Le Battuto et la compagnie du futur

COVID-19 oblige, pas le choix de réfléchir à où ça s’en va tout ça, remettre des choses en question, penser autrement. En particulier, le monde des affaires et l’entrepreneuriat qui sont mon pain, mon beurre et mon fond de retraite.

Lundi j’ai encore vécu l’effet Battuto, ce petit resto italien de Québec. Fermé comme tous les restos, ils font cependant des repas take-out. La prise de réservation pour le week-end prochain a débuté à 12:00 pile et tout était plein vers 12:04.

4 minutes. Complet.

Pourtant, il y a beaucoup de concurrence dans la restauration, ils ne sont pas les seuls à offrir le take-out. Mais vider leur inventaire en si peu de temps? Avouons qu’ils sont une classe à part.

Mais rien d’étonnant non plus dans leur cas. En temps normal les réservations se prennent 3 mois à l’avance. Ça, c’est quand on réussit à avoir une place. Et encore, il ne faut pas être regardant sur l’heure, la journée où l’endroit où on sera assis.

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Les catastrophistes

« Le monde ne sera plus jamais pareil »
« Ce n’est pas fini, le pire s’en vient »
« Ça va durer des années »

Suffit de suivre un peu les discussions dans les réseaux sociaux et on voit les catastrophistes essayer de propager leurs théories catastrophiques à tout vent. Les prophètes de malheur sont hyperactifs sur Twitter et Facebook ces temps-ci!

Mais ce n’est pas seulement sur les internets, les catastrophistes sont aussi nos amis qu’on croyait modérés, le beau-frère qui connaît tout comme d’habitude, la voisine hystérique, le collègue de travail qui annonce la fin du monde…

Tout le monde a son opinion. La Covid-19 ne laisse personne indifférent. Mais les catastrophistes ont cette fâcheuse tendance à vouloir convaincre les autres de la justesse de leur vision des choses.

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Opportunités en temps d’incertitude

Si tu as un talent d’entrepreneur, c’est le bon de temps de l’exercer! Comme disait le gars, never let a good crisis go to waste.

Ça me fascine tout ce qui se passe actuellement avec la pandémie de la COVID-19. Il y a des problèmes partout. Des petits, des gros. Des simples, des compliqués. Il y en a pour tous les goûts!

Et qui dit problème, dit solution. Et qui dit solution, dit opportunité!

Évidemment toutes les opportunités ne se valent pas. Certaines sont trop à court terme pour en profiter. D’autres trop difficiles. Par exemple convertir son usine pour fabriquer des respirateurs. Si tu n’as pas d’usine à la base, ça part mal.

Mais il y a plusieurs tendances qui resteront à long terme. Par exemple le télétravail. Je doute que ça soit temporaire. Il y aura un fond qui va rester vu ses avantages, même en temps normal. La pandémie va forcer une bonne remise en question. Comme les meetings en personne, c’est un mal avec une pathologie sérieuse: La réunionite. Il faudra développer des solutions pour améliorer ça.

Un super exemple d’opportunité bien saisie: Les proprios de La Légende, un super resto que j’ai modestement financé avec les somptueux soupers d’associés festifs et gastronomiques qu’on faisait à l’époque, ont créé un menu takeout de luxe à assembler nous-mêmes. J’espère que cette formule restera après la crise, le cuistot amateur que je suis trouve ça vraiment intéressant.

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Ventes et marketing en temps de crise

À part une poignée de “chanceux” qui profitent de la crise comme Zoom, l’industrie médicale ou les fabricants de papier cul, la majorité des entreprises subissent un coup sur leurs revenus.

En premier, tout ce qui est cancellé ou remis à plus tard. Que ça soit un abonnement SaaS, une consultation d’avocat ou un projet de construction, il y a un paquet de factures qui devaient se faire qui ne se feront pas.

Si c’était juste ça. Mais non, c’est tout aussi difficile de remplir le pipeline des ventes. Les préoccupations et priorités ont changé brutalement prenant à peu près tout le monde de court.

La question n’est plus comment croître, mais plutôt comment éviter le pire. Le pire étant les mises à pied permanentes ou carrément la fermeture quand ce n’est pas une faillite.

Voilà pour le discours fataliste. Maintenant, on fait quoi?

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