Toujours pertinent un blogue?

Oui oui, je sais. Ça fait longtemps que je n’ai pas écris. Trop. Mais bon, mieux vaut tard que jamais.

En fait, un truc drôle m’est arrivé en allant visiter ma comptable la semaine dernière. J’attendais patiemment en pitonnant mon téléphone quand un dude se pointe vers moi et me dit « Hey, es-tu Stéphane Guérin? »

« Heeee… bah ouais ». Ma comptable est absente et il la remplace me dis-je.

« Je lis ton blogue, c’est vraiment cool ce que tu écris. J’aime vraiment ça. Continue! ».

« Heeee… bah merci. C’est gênant, j’ai pas écrit depuis un bout. »

Finalement le gars n’avait pas rapport dans mon dossier client. Il s’en allait aux toilettes, a cru reconnaître Stéphane Guérin et est allé lui dire bonjour.

Malade hein?

(Merde, je me rappelle pas ton nom, mais salut quand même!)

Alors bloguer ou pas?

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Est-ce que tu es trop dépendant de Google et Facebook?

La compétition dans les sports c’est l’fun.

La compétition en business, pas mal moins.

Le dernier post de m’sieur Rand va dans le même sens de ce que je pense depuis un bon moment. On est trop dépendant de Google, Facebook, Amazon et compagnie. C’est devenu des monopoles dominants qui font les règles du jeu et maintenant on l’a dans le derrière.

Quand je dis “on”, je parle de ceux qui font affaire sur Internet, peu importe le type de commerce.

En 2011 quand j’ai démarré DashThis, du contenu moyen pouvait se hisser au premier rang. J’avais à peine besoin de faire de la promotion “paid” pour compenser. Et encore, le coût par clic était bas avec peu de compétition.

Le traffic rentrait sans gros efforts et ça convertissait assez facilement en ventes. Good enough!

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DashThis classé 58e dans le Growth 500 au Canada: Le mot du fondateur!

Quoi, tu savais pas? DashThis est classé 58e sur les 500 entreprises les plus en croissance au Canada.

10e dans la catégorie techno.

9e dans la province de Québec.

Et 1er dans la ville de Québec.

1302% de croissance en 5 ans.

Zero ronde de financement. Un p’tit prêt et de l’aide d’un ange au départ, mais c’est tout. Tout a été financé par les ventes, la croissance organique et les clients satisfaits.

Mais bon, vous n’êtes pas là pour que je répète ce qui est dit dans le communiqué de presse ou dans notre blog post officiel, right?

Alors donc… Être dans ce classement. Ouin pis?

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C’est quoi ton avantage injuste?

The Honest Company, une shop de produits de consommation fait 250M$ de revenus et est évalué à 1 milliard. Pour une boîte fondée en 2008 qui évolue dans un marché aussi compétitif, dominé par des géants, c’est pas pire hein?

Plus près de nous au Québec, Poka, un genre de réseau social pour usines, a levé 17M$ en financement et a le vent dans les voiles. Encore là, ils sont dans un domaine vraiment pas évident. Et pourtant.

Ou encore, Chocolat Favoris dont la croissance explose et qui ont fait fermer tous les comptoirs à crème glacé dans le coin.

Comment font-ils?

Et bien, ils font chier car ils ont un avantage compétitif vraiment injuste.

The Honest Company a été fondée par l’actrice Jessica Alba. Essaie de copier sa notoriété pour voir.

Poka a été fondée par un fils de la famille Leclerc. Tsé les biscuits Leclerc avec des usines partout? Ben c’est ça. Essaie de te trouver un père, riche patron qui te donnera accès à ses usines pour voir.

Chocolat Favoris, micro shop artisanale, a été rachetée par Dominique Brown, un entrepreneur hors norme aux ambitions débiles. Essaie de te trouver un associé de même pour voir!

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Le marketing Internet est brisé

« When there’s a gold rush sell picks and shovels »

Quiconque fait du marketing Internet le sait: Les niches inoccupées, les occasions de trafic de qualité à peu de frais, faire du contenu viral, du CPC à 0.25$, etc, sont choses du passé. La machine est vieille et brisée. Ça ne marche plus comme dans l’temps.

Mon email est rempli à chaque semaine de vendeurs désespérés qui veulent me vendre leur solution. Gageons que si le SEO ou le PPC était si facile ils ne feraient pas autant de cold email…

On peut envier Google et Facebook qui vendent à prix de fou ce que tout marketeux recherche: l’attention. Pour le commun des mortels, ça va juste aller en étant plus cher et plus compliqué.

C’est de même avec tous les médiums: avec le temps l’opportunité s’effrite jusqu’à être saturée.

J’aime comparer 2018 à 2003 pour un site de rencontres. Pourquoi 2003? Parce que c’est à cette époque que j’ai lancé mon 2e site de rencontres.

Isssh.

En 1998, j’avais le 3e plus important site de rencontres dans la francophonie. En 6-7 mois j’avais récolté 90 000 utilisateurs. Tout ça avec 0$ en marketing. En fait, mon pote et moi on faisait seulement s’occuper d’avoir un bon produit. Un envoi email par çi, par là, mais sans plus.

Pas de PPC. Pas de Facebook. Pas de SEO. Pas de content marketing.

Juste du monde content qui recommande à d’autre monde. Du bon vieux bouche à oreille.

Mais comment on a fait pour être 3e dans la francophonie?

Et bien c’est simple: Il n’y avait que 3 sites de rencontres dignes de ce nom.

Il y avait plus de demande que d’offre.

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Valeur d’une entreprise… P’tits trucs pour évaluer si ta boîte vaut un magot ou un gros zéro

Rare sont les entrepreneurs qui ne se sont pas déjà posé la question au moins une fois: Combien vaut mon entreprise?

Ça arrive que du monde s’en foute (ici et , I’m a big fan tsé). Mais généralement on finit toujours par se poser la question.

Pourquoi?

Parce qu’on est pas con. Si on démarre une entreprise souvent pour des raisons autres que l’argent, on a tous des comptes à payer, une famille à faire vivre. Une entreprise c’est le fond de pension de l’entrepreneur alors même si on fait ça pour le fun et la liberté, l’enjeu final reste sérieux.

Tôt ou tard l’aventure va finir et l’entrepreneur devra soit vendre, soit fermer faute de relève ou d’intérêt.

Perso, depuis que je suis en affaires il m’est arrivé quelques fois de me faire approcher par des inconnus qui ont de l’intérêt. Des fois ça marche, d’autres non.

En fait, que ça cogne à la porte est un bon indicateur de santé et du potentiel de valorisation. Mes projets “poches” ne font pas sonner le téléphone. Les bons, oui.

Alors donc, combien vaut une entreprise?

Comme je ne savais pas trop, j’ai dû faire mes devoirs.

Et même si tu ne veux pas vendre, c’est bon de se poser la question. Tu pourrais vouloir associer un employé, engager un nouveau dirigeant, racheter / vendre un co-actionnaire ou bien chercher de l’investissement en échange d’équité.

Donc, ça vaut combien?

La réponse courte, et probablement la meilleure: Ça vaut ce que quelqu’un est prêt à payer.

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Peut-on encore réussir un produit SaaS en 2018?

Aucun doute, j’ai démarré DashThis dans un bon moment il y a 7 ans. Même si les produits SaaS (Software as a Service) n’étaient pas nouveaux à l’époque, il y en avait beaucoup moins qu’aujourd’hui.

Je ne sais pas combien il y en avait dans le temps, mais aujourd’hui, il y en a 13000+ de listé sur Angel List, Crunchbase en liste 17000.

Juste dans le domaine MarTech (marketing technology) il y en a 5000+!! En 2011 lorsque DashThis a débuté, ils en listaient 150… Une augmentation de 3200% en 5 ans. Et ça, c’est juste dans le domaine marketing.

» Image complète ici

Quand même hein!

C’est comme mon premier site de rencontre. Il y en avait 2 dans mon marché quand j’ai lancé 4adate.net en 1998. Quand j’ai lancé SeducZone en 2002, il devait en avoir des centaines.

Plus de concurrence, plus difficile de percer, plus cher d’acquérir un nouveau client. Le domaine de la rencontre est rendu une histoire de gros sous, un domaine saturé et archi segmenté (rencontre pour les juifs, propriétaires de chiens, latinos, sportifs, albinos, retraités, etc, etc).

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Le marketing est un plat qui se mange chaud

Je venais de finir un premier draft d’un billet à propos des ventes et marketing (ben oui, un autre) quand j’ai reçu un “cold email” pour un produit.

J’en reçois plusieurs a chaque mois, ces emails de marketeux qui veulent me vendre leur produit.

Première réaction: Pov ti-pit, c’est plate ne pas avoir de ventes et devoir faire du cold email. J’en ai fait beaucoup au début de DashThis. Lâche pas mon pote!

Deuxième réaction: Dans les tests marketing que nous sommes en train d’essayer, c’est justement ça qu’on essaie de faire, vendre à des viandes froides.

Oups. Auto-malaise.

Un des principes à la base du succès de DashThis est d’avoir construit un produit dont les prospects CHERCHENT une solution.

Ils ont un problème urgent. Cherchent une solution et sont prêt à acheter maintenant.

Ce, par opposition à un produit dont personne ne sait qu’il a besoin et dont on doit éduquer, éduquer et encore éduquer. Et rendu là, tu éduques encore et encore puis éventuellement, ça va lui rentrer dans tête et il deviendra peut-être client.

Peut-être.

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Ventes, marketing, pis tout ça

Alors mon pote, les ventes ça va? La croissance est toujours bonne? Super, lâche pas, t’es le meilleur!

Ou au contraire, ça vivote et plutôt qu’un fleuve au fort débit de revenus tu n’as qu’un mince p’tit filet d’eau? Ouin, j’veux pas te dire ça de même, mais nul doute que ça craint ton affaire.

Pour ma part, j’ai profité du congé des fêtes pour prendre du recul question ventes et marketing, histoire de répondre à une couple de questions, comme genre:

  • Pourquoi faire du marketing?
  • Qui veut-on attirer et pourquoi?
  • Pourquoi ont-ils besoin de notre outil?
  • Pourquoi nous plutôt que le compétiteur?
  • Si on ferme est-ce que les clients vont se rouler en boule dans un coin et pleurer?
  • Pourquoi vouloir développer les ventes?
  • Il se passe quoi si on ne fait rien?
  • Il se passe quoi si, au contraire, on investi à fond?

Pourquoi faire du marketing? T’es débile Steph ou quoi? Pour faire du fric voyons!

Et bien, on peut voir ça autrement aussi. Quelqu’un de plus brillant que moi dont j’oublie le nom a déjà dit que le marketing sert à compenser un produit de marde.

Effectivement. Si ton produit est merdique alors ça va prendre du bon marketing pour convaincre les clients d’acheter.

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Progresser

Des fois je trouve que le monde se casse le cul avec des détails. Ou encule des mouches comme aime dire le pote Phil.

Ça doit être la sagesse de mes 40 ans, mais quand je regarde avec du recul pourquoi je suis rendu où je suis, c’est-à-dire dans une position pas pire confortable, je me dis que j’ai du prendre une couple de bonnes décisions.

Sans doute une tonne de mauvaises, mais avec des bonnes pour compenser. Comme on dit, va à gauche ou va à droite, mais décide.

Je n’ai pas beaucoup de grosses victoires. Mes gros coups se compte sur les doigts d’une main amputée.

Par contre, je suis un abonné au club des p’tites victoires. Les petits gains. Les quick wins. Des trucs qui semblent anodins ou insignifiants. Mais qui au fil du temps, ça donne un putain de gros tas de victoires.

Comme au football. Les meilleures équipes ne sont pas celles qui font des hail mary à chaque jeu ou des courses de 55 verges. Ce sont celles qui pilonnent l’ennemi à coup de jeux de 4-5 verges. Un premier essai. Un autre. Et un autre.

Et BOOM, touché. 7-0.

Des p’tits jeux bien éxécutés. La base, une course au centre, pas le jeu truqué qui fonctionne rarement. Pendant 60 minutes. Rien de spectaculaire. Mais ça donne une victoire au final.

Et c’est ça qui compte, non? Lire la suite de « Progresser »