Un produit n’est pas acheté: Il est vendu

Dans nos rêves, on lance notre produit et les foules accourent pour acheter et nous rendre riches. Dans la réalité, c’est tout autre. Que ceux qui ont déjà mis un service en ligne et qui n’ont pas eu un client sans intervention lève la main?

C’est souvent un problème lorsqu’on lance quelque chose de nouveau et/ou qu’on n’est pas connu. Personne ne veut acheter notre truc parce qu’ils n’ont aucune idée de ce que c’est et que d’ailleurs, ils se demandent bien qui nous sommes?

C’est malheureux, mais si on reste devant notre écran et notre beau site web à attendre que les clients entrent et achètent, ça risque d’être long. Il faut donc aller de l’avant et vendre.

Oui, vendre comme dans prendre notre valise et cogner aux portes. Vendre comme dans montrer qu’on a un produit qui peut répondre à un besoin. Vendre comme dans « si je veux manger à la fin du mois, j’ai pas le choix de me botter le derrière ».

Quoi de pire pour un créateur que de jouer aux vendeurs de balayeuses! Qui ne préférerait pas rester dans son sous-sol à pitonner sur son ordinateur pour développer un meilleur produit? Moi le premier!

Par exemple, pour mon projet iMinR, j’estime, en regardant les résultats passifs et en extrapolant, que j’atteindrais la rentabilité dans 3 à 4 ans. C’est bien parce que ça me permet de me lever tard et de finir tôt. Mais au diable le gros salaire.

Comme plusieurs, je n’ai donc pas le choix que de me botter le derrière et de créer des contacts. Ça prend quoi, 100 contacts pour avoir un client? 10 clients c’est donc 1000 contacts? Aussi bien ne pas perdre de temps et commencer au plus tôt.

Sinon, il y a la méthode « Attendre qu’une entreprise nous offre un gros contrat de distribution par magie ». Mais par expérience, pour les commun des mortels, ça n’arrive pas souvent. Rarement même.

Alors entrepreneurs à vos valises. Avant de penser au bureau sur Wall Street et à la Ferrari, faudra se lever de notre confortable chaise pour vendre.