Alors mon pote, tu t’es fait des belles cartes d’affaires, enregistré ta compagnie et tu as les poches grandes ouvertes pour faire entrer des montagnes de fric? Mais oups, il y a quelque chose qui cloche : Où sont les millions de visiteurs sur mon site Web?
Vendre un produit ou un service, c’est une histoire de relations. C’est quand la dernière fois que vous avez donné votre carte de crédit à quelqu’un ou un commerce que vous ne connaissiez pas?
Tout le monde a ce réflexe normal quand quelqu’un essaie de nous vendre sa salade: T’es qui toi?
Cette annonce de 1958 résume bien la situation :
I don’t know who you are.
I don’t know your company.
I don’t know your company’s product.
I don’t know what your company stands for.
I don’t know your company’s customers.
I don’t know your company’s record.
I don’t know your company’s reputation.
Now—what was it you wanted to sell me?
Jadis, on avait qu’à mettre un site Web en ligne et hop les commandes entraient toutes seules. Des fois même sans savoir pourquoi. Comme lorsque je vendais des kossins via les p’tites annonces dans le journal et que l’adresse de l’entreprise était une boîte postale.
Mais aujourd’hui? Que ce soit une boîte de service locale ou une boîte virtuelle comme DashThis qui peut vendre partout sur la planète, ça prend plus que ça.
Heureusement, il existe des trucs. Pas trop chers ni trop compliqués, heureusement.
Le positionnement dans les engins de recherche
Ça semble évident en 2013, mais je suis certain que bien des entreprises pourraient s’améliorer sur ce point. Que ce soit organique ou positionnement payant. Être trouvable dans les engins de recherche quand un client potentiel vous cherche, c’est primordial. C’est comme installer son commerce sur la rue principale plutôt que derrière le dépotoire municipal.
Le marketing de contenu
Ça, c’est comme démarrer une p’tite boule de neige à partir d’un flocon. C’est long à voir une boule concrète, mais une fois parti, les résultats sont exponentiels.
Le marketing de contenu, c’est plus que le SEO, c’est engager un dialogue avec la communauté et les acheteurs potentiels. Les amener à vous connaître, vous faire confiance et pourquoi pas, vous référer à d’autres. Un blogue avec du contenu de qualité et mis à jour régulièrement est un bon point de départ.
Les communautés en ligne
LinkedIn et Twitter sont des bons endroits pour commencer à tisser des liens. Et pas seulement pour parler, mais pour écouter et dialoguer. Il ne faut surtout pas être cette personne fatigante qui distribue sa carte à tout le monde dans les 5 à 7.
Le retargeting
J’adore cette fonctionnalité de Google qui permet de cibler ceux qui sont déjà venu sur notre site. Ça permet de les relancer avec des messages différents pour les amener à agir. Un rabais par exemple.
Les témoignages et cas d’études
C’est connu, nous sommes tous influencé par les témoignages des tiers. Il faut profiter de la crédibilité de nos clients et mettant de l’avant comment ils sont satisfaits de nos services.
Bref, il existe plusieurs trucs pour se faire connaitre. Et dans tous les cas, c’est un exercice exigeant et récurrent. Mais c’est souvent la différence entre une boîte qui réussit et une qui se plante. Et je le sais, c’est souvent ce qui manque dans les startups Web qui n’ont que des fondateurs techniques. Après tout, la mise en marché commence en même temps que d’écrire la première ligne de code.
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