Quoi de neuf avec le Yulbiz-Québec?

Alors Steph, à quand un prochain Yulbiz-Québec?
Je ne sais pas.

Ceci résume l’ensemble des discussions que j’ai eu avec les yulbizeurs de Québec au cours des dernières semaines. Je pensais faire une mise au point sur ce blogue, mais je n’étais pas certain de mes réflexions alors j’ai pris le temps d’en parler à quelques individus.

Le constat

D’entrée de jeu, je n’avais pas l’intention d’organiser d’autres Yulbiz-Québec. J’en avais même parlé lors du dernier Yulbiz-Québec. Si quelqu’un voulait prendre la relève, il était le bienvenue!

Mais Steph, le Yulbiz-Québec, ça a bien fonctionné?

Oui, absolument. Très bien même! Les gens de Montréal ont eu une excellente idée d’organiser ce genre de soirée qui m’a inspiré pour en faire autant. D’une soirée « test » dont je ne savais pas à quoi m’attendre, ça a duré plus d’un an.

En plus de faire du business et de rencontrer un partenaire d’affaires hors pair, j’ai rencontré plusieurs personnes intéressantes dont Jonathan, Martin Lessard, Geoffroi, Chris, Kim, Wendy, Samuel, Sébastien, Bernard, Claude Poulin, Claude Malaison, Isabelle, CFD, Michael, Mario, Rémi, Simon, Martin Bittner, Martin Breton, Greg, Denis, Guy, Luc et Luc, Claire, Philipe Fekete, Denis Chiasson, PAF, Stéphane Hamel, Stéphane Muller, Andrée, Mathieu Guimont, Nicolas, Thierry, Jeff Bouchard, Jeff Noel, Gabriel, Phil Gauvin, les p’tits gars Jason et Carl, Graeme, Jeff Rousseau, Joé et sûrement d’autres dont ma mémoire oublie les noms.

Alors pourquoi ne plus organiser de Yulbiz-Québec?

Trois raisons principales :

– Le bassin réduit de blogueurs d’affaires

À Québec, on compte sur quelques doigts le nombre de blogueurs d’affaires. Pour faire des soirées où le blogueur d’affaires est en vedette, on limite le rayonnement. A titre de comparaison, à Montréal, il doit bien en avoir 3 ou 4 au pied carré.

– Le positionnement trop blogue

À chaque mois, je me faisais demander « Je ne blogue pas, est-ce que je peux y aller? ». Oui, bien sûr! Mais la plupart ne venaient pas. En parlant trop blogue, on finit par manquer notre cible. La mienne du moins, qui est de développer des contacts et de cultiver les opportunités d’affaires.

– Le tour du jardin

La raison principale, c’est qu’on fait vite le tour du jardin à Québec. Une fois qu’on connaît tout le monde, qu’ils sont dans notre Facebook ou sur notre MSN, ça sert à quoi d’aller à ces soirées? S’il y avait des fidèles au Yulbiz, plusieurs n’ont fait qu’un passage. Manque d’intérêt ou ce qu’il y avait à consommer a été consommé?

Ma vision des choses

Perso, en plus d’avoir rencontré du monde intéressant du milieu du Web à Québec, j’aimais bien assister à des rencontres et jaser avec des passionnés ou des curieux. Mais après plus d’un an, il manquait un p’tit quelque chose. Un autre bout de jardin à découvrir. Décortiquer le tout et refaire quelque chose d’autre.

Je trouverais malheureux de complètement cesser ces rencontres. Ça crée une toile de contacts à Québec et ça rend un peu plus vivant le monde du Web de la ville. De plus, c’est plus facile arrêter que de continuer.

Donc comment je vois ça? Le Yulbiz-Québec comme tel ne reviendrait pas. Du moins, pas sous ma responsabilité. Ça serait plutôt des soirées d’affaires électroniques pour un public plus large. Le contexte serait très informel. Aucune structure. Un groupe Facebook tout au plus. Peut-être une page Web pour afficher les participants? Le thème des soirées serait le business sur le Web. Point.

Pour qui? Pour tout ceux qui s’intéressent de près ou de loin aux affaires électroniques, c’est-à-dire à faire du business avec Internet. Du néophyte a l’expert, employé, directeur des TI ou des comm, pigiste, consultant, entrepreneur, etc. Tout le monde est le bienvenue quoi!

La fréquence? Je ferais ça une fois par mois, en septembre, octobre, novembre, février, mars, avril et mai. Un jeudi soir de 17h30 à 20h. Chez Mo où les tapas sont délicieux et où Steve nous accueille toujours avec le gros sourire.

On appelle ça comment? Aucune idée. Yulbiz, ça se retient bien et le nom est de plus en plus répandu. Mais ça fait « Montréal » d’après ce que les participants me disent. Alors quoi? Les Soirées d’Affaires Électroniques à Québec? Des suggestions?

Bref, voilà j’ai mis les cartes sur table en toute honnêteté. Maintenant, j’aimerais vos avis et commentaires. Doit-on continuer ces soirées? Qui est intéressé? Sous quelle forme? Quel nom?