Vous avez une réservation au resto le plus branché du coin? Pourquoi ne pas la vendre avec un beau profit et manger des ailes de poulet? Il y a de ces trucs qui peuvent me paraître insensés dans un petit marché comme ma belle ville de Québec. Mais dans un coin comme New-York, Paris et même Montréal, ce sont des opportunités bien réelles.
C’est ce que le site TableXchange propose ni plus ni moins : vendre ses réservations dans les restos les plus exclusifs de New-York. Si l’on peut revendre des billets de spectacles ou d’un match de sports, pourquoi pas des réservations au restaurant? Mais contrairement aux deux premiers, c’est mal vu de traîner aux portes du resto et demander aux passants s’ils veulent acheter une réservation… Des scalpers de réservations quoi.
Et le modèle d’affaires? Le site se prend un pourcentage du prix convenu entre le vendeur et l’acheteur. Mettre des réservations en ligne est totalement gratuit. Les prix me semblent être entre 20 et 30$ généralement. Cher vous pensez? C’est le coût d’un verre d’eau dans ces restos… Puis la clientèle cible a les moyens de payer ça.
Si personne n’achète la réservation, le vendeur ne perd rien. S’il vend par contre, il vient de faire du fric sur quelque chose qui ne lui a rien coûté! Verra-t-on apparaître un nouveau métier de revendeurs de réservations professionnels? Ça pourrait mener à l’effet contraire et avoir un restaurant vide si trop de places sont réservées pour la revente… ou ça coûtera cher au revendeur pour ses 100 tables non vendues!
Et pour les restos? En fait, s’il y a un besoin pour ce genre de site, c’est que ces restos sont sûrement habituellement pleins alors ça n’apporte rien de ce côté. Je vois par contre un effet positif sur l’image de marque : « Hey, les places de mon resto sont tellement en demande qu’elles se revendent ».
Puis, pourquoi pas une nouvelle source de revenus en créant de la demande artificielle? Si le site est populaire, il ne reste qu’à placer nos places vides sur ce site puis faire croire qu’il est plein, qu’il est branché et que les gens se battent pour aller y manger.
Bref, c’est le genre d’opportunité très intéressante et simple à mettre en place sur le web. Puis on peut se concentrer sur un unique marché de la grosseur d’une ville et s’en tirer très bien. C’est aussi le genre de concept qui se lance bien en franchise pour l’expansion. Think global, go local qu’ils disaient?