« Bon succès à ceux qui ont étudié. Bonne chance aux autres ».
Cette phrase, ma professeure de statistiques à l’université nous la disait avant chaque examen. C’est tellement plein de bon sens que ça m’a marqué. Parce que ça en dit beaucoup sur les efforts que l’on met sur la tâche. Rare sont ceux qui subissent un échec total en ayant travaillé fort. Mais nombreux sont ceux qui ont besoin de chance quand ils sont paresseux.
Après 3 marathons dans le désert
Demain sera le lancement d’un gros projet qui anime Nofolo depuis des mois. On travaille comme des forcenés pour assurer plus que seulement la réussite du projet, mais pour livrer un produit dont nous serons fiers.
Et les possibilités de se planter?
Certains me reprochent souvent ma tendance « à ne pas m’en faire ». En effet, je suis zen de nature. Je reste toujours positif car malgré les contraintes, malgré les imprévus, malgré les délais, malgré n’importe quel obstacle, je sais qu’en travaillant fort on fini par y arriver. Naïf peut-être.
97%, est-ce un échec?
Ho, peut-être que le résultat n’est pas parfait comme dans un monde en pain d’épices. Peut-être qu’à l’examen on aura 97% au lieu de 100%. Peut-être qu’on aurait fait des choses différemment pour telle ou telle raison. Après tout, avec des « si » on peut déplacer la lune. Mais l’important, c’est qu’au final on ait un résultat qui satisfait tout le monde. À part des gérants d’estrades dont on se fout, qui peut nous reprocher de ne pas réussir la perfection quand on a tout donné?
Bref, en travaillant du mieux qu’on peut, le succès n’est plus une question de chance. On est en contrôle du succès qu’on veut bien obtenir. On peut travailler pour avoir 100% ou travailler pour avoir 50%. Et c’est dans ce cas que le « bonne chance » est utile.