Série comment lancer sa startup en 12 étapes: 1ère étape – L’idée

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J’ai l’air du gars sauvage, loner et isolé qui ne participe pas ou peu aux différents événements, mais je rencontre plein de gens malgré tout. Particulièrement grâce au programme « Tu veux les conseils de Steph? Invite-le à dîner! ». De la consultation haut niveau pour le prix d’un burger, une vraie aubaine.

A part le burger, ce qu’il y a de commun dans ces rencontres est que je radote souvent la même chose : Comment réussir une entreprise Internet.

Il m’est donc venue l’idée d’écrire une série de billets sur le sujet. Rien de magique, beaucoup de gros bon sens.

J’aurais pu aussi m’arrêter sur l’ingrédient clé du succès : « Botte-toi le cul pis vend! ». Mais ça aurait peut-être été court comme billet. A noter sur un post-IT et à afficher sur son écran d’ordi tout de même.

Alors quels seront les sujets?

  • L’idée
  • Les fondateurs
  • Le prototype
  • Le modèle d’affaires
  • Le financement
  • Les premiers clients
  • Le pricing
  • Le marketing
  • Le maudit message
  • Pourquoi tu fais ça?
  • La croissance
  • La diversification

Alors mon pote, t’es prêt pour un voyage a Start-up Land et à t’abreuver de la sagesse sans borne de mes écrits? Let’s go.

Là où tout part : L’idée.

Une idée. C’est tellement con quand on y pense. ça nous arrive n’importe où, n’importe comment. C’est rien en soi, mais ça arrive à nous exciter et nous empêcher de dormir. Ça vaut que dalle, mais ça peut nous rendre riche.

On ne sait pas pourquoi, mais quand on a une idée, on sait qu’on est sur quelque chose.

Pour ma part, une idée commence toujours par « Et si… ». Comme dans « Et si on faisait ça », « Et si on mettait le crémage en dessous du gâteau? » ou « Et si on faisait un outil super simple pour créer des rapports au lieu de se faire $%/@# dans Google Analytics? ».

Vous aurez compris que toutes les idées ne se valent pas. Beaucoup finiront à la poubelle. Peu se rendront au stade de prototype et une infime fraction se rendra à générer des revenus.

Parce qu’on parle de business ici, pas de charité. Ton idée n’a qu’une seule utilité : Faire du fric!

Les puristes diront « changer le monde », mais pour changer le monde ça prend du fric alors ça revient au même.

L’idée c’est la partie facile. C’est après que ça se gâte. En fait, si les idées rendaient riches, on serait plusieurs archimillionnaires.

Alors t’as une idée. Ouin pis? Bravo. What now?

Deux questions pour valider rapidement une idée:

  • Est-ce que ça changerait quelque chose à ta propre vie?
  • Paierais-tu pour ça?

Si tu n’as pas répondu « oui » aux deux questions, met ça à a poubelle. Ce n’est rien de scientifique, mais ça semble assez généralement reconnu : Les meilleures idées de startup comblent un de nos besoins. Pas celui du voisin. Le nôtre.

Si ta solution règle ton problème et que tu serais ton propre client heureux et satisfait, il y a de bonnes chances que d’autres soient dans la même situation.

Eat your own dog food comme j’aime dire.

Et maintenant, comment tu fais pour valider s’il y a un semblant de marché pour ton idée? Si tu pars de zéro, ce n’est pas évident. Mais il y a un truc.

Trop facile comme truc.

C’est tellement simple que personne ou presque le fait : Utiliser notre ami Google!

#1 Tu te fais quelques landing pages. Tu expliques ton idées de quelques façon différentes pour voir si ça résonne.

Oublie pas ton « Call to action ». Ramasser un email est essentiel puisque c’est un client potentiel et une source de feedback très importante.

#2 Tu crées une campagne Adwords avec quelques mots clés spécifiques. Ça, c’est comme un jardin : Si tu t’en occupes bien, ça devrait donner de quoi de bon.

Voilà, te reste plus qu’à attendre que les résultats entrent. Ou pas!

Tu vas le sentir assez vite s’il y a un potentiel de business pour ton idée.

Il y a un potentiel à ton avis? Bravo. Maintenant on passe aux choses sérieuses.

Prochaine étape : Les fondateurs.

À la semaine prochaine!