Quand ta fille de 7 ans veut une carte de crédit pour acheter sur Amazon

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  • Papa, pour ma fête j’aimerais avoir une carte de crédit
  • Heuuu…. Quoi? Pourquoi?
  • Parce que je veux acheter sur Amazon

Whaaaat? Ma fille a 7 ans et elle veut une carte de crédit pour magasiner ses kossins sur Amazon.

Ça m’a sidéré.

Et hier encore, je reçois une boîte d’Amazon. Ma fille de me dire « Ha chanceux, t’as encore acheté sur Amazon ».

Heille poulette, moi à ton âge je regardais le Distribution aux Consommateurs et j’avais une tirelire avec pas grand-chose dedans.

Même défi. Médium et techniques différents.

Du coup, ça m’a frappé comme une pelle en acier en pleine face : Amazon est plus qu’une plateforme de commerce en ligne. C’est une façon de faire. Au même titre que chercher sur Google.

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3 règles pour réussir une startup SaaS

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« Steph, comment t’as fait pour réussir DashThis? »

C’est la question qui revient le plus souvent quand je rencontre quelqu’un grâce à mon programme « Les conseils de Steph pour le prix d’un burger ».

En effet, si plusieurs lancent des produits SaaS, peu réussissent à en faire une entreprise rentable, profitable et viable.

Je parle souvent des règles générales en affaires, comme solutionner un problème pour lequel quelqu’un est prêt à déplier son portefeuille, faire de la réussite de son projet une obsession, avoir un focus au laser sur les ventes, etc. Bien que ça s’applique au monde SaaS également, je vais essayer d’être plus précis pour ce type d’entreprise.

Règle numéro 1 : Offrir un produit qui est cherché

Sérieux, c’est super sympa ton truc révolutionnaire. Si si, c’est joli et c’est amusant. Mais si personne n’a le problème que ça doit régler ni ne sait que ça existe, personne ne va te chercher. Avoir des gens qui nous cherchent est un immense facteur de succès.

Ok, tu peux réussir sans ça, mais tu devras te forcer le coco pour éduquer les gens, leur faire comprendre que ton produit va changer leur vie alors qu’ils vivent actuellement très bien sans ça. Quand on n’a pas de besoin, on n’écoute pas ou peu alors imaginez l’effort que ça va prendre pour nous faire sortir notre portefeuille.

Le cellulaire était un produit révolutionnaire venant d’une industrie qui a des moyens. Pourtant avant de devenir ce qu’il est aujourd’hui, ça a pris plusieurs années et une tonne d’investissement. Et tu penses qu’avec ta mère comme fidèle fan de ta page Facebook tu vas conquérir le monde?

À l’inverse, quand on est cherché c’est qu’il y a une demande bien réelle pour notre offre. On a pas besoin d’éduquer. On est en présence de gens qui ont un problème et qui cherchent activement une solution. Ils ont un « bleeding neck » et veulent que tu les soignes maintenant.

Et la beauté de la chose c’est qu’ils ont leur portefeuille déjà sorti!

Reste à leur démontrer que ta solution est la bonne et bingo!

Les gens vont sur Google, cherchent « Adwords reporting tool », tombent sur DashThis, essaient, achètent. Simple de même. Lire la suite de « 3 règles pour réussir une startup SaaS »

Ces dîners qui valent plus que mon MBA

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Je serai toujours surpris à quel point une rencontre d’une heure / une heure trente avec un entrepreneur qui a réussi vaut plus que mon MBA. Le contact avec ces gens inspirants donne une envie de continuer à bâtir et d’entreprendre. Et leur histoire est un condensé enrichi d’expériences ultra pertinentes.

Je pense à des gens comme Nicolas Bouchard, Martin Leclair et Martin Bouchard. Une heure à les écouter vaut tous les incubateurs-écosystèmes-accélérateurs de la province.

Notez que j’ai dit « entrepreneur », et non personne en affaires, comme un gestionnaire par exemple. Je trouve qu’il y a une nette différence entre les deux.

De un, je ne me suis jamais senti jugé par un entrepreneur, même s’il a 100x ma richesse. Les entrepreneurs qui sont partis de rien vont toujours se rappeler d’où ils viennent et du chemin qu’ils ont fait.

Ils comprennent aussi mieux que quiconque que le succès est tout sauf facile.

Quoi de plus détestable de se faire regarder de haut par une personne dont on aimerait apprendre.

De deux, les entrepreneurs sont très généreux de leur temps et de leurs conseils. Je sens une intention véritable d’aider les autres à réussir. Je sens également une grande humilité. Ils ne se prennent pas pour d’autres et ne te font pas sentir comme le dernier des épais.

Pire, pour plusieurs, vu de l’extérieur, ils ont l’air de Random Joe. On est loin de se douter qu’ils sont pleins aux As.

Pourquoi? La plupart que je rencontre ont vécu des temps difficiles et ont appris à gérer les finances rigoureusement au sous près.

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Comment j’ai généré un million (oui, oui, 1 000 000$) en revenus récurrents. Et le plan pour générer le deuxième million.

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Et bien voilà. DashThis a atteint une autre étape récemment. Et plus vite que prévu en plus! Nous avons atteint le plateau du million de revenus récurrents annuels, soit plus de 83 333,33$ par mois. Bien sûr, ça n’inclut pas les autres revenus, mais le récurrent, c’est ce qu’on aime le plus!

Faire un million en revenus, c’est bien. Faire un million en revenus récurrents, c’est mieux!

Dans le monde des entreprises SaaS hors Silicon Valley, dans un Québec francophone de surcroît, c’est quand même pas pire!

Je ne ferai pas dans ce billet l’éloge des revenus récurrents, mais toute personne sensée dira que c’est préférable des revenus récurrents, souvent qualifiés de passifs, contrairement à, disons, une compagnie de service qui doit toujours renouveler ses revenus avec des nouveaux mandats par exemple.

Des revenus récurrents, c’est des revenus qui entrent dans le compte de banque pendant qu’on dort. Pendant qu’on fait du vélo. Pendant qu’on est à la plage sans connexion Internet. C’est parfait pour un individu paresseux comme moi.

Alors, c’est quoi le truc Steph?

Choisir le bon modèle d’affaires

Ça l’air niaiseux, mais ce n’est pas tout le monde qui pense « revenus récurrents ». Le modèle d’affaires doit refléter ça. C’est peut-être plus évident dans le monde du SaaS de vendre des abonnements, mais j’ai aussi connu des entreprises de service qui avaient un fort penchant sur les revenus récurrents. Sans surprise, ils s’en sortaient mieux que les autres!

Ventes. Ventes. Ventes. Ventes. Ventes. Ventes.

Focus sur les ventes. Les ventes. Ventesventesventesventes. VEEEEEEEENTES!! Je ne sais pas comment le dire plus clairement. Sort de ton incubateur-accélérateur-écosystème-groupe-d’entrepreneurs-boboche pis va vendre. Always be selling.

Trouve des clients. C’est la SEULE façon de générer des revenus. Ça doit être une obsession. Lire la suite de « Comment j’ai généré un million (oui, oui, 1 000 000$) en revenus récurrents. Et le plan pour générer le deuxième million. »

Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 10e étape – Comment déterminer la bonne stratégie de prix?

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Ha, ce bon vieux pricing (stratégie de prix pour mes amis à l’OQLF), qu’est-ce qu’on aime t’haïr et qu’on déteste t’aimer! Voici le 10e manège de Startup Land : La structure de prix!

Déterminer le bon prix est toute qu’une aventure. Trop élevé, on perd la vente. Trop bas, on laisse du fric sur la table. La magie se produit quand on est capable d’étirer le prix au maximum sans que l’élastique nous pète dans face.

Élastique? Oui, comme dans les prix sont élastiques. On a tous une fourchette de prix dans laquelle nous sommes prêts à payer pour un produit ou un service. Trop bas, on trouve ça louche ou on peut avoir de la difficulté à voir la valeur. Trop haut, on se dit simplement que ça ne vaut pas ça.

Avec DashThis, j’ai changé de structure de prix 4 fois. Pas une, pas 2, pas 3. 4 fois!

Mon premier pricing, c’était franchement ridicule. Influencé par les startups américaines qui vendent pas trop cher, mais qui ont des milliers d’utilisateurs.

Je me suis vite rendu compte qu’avoir des milliers de clients serait un énorme défi. Trop. Donc moins de clients veut dire des prix plus élevés si je veux arriver au même résultat.

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Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 9e étape – Pourquoi tu fais ça?

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Pourquoi tu fais ça? Tu veux dire « pourquoi je veux lancer ma startup »? T’es débile Steph ou quoi, ce n’est pas une étape ça!

T’as bien raison mon pote, ce n’est pas une étape comme faire un prototype ou ouvrir son compte de banque.

Mais ça en est une dans le sens qu’un moment donné tu dois te poser la question car je crois que c’est essentiel pour le cheminement.

Par exemple, si tu veux être le leader mondial avec 95% des parts de marché, c’est différent que si tu peux te contenter d’une p’tite shop locale.

Perso, pour moi entrepreneuriat est un style de vie. Je veux être libre de faire ce que je veux, quand je veux, où je veux et avec qui je veux. Ça inclut faire ma sieste après dîner, faire mon 2h de vélo avant dîner, prendre congé quand je veux pour la durée de temps que je veux.

Avoir un patron avec un horaire est un obstacle à mon mode de vie. Pas ben ben le choix d’être entrepreneur alors.

Faire une grosse boîte est aussi un obstacle à mon mode de vie. Plus grosse la shop, plus complexe c’est et moins de liberté on a. Alors je dois bien doser, pas trop gros pour pas éviter de passer ma vie a travailler, mais assez gros pour payer mon mode de vie somme toute pas trop frugal. Pas très luxe non plus, mais la simplicité volontaire ce n’est pas ma tasse de thé.

Donc je dois brasser des affaires payantes tout en contrôlant la croissance. Autrement dit, je ne veux pas plus de clients, je veux plus de revenus par client. Nuance!

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Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 7e étape – Le (maudit) marketing

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Ok ok… J’ai parlé des premiers clients la semaine passée. T’as trouvé quelques clients et tu es super fébrile? Bravo, c’est un bon pas en avant.

Mais 5 clients, c’est peut-être seulement de la chance?

Tu sais, faire 10 000$, c’est assez simple. Pas facile de faire la différence entre chance et talent. Bonne place au bon moment et hop, 10K$ dans tes poches.

Mais faire 500 000$? 1 000 000$?

Ce n’est plus de la chance là. Faudra que tu bosses fort pour aller chercher les clients afin d’en arriver là.

C’est comme les pommes. Tu prends celles qui sont à ta portée en premier. Mais si tu veux faire du vrai fric, faudra que tu te casses la tête pour aller chercher toutes les pommes de l’arbre.

C’est là que le marketing intervient. Bienvenue au 7e manège de Startup Land!

C’est quoi du marketing? C’est la méthode pour promouvoir et vendre des produits ou service. Ça inclut la recherche pour comprendre un besoin.

Ça, c’est la définition du gars qui a fait un MBA.

Voici la définition de marketing venant d’un entrepreneur :

« Trouve ce que les gens veulent et donne-leur ».

Voilà, c’est ça le marketing. Simple de même.

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Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 6e étape – Les premiers clients

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Après l’idée, les fondateurs, le prototype, le modèle d’affaires et le financement, le prochain manège de Startup-Land est les premiers clients.

Tu veux le secret de la réussite de ton entreprise mon pote?

LE secret qui va tout changer dans ta vie?

Ouvre bien tes p’tits yeux de puma. Voilà le secret de la réussite en affaires :

Ça te prend des clients.

Dis le pas à personne. Si tout le monde savait ça, tout le monde le ferait! Mais oui, c’est con de même. Ça te prend des clients qui payent avec du vrai fric.

Et pour ça tu devras changer ton chapeau de développeur / technicien / ou peu importe pour celui de vendeur.

Pas de vente, pas de clients.

Puis clients au pluriel avec un « s » commence par client au singulier. Ça en prend un pour commencer. Si t’es capable d’en convaincre un, t’es capable d’en convaincre 1000. Et vice versa.

Mais pour la majorité des mortels, le premier client c’est tout qu’un défi. Tu as tout contre toi. Pas de ressource, pas de réputation, pas de crédibilité, pas de référence, pas d’historique.

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Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 5e étape – Le financement

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Alors mon pote, où en sommes-nous?: Tu as eu une idée. Tu as trouvé zero ou plusieurs fondateurs. Tu as maintenant un prototype fonctionnel. Tu as aussi une idée du modèle d’affaires?

Parfait, on rentre dans une partie amusante : Comment on finance tout ça?

En effet, tu dois continuer à payer tes factures et bosser sur ton projet en même temps. C’est comme entrer un ballon de soccer dans le derrière d’un tigre de mauvais poil : Pas évident.

Faut pas se faire d’idée. Soit tu as du temps ou de l’argent, mais rarement les deux quand on commence. Pire, quand on est à sa première business, souvent on a ni temps ni argent.

Grosso modo. Si tu as du temps, mais pas un rond tu fais tout toi-même. Si tu as de fric, mais pas de temps, tu le fais faire.

Si t’as rien de tout ça? Il existe des solutions. Et c’est là qu’un entrepreneur va exercer sa magie à faire bouger les choses. Making things happens. On ne sait pas comment, mais on sait qu’on va y arriver alors go, on fonce.

Je me rappelle quand j’avais zéro expérience, à moins d’avoir un papa ou un oncle riche, le premier réflexe est de voir ce qui s’offre au niveau gouvernemental. Si ça vaut la peine de s’informer pour comprendre comment ça marche, perso je ne touche plus à ça.

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Du WAQ et du focus

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Petite interlude à ma série Comment Lancer sa startup en 12 étapes faciles pendant la semaine du WAQ. Ça mérite que j’y consacre 2-3 mots.

Pourquoi? Parce qu’à chaque année je me fais dire la même chose : Tu ne viens pas au WAQ Steph?

Non. Je n’y vais pas.

Tout d’abord, don’t get me wrong, j’ai un grand respect pour ceux qui organisent ce type d’événement. Ça démontre le dynamisme de l’industrie Web à Québec. On voit que ça grossit d’année en année et tant mieux si c’est un succès!

Alors non, je n’y vais pas. Peut-être un jour. Mais pas là.

Mais toi, pourquoi tu y vas? Pour rencontrer du monde et réseauter? D’accord, mais pourquoi tu veux rencontrer du monde et réseauter?

Et c’est là que je prends ma décision. Voyez-vous, dans mon genre d’entreprise, participer à des soirées ou événements ne s’enligne tout simplement pas avec mes objectifs et stratégies.

Oui oui, je suis de même. Super égoïste. Quand je sors de chez moi, c’est parce qu’il y a un gain personnel. Je rencontre quelqu’un qui connait quelqu’un, je veux apprendre quelque chose, demander conseil, etc. Je sors aussi pour partager mon expérience à d’autres parce que ça me fait du bien.

Mais je ne sors pas que pour sortir. Non. Plate de même. Pas professionnellement en tout cas.

Si je veux connaître quelqu’un, je lui pitche un email et je l’invite à dîner. Plus simple, plus rapide.

Pourquoi? Parce que je suis ULTRA focus sur la réussite de mes projets. Et puisque le temps est une ressource limitée et non renouvelable, j’essaie le maximiser.

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