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Est-ce que je suis le seul à maladivement rechercher le « x », « fermer », « close », « skip », « continue » d’une pub pop-under, interstitielle ou autres trucs envahissants?

Je viens d’en croiser quelques unes juste ce matin et je me suis rendu compte à quel point je cherche rapidement la porte de sortie. Tout pour ne pas souiller mes yeux de cette publicité diabolique.

Je n’ai rien contre la pub dans une proportion bien dosée. Mais chaque fois que j’aurai le choix de m’en débarrasser, je vais le faire. Ce n’est même pas volontaire, mais bien instinctif. Je ne veux qu’une chose, c’est d’atteindre le contenu que je suis venu voir. Tout autre élément dans mon chemin devra se pousser sans quoi je vire de bord et vais voir ailleurs. Pire, je rage si je ne trouve pas le foutu bouton pour fermer la pub. RePire, je rage deux fois plus si je clique sur le maudit bouton « fermer », mais que la pub ne se ferme pas!

Sans doute que le but de l’annonceur n’est pas de me faire rager pendant que j’ai son logo sous les yeux… et bien c’est raté!

Pourtant, je ne suis pas un de ces types anti-pub en poncho qui crient à l’intrusion et à l’omniprésence corporatiste. Même que, bien souvent, je regarde les pubs parce que ce monde m’intéresse. Faut dire que je regarde les pubs quand je me sens libre de le faire. Comme dans un journal ou une revue. Habituellement, je ne les vois pas, mais après la lecture d’un article, je prends la peine de regarder autour. Par exemple, je passe beaucoup de temps à lire les pubs d’IBM que je trouve excellentes.

Bref, du moment que les pubs ne gênent en rien ma lecture, ça ne me dérange pas. Il y a moyen de bien placer une publicité pour que je prenne le temps de la lire après avoir consommer ce que je venais chercher et si je ne suis pas poussé à le faire. Comme dans mon autre billet où on présentait la rupture entre l’annonceur et le consommateur, je veux être séduit ou accroché, pas forcé. C’est si simple…