Enligner les flûtes

On s’est fait un p’tit lac à l’épaule récemment. Le tout dans une formule renouvelée. Manquait juste le souper au resto avec des cocktails pour bien clore le tout. Mais bon, COVID oblige, on a fait ça virtuel. 🍸🍷🥃

By the way, pour mes amis français, un lac à l’épaule est une rencontre d’orientation stratégique où on planifie à plus long terme, où on aligne nos flûtes et où on règle des problèmes plus structurels.

La dernière fois que j’en ai fait un c’était en 2017. C’était une extraordinaire perte de temps où on a parlé pour rien dire pendant une semaine. Comme une balloune qui erre au gré du vent. Pas surprenant qu’on en ait pas refait les années suivantes. 🤨

Mais cette fois, notre nouveau CEO nous a organisé et dirigé ça avec un leadership du tonnerre. L’équipe de leads, notre fabuleuse adjointe et la direction étaient présents. Ça fait du monde! Je croyais à peine qu’on réussirait à faire le quart de ce qui était au programme, mais j’étais définitivement prêt à essayer et à participer activement. (SPOILER: On a passé au travers du programme avec succès, avec du fun et de la discipline!) 👌

Un point majeur du programme était la culture, mais aussi les classiques comme notre raison d’exister, vision et mission. Et je n’ai pas pu me défiler ou déléguer: La culture part du fondateur. Alors j’ai dû faire mes devoirs et me pencher sérieusement sur la question. 🤔

En fait pour moi ça toujours été évident car c’est dans ma tête. Le problème que notre CEO voulait adresser est d’extraire tout ça de mon p’tit crâne. Ensuite verbaliser ça avec des mots clairs et en faire un “produit” digeste qui pourra être communiqué à l’équipe. Le but? Qu’on soit aligné sur qui on est et où on s’en va, mais aussi pour construire une équipe qui est propre à DashThis. Les bonnes personnes pour les bonnes raisons. Pas de demi-fit. Pas d’individus toxiques.

Plus facile à dire qu’à faire. DashThis va avoir 10 ans le mois prochain et c’est la première fois qu’on adresse la situation. Mieux, constater c’est une chose, mais exécuter le plan, c’est là que la magie se passe. C’est là qu’on sépare les leaders des amateurs. 😎

Alors la culture… comment je mets des mots là dessus? Curieusement, avec une série d’exercices ça devient assez facile de mettre des mots dans deux buckets: Ce qu’on est certainement, et ce qu’on est définitivement pas.

Ce qu’on est certainement: Humbles, passionnés, inspirés, ouverts aux idées des autres, posés, modérés, travaillants, déterminés, créatifs… 🥰

Ce qui ne colle pas avec nous: Le narcissisme, l’égocentrisme, avoir toujours raison, argumenter pour argumenter, vouloir tout contrôler, s’approprier le succès, blâmer pour les échecs, manipuler les gens… 🙄

Mais aussi des trucs moins évidents à priori: Le courage? Me faire dire que je suis courageux alors que dans mon jeune temps j’ai enduré un bully trop longtemps me paraît douteux. Avoir été courageux je lui aurais fait un wedgie en public. Mais bon, le courage peut prendre différentes formes. Être à contre-courant, combattre les idées préconçues et les préjugés demande effectivement du courage.

Pareillement, quand je lis des trucs comme ça où les gars de GSoft sont imperméables aux gros chèques, je me demande si j’aurais les couilles de refuser des sommes astronomiques pour continuer ma vision? Ça, c’est courageux! 😮💰💰💰

La confiance est un bon point également. Tout le monde dit “faire confiance” à l’équipe, aux employés, à ses associés, à ses collègues… Mais dans les faits? Le micromanagement, respirer dans le cou de ton collègue, contre-vérifier constamment, tout surveiller de proche… Les actions trahissent facilement un manque de confiance flagrant. 👎

Même chose avec la transparence. Se dire les « vraies affaires » quand c’est pour être véritablement transparent, c’est bon. Mais quand c’est dans le but de manipuler, c’est non. La vraie transparence demande de l’humilité, il faut être à l’aise avec ses faiblesses, assumer une vulnérabilité. Se dire transparent sans l’être, on appelle ça de l’hypocrisie. 👎

Côté pourquoi on existe, vision et mission, c’est plus simple, heureusement. Du moins pour moi. Encore là, c’est très “moi”. À la base, je développe des outils pour moi. Et moi, je suis comment? Je suis un marketeur qui trippe techno. Ou un techie qui trippe marketing? Je pense être créatif, intelligent, je veux faire du bon marketing sans aspirer à être un expert. Je veux être fier de mon boulot, avoir un impact, livrer des bons résultats, Mais être reconnu comme le top du top, ça, je m’en balance solide. 🤷‍♂️

En gros:

  • On croit que n’importe qui peut faire du meilleur marketing;
  • On veut aider, simplifier, enlever les irritants à l’atteinte de cet objectif;
  • On veut des outils accessibles pour le marketeux de tous les jours;

Si on réussit, alors il y aura plus de monde qui amélioreront leur marketing numérique grâce à nos outils. On sait qu’on est sur le bon chemin quand on a des clients qui nous disent qu’ils adorent DashThis, mais surtout qu’ils renouvellent leur abonnement à chaque mois. L’argent, c’est important, ça nous donne les moyens de continuer notre mission. 💪

Tu es fin finaud et tu as remarqué que je parle d’outils marketing, et non de reporting? Bien vu mon pote. On est rendu là. Le reporting c’est seulement une composante de l’univers des marketeux. Il y a plein d’autres aspects qu’on veut attaquer. Ces jours-ci nous sommes entre autres à tester l’intelligence artificielle avec nos partenaires chez Videns Analytics. Si c’est concluant, ça va être un game changer dans la façon d’affronter les problèmes marketing! 🤩

Bref, je pourrais parler de notre lac à l’épaule pendant longtemps tellement la vibe et la cohésion était bonne. C’est de bon augure pour les prochaines années. Une super équipe et des bons projets, ça ne peut que faire des étincelles et donner de quoi de bon. Aucun doute. À suivre! 🤘🔥⚡

Tu connais Salt Bae? Le dude devenu populaire avec du sel…