Il y a deux types d’entrepreneurs qui réussissent: Ceux qui réussissent bien et ceux qui réussissent des coups impossibles. Par exemple, Bill Gates le « no name » qui va voir IBM pour fournir son fameux DOS. Je pense qu’il faut avoir des couilles de béton avec un mélange d’audace, de prétention et d’idées suicidaires!
Ça semble peu, mais pour une petite compagnie à l’époque, Microsoft qui signe une telle entente avec IBM la propulse au rang de star en quelques années. C’est le genre de coup que ceux qui réussissent bien ne font pas. Ce genre de personne représente probablement moins de 0.001% de la population.
Personnellement, je me demande si j’aurais le cran de réussir de tels coups? J’ai des occasions de réaliser des coups d’enfer et trop souvent, je les laisse passer. La différence est que je réussis bien. Même très bien selon le point de vue. Mais à laisser passer les coups du siècle, c’est clair que je ne ferai pas la Une du NY Times!
Alors c’est quoi le problème? C’est la peur de se planter? Le manque de confiance? On essaie de se convaincre qu’on n’a pas besoin d’un tel coup? Franchement, c’est se mentir à soi-même! C’est comme un jeune musicien qui rêve de devenir la prochaine star. Un jour, elle devra affronter son rêve qui peut lui paraître trop gros. Ça sonne stupide, non? Mais oui, je pense qu’on peut avoir des rêves qui font peur!
Pour vous mettre en contexte, vous avez une compagnie ou un emploi quelconque et vous vous trouvez devant une opportunité qui changera tout. Le salaire triple ou la compagnie décuple son chiffe d’affaires. Du coup, vous pouvez vous trouvez au même stade que ceux que vous admirez. La concrétisation du rêve le plus fou quoi! Ça ne vous fait pas peur un peu? Moi oui!
Quand on y pense rationnellement, on a beau réfléchir pendant tout le temps qu’on veut, on ne le saura jamais si on n’essaie pas. C’est probablement ce que les champions font : Devant les opportunités incroyables, ils ne figent pas, au contraire, ils agissent et sont motivés par le défi hors norme. C’est là qu’on reconnaît un leader et un vrai gagnant.
Bon, j’écris ce billet seulement pour me convaincre que je peux réussir des coups fumants. J’ai des occasions de rêve qui se présentent à moi et je fige comme un chevreuil devant une auto la nuit! Il est temps que j’arrête de faire la fillette! Au pire, j’aurai essayé. Souhaitez moi merde, bon courage, bonne chance ou vos sympathies, pourquoi pas!