5 raisons d’imiter au lieu d’innover

Avec le temps, j’ai changé d’avis sur bien des choses. En affaires aussi. Si j’étais un apôtre du 11e commandement « Tu ne copieras point, mais tu innoveras », maintenant je suis plutôt dans l’humeur « tu feras mieux que ton prochain ».

En effet, si imiter ou  copier n’est pas très glamour, ça comporte cependant plusieurs avantages. Le first-mover a l’avantage d’être le premier à occuper le terrain, mais le late-mover aura l’avantage d’attendre que le rôti soit prêt avant de se mettre à table.

Facebook n’a pas été le premier réseau social et Google n’a pas été le premier engin de recherche. Et plus récemment, Google+ pourrait bien jouer le coup du late-mover à Facebook.

Voici quelques avantages d’imiter au lieu d’innover :

1. Apprendre des erreurs des autres

Quand on défriche une forêt vierge sans carte du terrain, on tombera sur des surprises éventuellement. Regarder les autres se casser les dents et apprendre de ça est parfois une sage décision. C’est plus facile attendre que les frères Wright fassent voler leur engin que d’essayer soi-même.

2. Se spécialiser dans une niche

Le premier étant habituellement un généraliste, ça ouvre la voie aux niches. On voit ça partout. Par exemple dans les sites de rencontre où il y a des sites pour musulmans, juifs, gais, propriétaires de chiens, etc. Starbucks et Quiznos n’ont pas inventé les cafés et sandwichs, mais se spécialisent dans le plus haut de gamme.

3. Faciliter la mise en marché

Quand les géants des télécoms se sont mis à vendre des connexions Internet, ça a profité aux petits indépendants en faisant connaître Internet à la masse. C’est plus facile de vendre quelque chose que les gens connaissent.

4. Être le meilleur

37 Signals n’a pas inventé les outils de travail collaboratifs. Ils en font peu, mais le font très bien. Google+ semble avoir repris tout ce qui fonctionnait chez Facebook et Twitter puis drôlement améliorer leurs lacunes. Le meilleur des deux mondes quoi.

5. Avoir du financement

Comme pour la mise en marché, demander à un banquier du financement pour un truc inconnu est un mélange d’acrobatie, d’illusionnisme et de vente. Le banquier ne finance pas de projets qu’il ne comprend pas.

Lectures complémentaires :
9 Reasons Why It Pays to Imitate
Should You Be a Copycat?