Les caractéristiques d’un projet Web de rêve

Des fois, je me demande si je fais la différence entre le réel et le rêve éveillé. Je fais des recherches depuis un moment sur mon prochain coup fumant. Pour guider mes recherches, je me suis mis quelques balises que voici.

Pas de masse critique

La facteur d’échec numéro 1 dans beaucoup de projets Web, c’est la masse critique. Sans masse critique, le site ne lève pas. Ça prend du monde pour attirer du monde. Ça coûte cher. Essayez de lancer un Facebook demain pour voir. Donc pas de masse critique dans mon projet.

Des revenus dès le premier jour

Pas de revenus, pas de salaire. J’ai une famille à nourrir et une maison à payer. Ça prend des revenus rapidement. Les projets qui ont du financement et qui ne font pas un rond après 1 an, très peu pour moi. Ça goûte trop la bulle des années 2000. Donc du pognon rapidement.

De la récurrence

Des revenus, c’est bien. Des revenus récurrents, c’est mieux. Le chèque qui arrive chaque mois à la même journée sans qu’on lève le petit doigt, c’est très plaisant. Très. Très. Donc des revenus stables et réguliers.

De l’Internet à 100%

J’aime beaucoup la tendance locale qui vient avec le mobile actuellement. Mais ça amène à oublier qu’Internet nous ouvre un marché de centaines de millions de personnes. Donc un projet Internet qui a la planète comme marché.

Pas de tenue de ville

Pas de développement des affaires en veston cravate pour vendre de la salade que je ne mangerais pas moi-même. M’habiller pour me donner un statut ou pour faire semblant que je suis compétent, ce n’est pas moi. Heureusement, Internet amène des façons de faire que les autres générations n’avaient pas. Il faut les utiliser au maximum. Donc un t-shirt ou n’importe quoi que j’ai le goût de mettre.

Pas de service

J’aime bien le support technique de Google : Par email, rapide et efficace. Pas de représentant. Pas de téléphone. Pas de rencontre avec des clients. Pas d’heures facturées. Donc du service automatisé et informatisé au maximum.

Exploiter ce qui existe déjà

Développer des applications, ça peut réussir. Mais beaucoup se plantent. J’ai déjà donné dans ce créneau. Pourquoi ne pas utiliser ce que d’autres se cassent la tête à faire? Une chance que l’homme de Cro-Magnon a pensé à utiliser le silex comme outil plutôt que de penser à faire du silex. Donc pas de développement de plateformes interminables.

Faire travailler les autres

Pourquoi faire tout seul ce qu’on peut faire faire par d’autres? Ça semble un no-brainer, mais souvent, j’ai tendance à ne pas exploiter ce qui existe déjà et tout vouloir faire par moi-même. Bad. Donc pas de surcharge de boulot.

Est-ce possible?

Oui, dans le temps avec mes sites de rencontres et d’autres projets farfelus, je vivais plutôt bien. Sans trop de stress, marché international accessible avec seulement un ordinateur et une connexion internet. Des chèques qui rentrent steady à tous les mois. La ride de bike le matin, la sieste en après-midi. Ça, c’est le genre de business que j’aime! Ça existe et plusieurs le font.

Pour résumer

  • « Alors Steph, tu veux faire un projet sans masse critique, qui génère des revenus rapidement, récurrents en plus, 100% Internet, en t-shirt ou pyjama, sans offrir de service, en exploitant le travail des autres? »
  • Oui. C’est ça. Cool hein?

Bref, peu réaliste peut-être. Irréaliste et impossible? Non. La clé est plus dans le marketing et dans le sens des affaires que dans les prouesses technos. Faut seulement prendre le temps de bien faire les choses et de s’inspirer de ceux qui réussissent.