Quel est votre potentiel de croissance?

Vous êtes vous déjà demandé comment vous allez faire votre premier million? Comment les entrepreneurs à succès s’y prennent pour bâtir un max de valeur en un rien de temps sans se tuer au boulot? Chacun a sa façon de voir la croissance de ses revenus et le lien est étroit entre cette vision et la croissance.

Le salarié

Pour un salarié typique, sa valeur provient de ses talents et connaissances. Son potentiel de croissance peut difficilement passer par une augmentation du nombre d’heures travaillées étant donné la limite de 168 heures par semaine. Il est aussi bien d’augmenter son taux horaire pour aspirer à mieux. La formation et les responsabilités sont généralement les meilleurs vecteurs de croissance. Mais ça reste très linéaire comme croissance.

Les p’tites boîtes et les travailleurs autonomes

Sauf exception, les p’tites boîtes et les travailleurs autonomes qui font des salaires de fou sont rares. Ils peuvent bien gagner leur vie dans un créneau où ils excellent, mais comme l’employé, ils sont limités par le nombre d’heures qu’ils peuvent facturer. Pour faire plus, il faut facturer plus d’heures, donc plus de personnel, plus de gestion et plus de problèmes.

Les PME régionales

Les PME qui ont un marché de quelques centaines de kilomètres (resto, entreprises de service locales, etc) sont limitées par le bassin de population. Même si le service est bon, la population devient saturée d’une certaine offre à un moment donné. La croissance passe alors généralement en faisant augmenter le montant par transaction ou bien en élargissant le marché.

Les grosses entreprises

Les grosses corporations comme les banques et multinationales sont dans un monde à part. Ils ont des moyens astronomiques et s’en servent pour faire encore plus de pognon. Le levier de croissance est important, mais les coûts et complexité d’une telle structure viennent freiner la croissance. Rares sont les grandes entreprises qui affichent une croissance de plus de 15%.

Les entrepreneurs brillants

Eux, ils sont dans un club sélect de gens qui ont compris comment faire du blé. Prenons Bob Parson de GoDaddy qui est arrivé dans un monde concurrentiel. Il a démocratisé les noms de domaine et l’hébergement Web. Son truc? Du volume. Des tonnes de volume. Et avec le Web, le marché est mondial. Godaddy ne vend pas grand-chose en haut de 10$. Mais il en vend au truck comme on dit.

Le gars ne s’est pas levé un matin en voulant vendre des noms de domaine au commerce du coin. Non. Il s’est levé un matin en se disant qu’il allait vendre des noms de domaine à la planète entière. Il a compris que le Web était un levier au potentiel multiplicateur immense. Pas un joujou pour afficher ses services à ses voisins. Du pif, du talent et une vision proche de la démesure. Ça semble si simple.

D’ailleurs, Bob Parson a créé dans les années 80 une compagnie de 1 employé qui est passé à 1000 employés en 7 ans. Compagnie qu’il a revendu en 1994 à Intuit pour la modique somme de 64 M$. En 7 ans bonyenne! Ça, c’est de la croissance!

Bref, quelle est votre vision? La mienne passe par du multiplicateur plutôt que par du linéaire. En termes mathématiques, je préfère les 10x, 100x et encore plus les x² et x³ que les 1x ou les 1.25x