Perdre son job n’est pas mortel

Perdre son job n’est pas mortel. Dérangeant oui. Mortel non. Des gens de mon entourage vivent avec des mises à pied ou des horaires diminués depuis quelque temps. Principalement dans le secteur manufacturier et industriel quoiqu’aucun secteur n’est à l’abri. Une question qui revient est « Qu’est-ce que je vais faire si je perds mon job? ».

La foutue zone de confort

Je ne suis pas psychologue. Cependant, je sais que l’homme est une bestiole qui aime le confort, la sécurité et la stabilité. La fameuse zone de confort. Déranger ses habitudes place cette bête en état de stress. Puis, il y a deux façons de réagir. Celle où tout notre monde s’écroule et celle où on voit ça comme une opportunité.

La fin du monde

Soyons honnête. Passé le dérangement initial, la plupart des nouveaux chômeurs se seront repris en main, auront trouvé un nouveau job ou auront de nouveaux plans. Perdre son emploi n’est pas la fin du monde. D’accord, il n’y a rien d’amusant sur le coup, mais on fini par s’habituer et se rend compte que la vie continue. D’ailleurs, pour vous c’est un emploi. Pour le boss, c’est peut-être l’effort d’une vie qui est en jeu. Tout est relatif.

Opportunité?

En effet, certaines personnes prennent une mise à pied avec un grain de sel. Ils ont perdu un emploi, pas leur enfant! C’est le moment où jamais de faire cette réflexion sur notre carrière, prendre du recul. Certains réorientent leur carrière dans un autre domaine, d’autres retournent à l’école avec des programmes pour chômeurs. Une poignée vont prendre des vacances pour profiter de l’Assurance-Emploi qu’ils paient depuis des années.

Bref, c’est peut-être mon tempérament d’entrepreneur qui me rend plus à l’aise face à l’insécurité et l’instabilité, mais je suis convaincu que personne ne meurt d’une mise à pied. Puis, malgré les mauvaises émotions que ça amène, je pense qu’un an après ce dérangement, la majorité des gens sont plus heureux qu’ils l’étaient avant leur mise à pied. L’homme est une bibitte insécure oui, mais l’homme a cette grande force qui lui permet de s’adapter pour retrouver sa zone de confort.