Plus qu’un simple défi technologique, être dans le monde du web analytique est une traversée du désert où il faudra éduquer, évangéliser, propager la bonne nouvelle quoi. Il ne suffit que de sortir du cercle de geeks, où parler de mesure d’audience est trivial comme avoir une roue ronde, pour s’en rendre compte.
Premièrement, la majorité des gestionnaires n’ont que quelques chiffres sur leur audience. Souvent, ce sont des outils de base fournis par l’hébergeur. On sait qu’on a eu X visiteurs et Y pages vues. Super, le truc sur l’Internet a l’air de fonctionner.
Vraiment? Transposons ça dans la vie réelle. Un supermarché par exemple. Si le gérant voyait que 9 clients sur 10 sortaient aussitôt passé la porte d’entrée, que ferait-il? Il chercherait rapidement le problème, non? Et s’il s’apercevait que 8 clients sur 10 abandonnait leur panier d’épicerie rempli à quelques mètres de la caisse?
Pourrait-il savoir que tel item placé à tel endroit à telle hauteur vend plus que s’il était placé ailleurs sans se poser la question et l’étudier? Autrement dit, si son supermarché est profitable, c’est parce que le gérant et son équipe s’en occupe. Ils mesurent, analysent et testent pour trouver la recette la plus profitable.
Mais sur le web? Rien ou presque. C’est un autre monde. Pourtant, il est plutôt simple de mesurer et d’établir des indicateurs de performance dans le but d’améliorer le rendement des affaires en ligne. Traduit dans un langage de gestionnaire, on peut mesurer la performance de l’activité web pour améliorer le ROI :
Projet web -> objectifs d’affaires -> Mesure des résultats -> Ajustements -> ROI optimal
Bref, c’est plus par ignorance que par incompétence que le web est encore flou pour plusieurs. Heureusement, une fois conscientisé, les habitudes changent rapidement. Une étape à la fois quoi… le email, le site web et ensuite les affaires électroniques.