savez le truc dont tout le monde est expert), mais aussi une belle réussite d’interaction entre un branding et sa clientèle. Et les chiffres sont là pour le démontrer avec une augmentation des visites de 1500% en moins d’un mois, passant de 4000 visites à 65 000. Quand même!

Bref, un autre projet qui tient ses promesses signé Nofolo!

Le grand portrait du marketing Internet

Vous voulez comprendre le marketing Internet en une seule image? La voici! J’ai trouvé ce beau portrait sur le site de White Hat Crew. Portait que je trouve bien fait et complet. Ça n’invente rien, mais ça fait un bon aide-mémoire utile pour n’importe quel projet Web.

Idéalement, un projet Web devrait s’écouler naturellement dans ce genre de schéma. Du moins en partant des gros blocs vers les plus petits. Si, comme on dit en bon français, ça jamme dans une grosse ou moyenne boîte, il y a peut-être un problème. Par exemple, s’il n’y a pas de source de revenus, ça va mal.

Les caractéristiques d’un projet Web de rêve

Des fois, je me demande si je fais la différence entre le réel et le rêve éveillé. Je fais des recherches depuis un moment sur mon prochain coup fumant. Pour guider mes recherches, je me suis mis quelques balises que voici.

Pas de masse critique

La facteur d’échec numéro 1 dans beaucoup de projets Web, c’est la masse critique. Sans masse critique, le site ne lève pas. Ça prend du monde pour attirer du monde. Ça coûte cher. Essayez de lancer un Facebook demain pour voir. Donc pas de masse critique dans mon projet.

Des revenus dès le premier jour

Pas de revenus, pas de salaire. J’ai une famille à nourrir et une maison à payer. Ça prend des revenus rapidement. Les projets qui ont du financement et qui ne font pas un rond après 1 an, très peu pour moi. Ça goûte trop la bulle des années 2000. Donc du pognon rapidement.

Lire la suite de « Les caractéristiques d’un projet Web de rêve »

Entreprise et Web 2.0 : Je vais la planter la maudite!

Je sais que nous, les Web freaks, sommes dans notre bulle branchée et voyons le monde autrement. Mais des fois, je réalise que le fossé entre la génération Web et les autres est plus grand que je le pense.

« Je vais la planter la maudite! »

Cette phrase, c’est ce qu’un commerçant prévoit répondre à une cliente insatisfaite qui a écrit un avis sur le site d’opinions MonAvis.ca. Celle-ci a écrit un commentaire critique, mais factuel et bien rédigé. Ce n’est pas du bashing pour du bashing, mais un commentaire comme n’importe quel commerçant pourrait avoir à gérer à son comptoir, en personne.

Un peu de communication à la sauce 2.0 peut-être?

Ce n’est pas la première fois que nous recevons des appels, des courriels et même des mises en demeure de commerçants en furie de voir un mauvais commentaire à leur endroit sur MonAvis.ca. Ils ne semblent pas comprendre que la meilleure façon de répondre n’est pas par leurs avocats et les menaces envers nous et les clients, mais directement sur le site.

Lire la suite de « Entreprise et Web 2.0 : Je vais la planter la maudite! »

NO portefolio et on aime ça de même

Je vais commencer à croire que des gens ne dorment pas parce que nous n’avons pas mis de portefolio sur notre site Web corporatif. Quand ce n’est pas des affirmations gratuites directement dans la liste des NO du site, ce sont des courriels, des commentaires sur mon blogue voire des questions douteuses lors de SWAFF ou de Focus20.

A quoi sert un portefolio?

Voir un portefolio sur un site Web d’une boîte de services, c’est commun. Ça sert à présenter l’éventail des réalisations et des compétences d’une boîte. Que ça soit pour le Web, la photographie, le design, etc. C’est pratique quand on veut en apprendre plus sur une entreprise.

Est-ce obligatoire?

J’ai consulté nos avocats, le premier ministre du Canada, le Dalai-Lama et Bozo le stratège Web puis il semblerait que ça ne soit pas obligatoire. Une entreprise est libre d’en afficher un ou pas. Avec les avantages et inconvénients que ça procure.

Lire la suite de « NO portefolio et on aime ça de même »

Pourquoi j’aime les LIPDUBs

Qui n’a pas vu au moins un Lipdub ces dernières semaines? Un lipdub est une vidéo, souvent amateur, d’une seule séquence de gens qui font semblant de chanter une toune en regardant une caméra qui bouge. L’UQAM a lancé le bal, l’UPA a suivi, l’Université Laval (d’où je suis doublement diplômé) et plusieurs autres.

Les lipdubs, ces mal-aimés

Chaque libdub attire son lot de critique. Il y a une bonne discussion ici et il y a même un groupe Facebook anti-lipdub. La raison première est qu’une fois la surprise du premier passée, les autres sont vus comme une bande de suiveux pas très originaux. Vrai, mais ce n’est pas mon point de vue.

Lire la suite de « Pourquoi j’aime les LIPDUBs »