En cette période de recrutement intensif, on un passe bon nombre d’entrevues. Et qui dit entrevue, dit attentes salariales de part et d’autre. En effet, il y a de quoi autour du salaire. C’est littéralement la couille dans la soupe. C’est aussi amusant que de casser la nuit de noces pour parler du testament, de la séparation des biens et de qui gardera le chien. Bref, la totale quoi.
Le salaire et le malaise
Le sujet du salaire est le moment d’une entrevue où le malaise s’installe. D’un côté, c’est souvent la gêne, de l’autre c’est la réaction face à un salaire démesuré. Personne ne veut se commettre de crainte de pas demander suffisament ou pour ne pas trop offrir.
Quel salaire vaut-on au juste?
Pas facile de répondre à ça. Ça dépend du point de vue :
L’employé : Jamais assez
L’employeur : Toujours trop
Le financier : Le salaire est une variable dans le calcul de la profitabilité
L’économiste : Ton salaire vaut autant que ce qu’une entreprise est prête à payer
Le syndicaliste : Les patrons sont tous des #@$%@ de pourris!
Raël : Le salaire est une invention des martiens
Ton ami : Je connais un gars qui gagne quatre fois ça en travaillant moins!
Ton collègue : C’est pas de tes affaires
Ta mère : Ha, mon p’tit bébé a tellement grandi!
Bref, malgré tout, ça reste simple. D’un bord, on doit être rémunéré à sa juste valeur, de l’autre on doit vendre un employé plus cher que ce qu’il coûte. Puis aux extrémités, ceux qui se croient uniques, indispensables et pensent valoir un max de blé et de l’autre, ceux qui pensent arnaquer un employé en l’embauchant à rabais. Qui a dit que la gestion des ressources humaines n’était pas amusante?