Des fois je trouve que le monde se casse le cul avec des détails. Ou encule des mouches comme aime dire le pote Phil.
Ça doit être la sagesse de mes 40 ans, mais quand je regarde avec du recul pourquoi je suis rendu où je suis, c’est-à-dire dans une position pas pire confortable, je me dis que j’ai du prendre une couple de bonnes décisions.
Sans doute une tonne de mauvaises, mais avec des bonnes pour compenser. Comme on dit, va à gauche ou va à droite, mais décide.
Je n’ai pas beaucoup de grosses victoires. Mes gros coups se compte sur les doigts d’une main amputée.
Par contre, je suis un abonné au club des p’tites victoires. Les petits gains. Les quick wins. Des trucs qui semblent anodins ou insignifiants. Mais qui au fil du temps, ça donne un putain de gros tas de victoires.
Comme au football. Les meilleures équipes ne sont pas celles qui font des hail mary à chaque jeu ou des courses de 55 verges. Ce sont celles qui pilonnent l’ennemi à coup de jeux de 4-5 verges. Un premier essai. Un autre. Et un autre.
Et BOOM, touché. 7-0.
Des p’tits jeux bien éxécutés. La base, une course au centre, pas le jeu truqué qui fonctionne rarement. Pendant 60 minutes. Rien de spectaculaire. Mais ça donne une victoire au final.
Et c’est ça qui compte, non? Lire la suite de « Progresser »