Voilà une lecture obligée pour tous les wannabe web entrepreneurs: The 18 mistakes that kills startups.
Bien que je ne sois pas d’accord avec tous les points, Paul Graham dresse un bon portrait des erreurs courantes.
Là où je suis d’accord:
– Les idées dérivées d’une bonne idée.
Quand on n’invente rien ou que l’on n’apporte rien de bien nouveau à une application existante, on a peu de chance de réussir. La meilleure façon de trouver une bonne idée d’entreprise est de trouver une solution à un problème que l’on a.
Par exemple: Google parce que les fondateurs ne trouvaient pas ce qu’ils cherchaient ou Hotmail parce que les fondateurs ne pouvaient s’envoyer des emails au bureau. Dans une moindre mesure, iMinR parce que les outils de stats ne me donnaient pas l’information désirée.
– Prendre trop son temps.
C’est classique: Notre projet est jamais à notre goût et on retarde toujours le lancement pour ajouter de nouvelles fonctions. Quelle erreur. J’ai fait cette erreur et je ne le referai plus. Il faut lancer dès que l’on a une application qui fait ce qu’elle doit faire. On ajoutera les gadgets flyées dans la version 2.0. J’aurais pu ajouter bon nombre de fonctions pour iMinR et lancer dans un an. J’ai choisi de le lancer une version minimale, mais fonctionnelle. Les utilisateurs me guideront pour le reste du développement. Après tout, c’est eux qui décident si un produit est bon ou non!
– N’avoir aucun utilisateur spécifique en tête.
Qui utilisera votre produit ou vos services? Pourquoi ils les utiliseraient? Est-ce que vous utiliseriez votre produit? Si vous répondez non, il faudrait peut-être repenser son projet… Si ça apporte une solution à VOTRE problème, il y a de bonnes chances que ça en intéresse d’autres avec le même problème.
– Ne pas s’impliquer dans la vente.
C’est bien agréable de programmer et de développer. Mais ça n’apporte pas d’argent. Il faut laisser son ordinateur et se déguiser en vendeur. Il faut parler de notre projet, le pousser et le vendre. Si le fondateur lui même ne le fait pas, qui le fera? Si vous n’aimez pas la vente et vous préférez programmer alors associez-vous au moins avec un vendeur. Sinon, demandez-vous ce que vous faites dans le monde des affaires?!
– Les efforts à moitié.
C’est bien agréable de programmer et de développer. Mais ça n’apporte pas d’argent. Il faut laisser son ordinateur et se déguiser en vendeur. Il faut parler de notre projet, le pousser et le vendre. Si le fondateur lui même ne le fait pas, qui le fera? Si vous n’aimez pas la vente et vous préférez programmer alors associez-vous au moins avec un vendeur. Sinon, demandez-vous ce que vous faites dans le monde des affaires?!
– Les efforts à moitié.
Quelqu’un qui ne s’implique pas passionnément dans son projet aura de la misère à attirer la passion des autres dans son projet! Tant qu’à faire quelque chose à moitié, aussi bien ne pas le faire.
Là où je ne suis pas d’accord :
– Un seul fondateur.
D’accord, c’est difficile de se lancer seul. Mais par expérience, c’est encore pire de s’associer avec des gens qui n’ont pas de sens des affaires. Ce n’est pas tout le monde qui est fait pour être en affaires. Certains préfèrent un emploi. Ainsi, personnellement, je préfère être seul et bien entouré que d’être plusieurs dans un projet où tous ne poussent pas également.
La clé ici est « bien entouré ». Il faudrait être fou pour se passer des conseils des autres. Sinon, j’avais des partenaires parce que je doutais de mes compétences. Finalement, je suis mieux servi par moi-même. Obstination mal placée? Peut-être, mais les résultats sont là et ils sont à mon goût.
– Mauvaise location
Bien sûr, le monde attire le monde. Mais je ne pense pas que ce soit nécessaire d’aller m’installer à Silicon Valley pour réussir. Oui, peut-être pour passer à un stade supérieur, mais pas pour créer une PME enviable. Avec Internet, la localisation à moins d’importance. Évidement, je ne parle pas de s’établir dans le bois non plus. Il faut qu’il y ait de bonnes ressources humaines disponibles dans la région tout de même.